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 Florent Wurzel

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Florent Wurzel
Magicien
Florent Wurzel


Nombre de messages : 36
Localisation : le nez dans les fleurs ou dans les bouquins...
Date d'inscription : 19/07/2007

Florent Wurzel Empty
MessageSujet: Florent Wurzel   Florent Wurzel Icon_minitimeJeu 19 Juil - 0:50

I. IDENTITE

Prénom(s) & Nom : Florent Wurzel

Date de naissance (nous sommes en 1827) : 11 juillet 1807

Sexe : masculin

Âge : 20 ans

Lieu de Naissance : Les hauts du Méandre

Lieu d'Habitation : La vallée du Méandre, dans une colline creusée à la façon d’un terrier, ronde, recouverte de pelouse et sur laquelle pousse un arbre. La maison de Florent vue de dos ne ressemble à rien d’une maison. Elle comporte une petite porte rouge et deux fenêtres rondes en partie masquées par des racines de l’arbre qui descendent dessus. Elle est en grande partie souterraine. Une étroite cheminée sort sur le côté, il y a une pancarte accrochée à l’une des branches de l’arbre sur laquelle on peut lire : Magik Wurzel. L’habitation de Florent lui sert non seulement de maison, mais également de commerce où il peut exercer ses fonctions d’herboriste, botaniste et magicien, tout simplement.

Ses pouvoirs : Florent étudie intensément la magie depuis 10 ans, il s’avère par conséquent un magicien plutôt polyvalent, mais sa spécialité réside dans l’art de faire pousser les végétaux, il arrive à faire pousser des arbres jusqu’à maturité par le simple contact direct de sa peau avec le sol. Il est particulièrement sensible à tout ce qui émerge de la terre.

II. PHYSIQUE

Il y a chez les Wurzel, dans l’escalier qui mène au deuxième étage, un portrait de Florent qui date de 1826. Il n’a, depuis le jour où ce tableau fut peint, pas changé du tout. C’est un jeune homme préoccupé qui fut rendu sur la petite toile. La main tendue vers un livre posé sur la tablette d’une bibliothèque, les yeux myosotis de Florent fixent quiconque portera le regard sur l’œuvre. Il serait trop facile de le croire indifférent, derrière l’apparente neutralité du bon fils, l’absence de sourire que la fine bouche de Florent ne connaît que trop bien, il y a une lourdeur trop pesante pour être ignorée.
Un nez absolument droit et fin, tout comme la forme de son visage qui se termine par un petit menton pointu, ce visage est doté d’une beauté élégante, raffinée à tel point que l’on n’ose trop s’en approcher, de peur d’abîmer cette statue de glace vivante. Les cheveux de Florent sont à un tel point noir que des reflets bleutés s’en échappent. Les mèches rebelles de sa fine chevelure descendent dans son cou et devant ses yeux. Classique désinvolture… Ainsi pourrait-on nommer le mannequin et sa mince collection. D’ailleurs sur le portrait c’est avec un populaire ensemble que l’on voit Florent, soit vêtu d’une pâle chemise ornementée d’un nœud mal serré. Grand, élancé, son teint est sain quoique légèrement blême.
Et il est inscrit au bas du tableau…
Glace fragile.
Florent, 20 décembre 1826.

III. CARACTERE

À première vue l’on pourrait réduire le portrait psychologique de Florent Wurzel à un jeune homme introverti qui parle peu, qui est courtois, mais qui ne sourit pas. C’est l’impression qu’ont en générale les gens lorsqu’ils font sa rencontre. Plusieurs ajoutent qu’il est également… un peu étrange, quoique fort efficace lorsqu’il s’agit de son boulot. Florent se contente d’aller à l’essentiel, faire du social, il n’aime pas trop.
« Il a toujours l’air dans sa tête cet enfant! » disait sa défunte grand-mère, et elle n’avait pas tord. Florent le méthodique, l’analyste et l’observateur est presque en permanence occupé à on ne sait quoi dans sa tête. Il se pose des questions sur tout et rien, raisonne sur divers sujets, se fait la conversation… Il lui arrive d’ailleurs de marmonner, mais il ne s’en rend pas compte. Un lunatique terre-à-terre. Assis sur un nuage, Florent observe le monde avec ses longues-vues et prend des notes avec un intérêt tel qu’il oublie parfois de regarder autour de lui, il voit toujours trop loin, ou toujours trop près. Lui et son mulet s’entendent à merveille, car tous deux s’arrêtent en cours de route, réfléchissent, puis repartent, ou alors rebroussent chemin, dans tout ce qu’ils font.
« Tu penses trop! s’exaspère souvent Flora. Mais tu cherches quoi à la fin!? »
Que veut Florent, après tout? Le problème, c’est qu’il n’en sait trop rien. Cependant il sait une chose, c’est qu’il n’a pas terminé d’aménager la bibliothèque de son esprit. Consciencieux, tout à fait minutieux et capable d’une délicatesse et d’une patience saisissantes, il aime la précision, l’ordre, et c’est ce qu’il tente d’accomplir en lui-même, devenir un être parfaitement ordonné. Le hic, c’est qu’au fond, au fin fond de lui-même, il n’est pas sans savoir qu’il est impossible de dompter l’animal sauvage qui lui chauffe le cœur et l’esprit. Malgré son apparente assurance, il s’avère en réalité que Florent a bien du mal à garder l’équilibre, à ne pas perdre pied et tomber dans le néant. Il s’accroche à ce qu’il croit être sûr et certain, la connaissance, cependant c’est à la manière d’un funambule confus qu’il avance sur le fil du temps, une vie. Constamment l’incertitude le ronge. Derrière ses yeux froids comme glace, il masque l’abstrait personnage qu’il est, incompréhensible à lui-même.

