Le pays d'Ingary
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 entrainement : retard inaxeptable

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4 participants
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Flavie Beauvais
Maître d'armes
Flavie Beauvais


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MessageSujet: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeVen 17 Aoû - 17:45

(Pour Gabriel
j'espere que ca va te plaire ...)

Dans le couloir principal résonnait un bruit de pas bien connu. Un bruit de pas que l'on aimait pas qu'il se dirige vers nous. Celui même qui montre que la personne qui les produit est passablement énervé. Enervée, en l'occurance. Même si son poids était moindre que celui d'un homme, elle avait la carrure d'une bête sauvage lâchée dans un poulailler. Ca allait faire du dégat.

De cette femme en question, les soldats ici présent en avait une peur bleue lorsqu'elle marchait de cette manière. Assurée, à grand pas, faisaint claqué ses talons de pieds avec force, sachant parfaitement où aller. Et ce regard... ce regard ! Noir, pronfond... il avait quelque chose de monstrueux. Monstrueusement charmant, mais le problème n'est pas là pour cette fois ci. Ils la regardaient passer avec un air de chien battu espérant que la tempête de rage n'était pas pour eux. Ils étaient pris d'un rire nerveux une fois qu'elle fut passée, pleignant le pauvre qui avait oser jouer avec ses sentiments. Aucun ne se doutait qu'elle put être ainsi en colère d'un des fils du Roi, sinon, vous pensez bien qu'ils auraient tenté quelques choses pour la calmer.. Enfin, pas sûre.

La rapidité dans son mouvement exprimait clairement qu'elle était pressé, et les regards fusillant qu'elle adressait à tout le monde sur son passage avaient le don de faire s'écarter tout le monde, se créant ainsi un couloir destiné à son usage.
Passant à proximité d'un garde, elle tendit sa main avec agilité vers lui lui subtilisant délicatement et avec assurance son arbalète, sans avoir ralenti son allure. Ce dernier ne s'en rendit compte qu'une fois qu'elle s'éloignait, l'arme à la main.


« Pitié ! C'est ma mère qui le l'a... »

Le regard glacial qu'elle lui lança par dessus son épaule le raidit et le fit taire par la même occasion. Un autre garde proche de lui lui posa une main réconfortante sur l'épaule.

« Elle t'en achètera une autre, ta moman. »

Il esquiva un coup de celui qui venait de se faire chaparder, rouge honte. Cependant, l'un comme l'autre savait se qu'il arrivait aux armes qui passaient entre les mains de Mademoiselle Beauvais. Pourtant, elle était très soigneuse avec les siennes, d'armes. C'était vraiment trop injuste ! ...
La ravissante femme continuer son avancée inexorablement vers sa proie, qui ne devrait plus trop tarder à présent.

Soudainement, elle bifurqua vers la droite. Elle semblait avoir disparut, mais il n'en était rien. Adossée contre un pilone soutenant la toit massif du palais, elle ne reprenait pas non plus son souffle. Pourtant, elle allait en avoir besoin pour hurler sa rage démonique.
Se qu'elle fit fut tout autre. Elle posa l'arbalète contre son buste, les yeux fixé sur la fresque murale devant elle. Elle n'avait pas besoin de regarder pour pouvoir armer l'arme.
Après un petit clic, elle ferma ces yeux, prenant sa répiration.


« Un. »

Elle avait parler à voix haute, cependant, il y avait dans ce couloir un peu trop de bruit pour qu'une oreille pas attentive ni exercée ne l'entende. Flavie tendit son bras armé en avant, vers le mur.

« Deux. »

Là, elle sortit de sa 'cachette', le bras toujours tendu, mais cette fois ci, avait quelqu'un dans le viseur. Il devait être à une dizaine de mètre, et était en retard de vingt et une minutes exactement.
Ce quelqu'un, s'était le prince Gabriel.


« Trois. »

Avec un rictus à faire peur, elle pressa la détente.
La petite flèche partie, mais les cris de stupeur et d'horreur n'arrivèrent qu'après. Ces bonnes gens avait besoin d'un peu de temps pour comprendre se qu'il se passait. Mais si l'entrainement de Flavie servait à quelque chose, ce ne devait pas être le cas du Prince, qui devrait éviter le projectile sans trop de peine. L'arme était en bois, et réduisait donc sa vitesse considérablement, mais tout de même.
D'ailleurs, même si elle n'avait pas eu la certitude que Gabriel ne pourait pas éviter le baton mortel, elle ne lui aurait jamais tiré dessus. Du moins.. pas en peine tête.

Sans lui laisser le temps de parler ni quoi que se soit qu'il lui passerait par la tête, Flavie avait posé ses points sur les hanches, bien ancrée dans le sol.


« Alors comme ça, Gabriel de guerrie, Prince d'Ingary, se permet de me faire attendre ?!
C'est inaxeptable »

Certes, il lui arrivait aussi d'être en retard, mais c'est quand c'est les autres qui le sont que c'est agaçant. Pour montrer sa désaprobation, elle lui aurait bien tiré à nouveau dessus, mais n'ayant pas pris de recharge à l'aimable soldat qui lui avait bienveillament préter son arme, elle décida de balancer carrément la petite arbalète sur le Prince, qui à l'exemple de sa fléchette de tout à l'heure, irait certainement s'écraser contre le mur avec un bruit de craquement de bois sinistre.