IV. HISTOIRE

Florent Wurzel s’est toujours intéressé aux plantes et à la nature, on peut dire qu’il a le pouce vert, et pas rien qu’un peu, d’ailleurs c’est de famille. Mère fleuriste, père agriculteur, ils ont eut deux enfants, Florent et sa sœur jumelle Flora qui ont été élevés en pleine campagne au beau milieu des champs, des arbres et des plantes de toutes sortes. Encore aujourd’hui les parents Wurzel demeurent en cette jolie maison de style ancestral dont la couleur est celle du bois utilisé originellement et dont les murs portent encore à ce jour des portraits des jumeaux enfants. Et comme plusieurs années auparavant, chaque jour au village descendent Colombe et Roméo avec dans leur calèche fleurs de toutes sortes et fruits et légumes frais. Ils ouvrent leur kiosque au marché et profitent de l’occasion pour se mettre à jour quant aux nouvelles du village, question de faire un peu de social. Ainsi s’est presque toujours déroulée la paisible vie des Wurzel.

Lorsque Florent et Flora étaient de jeunes enfants, ils accompagnaient leurs parents au village et lorsque leur aide n’était point une nécessité, ils en profitaient pour jouer avec les autres gamins ou vaquer à des occupations autres, loisirs que là-haut dans le Méandre, où était située leur maison, ils ne pouvaient exercer. Flora était et est beaucoup plus sociable que Florent. Elle se plaisait aux jeux en groupe tandis que Florent préférait passer chez le vieux libraire afin de feuilleter quelques bouquins et profiter des récits de l’ancien marin entièrement dévoué, depuis sa retraite, à la littérature. Encore aujourd’hui, il arrive à Florent de régulièrement passer par la librairie, cependant depuis que le commerce a changé de propriétaire, il croit que l’endroit a perdu une partie de son charme, mais il faut dire que le jeune homme a toujours été très attaché aux choses qui lui sont familières, le changement n’est pas un élément qu’il se plaît à appliquer souvent à son mode de vie, ce qui est tout le contraire du côté de Flora. La jeune femme qu’elle est et la jeune fille qu’elle fut jadis montrent bien que la fille Wurzel n’arrive pas à demeurer à la même place bien longtemps. Elle parcourt aujourd’hui le monde à la recherche de nouvelles aventures et de nouvelles rencontres, se faisant des amis dans chaque endroit où elle met le pied et changeant de conquêtes amoureuses comme elle change de bas. Florent possède un babillard rempli des cartes postales de sa sœur dans son salon.

Citation :
Très cher Florent,
Comment vas-tu, petit frère? Et les arbres? Et les fleurs? Les ancolies sont-elles écloses? Tu dois à tout prix en peindre un portrait ou alors je ne les verrai point… Et papa et maman? Dis leur que je leur rapporterai des graines de fruits exotiques que j’ai dénichées dans une boutique tout à fait fantastique aujourd’hui.
J’ai hâte de vous voir tous, vous me manquer, et malgré toutes les rencontres que je fais ici, je n’ai encore rencontré personne qui sait deviner mes pensées comme tu peux le faire, personne pour me dire de me taire et d’écouter, personne qui sait apaiser l’oiseau volage qui demeure en mon cœur.

Mon beau Florent,
Tes yeux de loup me manquent… La prochaine fois, tu pars avec moi!

Flora qui t’embrasse.

P.S. Merci pour la potion colorante, j’ai désormais la crinière dont j’ai toujours rêvée. Tu avais raison, framboise me va parfaitement!

La dernière fois que Florent a passé à la librairie et que se fut le vieux marin qui y était, le jeune homme était âgé de 9 ans et encore une fois, il accompagnait ses parents pour les affaires.

« Salut mon ptit gars! Alors, alors, qu’est-ce que t’as déniché-là sur cette tablette? Hm-hmm… Où se cachent donc les magiciens… Tu t’intéresses à la magie, ptit? Florent acquiesça d’un hochement de tête. D’un coup le marin lui prit sa main et fixa son regard sur sa paume. Ooooooh! Mais que vois-je!?! Hm-hmm… C’est bien ce que je croyais. Il libéra Florent. Y’a de la magie dans ses mains là, t’as le sang noir des sorciers mon ptit gars! T’as le sang noir… Aller, prend-le ce livre, cadeau de la maison! Tu verras, tu verras, t’auras pas à les chercher bien longtemps ces magiciens, ils finiront bien par te trouver… Tu verras, tu verras… » Et ainsi s’évanouit la voix grinçante du vieux libraire qui s’éloigna vers l’arrière-boutique de sa démarche claudicante. Florent quitta la librairie, le livre dans ses bras.

Le même jour, il s’examina sous tous les angles dans la glace de la salle de bain, à la recherche de ce fameux sang noir. Comment avait-il fait pour le voir, le vieux libraire? Florent qui pourtant était blême, ne distinguait pas la dite-magie dans ses veines. Il décida donc d’utiliser une façon qui serait sans doute plus efficace. Il se piqua avec l’épine d’une rose d’un des rosiers de Colombe, sa mère. Le liquide qui émergea de son doigt était rouge, tout à faire normal. Il retourna à la maison, dépité, et finit par oublier, du moins ranger loin dans sa mémoire, le sang noir dont on lui avait parlé.
Cependant il s’avéra qu’exactement un an plus tard, on lui remit sous le nez, ce fameux sang noir, par une fraîche et venteuse soirée d’été. Les Wurzel étaient installés dans leur salon, devant le foyer, et les jumeaux donnaient un récital, Flora à la flûte, Florent au violoncelle. Colombe et Roméo, confortablement installés dans un canapé vert forêt, écoutaient depuis plusieurs minutes leurs enfants se livrer tout en beauté à la musique. Deux coups frappés contre la porte principale achevèrent abruptement le concert. Ce fut Florent qui fut envoyé pour répondre et donc, après avoir soigneusement posé son instrument dans son étui, il alla ouvrir.

« […] Voilà un jeune homme bien élevé! Je suis madame Black, très heureuse d’enfin faire ta connaissance, Florent. Le marin disait vrai, il y a dans ces yeux myosotis le reflet de la clairvoyance et l’ombre d’un esprit chimérique… »

Ce fut avec l’étrange madame Black que Florent découvrit l’art de la sorcellerie afin d’être officiellement nommé à son tour, une dizaine d’années plus tard, magicien. Madame Black fut une seconde mère pour lui, seulement elle était plus stricte et plus exigeante que Colombe. Cinq jours sur sept, Florent étudiait chez la sorcière de 6h le soir à 11h la même journée, un peu après l’école. Sa formation fut longue et demandante, mais au bout du compte, très fructueuse. Florent Wurzel, herboriste, botaniste, magicien. Ainsi l’inscrivit-on dans le registre des sorciers de la ville.
Tout comme ses parents, Florent aime sa petite vie tranquille. Il s’occupe à la reforestation dans diverses contrées et s’adonne également au rôle d’herboriste, botaniste, tout en y ajoutant son grain de magie. Il prépare pour les habitants potions diverses pour maux divers, baumes, ou fait tout simplement part de ses conseils lorsqu’on les lui demande. À dos de mulet, ou à pied, il parcourt les alentours, effectuant de nombreuses livraisons et profitant par la même occasion de cueillir quelques végétaux, ou tout simplement de les peindre ou de les dessiner. Florent mène une vie paisible et se plaît dans sa solitude, car malgré les nombreuses rencontres qu’il fait dans une journée, il ne tisse des liens durables avec personne, ou presque. En fait, Florent pourrait compter sur une main les gens avec qui il a entretenu ce que l’ont pourrait qualifier de relations amicales, sans prendre en compte les membres de sa famille. Florent est indépendant, il se suffit à lui-même, du moins c’est l’impression qu’il donne.

Quant aux amours, il faut dire que pour le frais jeune homme qu’il est, il se montre bien peu fringant et les prétendantes sont pourtant nombreuses. Il suffit à Florent de mettre le pied en ville pour voir naître de nombreux sourires fort croustillants sur les lèvres des jeunes demoiselles à sa vue. Les sourires et regards qu’il rend, eux, sont bien moins révélateurs. C’est avec une décevante, ou émoustillante pour certaines, courtoisie que le magicien répond presque toujours négativement aux avances qu’on lui fait.
Lorsque la guerre a commencée, Florent a aussitôt été contacté par le conseil du roi. C’est à contre-cœur que depuis ce jour il collabore avec l’armée, par obligation. On lui commande toutes sortes de potions, mais l’on n’a point osé encore lui demander de rejoindre les rangs au combat. Certes un magicien serait sans doute utile, mais Florent Wurzel n’est pas réputé pour ses aptitudes au combat, on préfère le garder vivant afin qu’il puisse concocter ses merveilles. Il redoute d’ailleurs le jour où il sera convié à une quelconque embarcation pour un départ dont le retour serait incertain, mais il garde pour lui ses inquiétudes. En attendant, la vie continue, ou presque…


V. QUESTIONS HORS-JEU

Comment trouvez-vous le design ? : pas mal non!?! Mais il faut dire que je suis mal placé pour le juger… allez savoir pourquoi…

Comment avez-vous connu le forum ? : euh, je l’ai pas mal vu naître… je l’ai couvé et bercé… What a Face XD
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