Debout de toute sa hauteur, Flavie regardait le Prince d'un mauvais oeil, se demandant qu'elle était déjà l'exercice qu'il détestait le plus.
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Gabriel de Guerry
Prince d'Ingary
Gabriel de Guerry


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeVen 17 Aoû - 20:35

[et comment que ca me plait! ^^]

Dans la gargantuesque chambre du prince Gabriel régnait un silence de plomb, si ce n’est du gai gazouillement des oiseaux perchés là dehors, pas très loin dans un arbre. Hélas, les mélodieuses mélodies émises par ces sympathiques volatiles ne suffirent point à éveiller le prince endormi. Un baiser de princesse peut-être? Sans doute oui, cela aurait été davantage efficace. Et puis, qui sait ce qui se tramait dans cet esprit affairé à la création d’un rêve en ce moment même? Cet esprit alourdi par une veillée signée Tristan. Le voilà, le problème de réveil de Gabriel! Un jeune homme dont la tête est et a toujours été remplie d’idées toutes aussi tordues et surtout, non appropriées les unes que les autres, particulièrement pour quelqu’un qui fut baptisé Gabriel Alexandre Cyprien de Guerry. Oui, il aimait s’adonner à bon nombre d’activités avec Tristan, mais s’adonner à une séance de dégustation de vins pendant toute une soirée et une bonne partie de la nuit n’avait peut-être pas été la plus brillantes des décisions de Gabriel, vu ce qui était prévu à son horaire aujourd’hui…

"Elle va te tuer, Gabriel…" L’avertissait en susurrant une Élise rêvée de toute pièce hissée sur le bout de ses pieds, ses lèvres contre l’oreille du prince, son souffle sur sa peau et l’une de ses mains posée sur sa nuque.
"Réveille-toi… Gabriel…!" Continuait de prévenir la Élise imaginaire en faisant lentement glisser sa main le long du dos nu de l’héritier.
Et alors, la tantôt douce et voluptueuse Élise lui infligea un coup de poing en plein ventre!

"HEY!"

Gabriel s’était réveillé et redressé dans son lit, se retrouvant nez à nez avec un Tristan de bonne humeur, beau et frais comme si la soirée d’hier n’avait même pas eut lieu.

"Mon beau prince aux yeux vitreux, au teint blême et à l’haleine de cheval… Comment allez-vous donc en ce matin presque aussi beau que vous?"

Gabriel se laissa tomber sur le dos sur le lit, les bras ouverts. Il soupira. Quel rêve…

"Bien dites-vous?"

Tristan était désormais debout et ouvrait bien grands les rideaux des hautes fenêtres.

"Cela ne saura durer, hélas! Votre bourreau est arrivé, je l’ai entraperçu… Quelle vision, d’ailleurs! Les démons envahissent le palais, mon ami!"

Un sourire moqueur sur son visage, Tristan était à présent planté devant le lit de Gabriel, les mains derrière le dos. Il constata son ami d’un œil amusé un moment. Ce pauvre Gabriel… Déjà que ses rêves étaient une torture au réveil, il devrait endurer une deuxième épreuve, ce matin, et pas n’importe laquelle! Il fit volte-face et prit la direction de la porte. Il posa sa main sur la poignée. Plus sérieux, il reprit la parole.

"Sérieusement Gabriel, ne t’attardes point trop longtemps à tes rêves, la réalité est crue et cruelle ce matin!" Conclut-il en retrouvant un sourire en coin.

Il tourna la poignée et sortit de la chambre.
Nouveau soupir de la part de Gabriel, lourd et désespéré soupir. Il parvint à se redresser et s’assit sur le bord de son lit. Il prit son visage entre ses mains. À bien y songer, il n’osa même pas s’imaginer l’humeur de Flavie…
Il se leva et entreprit de s’habiller, revêtant un simple pantalon de cavalier noir ainsi que des bottes hautes de cuir, puis un haut blanc aux manches longues et au col en V. Tristan avait raison, il avait une salle mine, mais il devait se reprendre, s’encourager un peu, car c’était les foudres de Flavie, qui l’attendaient…

Quelques minutes suivantes, Gabriel marchait d’un pas engagé dans un couloir du palais, épée à la ceinture, ses cheveux ramenés sur sa nuque par un ruban noir, l’air fort moins endormi. Il avait du retard, mais il ne savait pas à quel point… Cependant, à voir les expressions des soldats sur son passage, Gabriel devenait inquiet. Il marchait désormais dans un haut et large couloir, genre de halle, ou les colonnes de soutien étaient nombreuses. Quelle surprise lui réservait Flavie?
Dans ce couloir, les allées et venues étaient nombreuses et au bout de ce même couloir se trouvait une entrée vers le palais, des jardins, et les visiteurs étaient nombreux à chaque jour. De plus, comme si ce n’était suffisant, il y avait des ouvertures dans les murs, faisant de l’endroit une sorte de galerie ouverte et donc les gens se promenant à l’extérieur avaient une bonne vue de ce qui se passait à l’intérieur.
Gabriel n’a jamais apprécié les entraînements en public. Avait-elle fait exprès? C’est là l’unique réflexion qu’eut le temps de faire Gabriel avant de voir arriver directement sur une lui une flèche, et devinez de qui?
Il évita le projectile de peu en se penchant promptement sur le côté. Flavie de tenait désormais devant lui, les poings sur les hanches, l’air tout sauf contente de le voir… Il s’arrêta à environ cinq mètres d’elle, sérieux mais pas indifférent à la colère de son maître d’armes, cependant il soutint son regard, connaissant Flavie, il était imprudent de baisser la garde en des moments pareils.

« Alors comme ça, Gabriel de Guerry, Prince d'Ingary, se permet de me faire attendre ?!
C'est inacceptable »


Le prince d’Ingary avala difficilement sa salive, mais encore une fois, ne répliqua rien et se contenta d’attraper d’une main l’arbalète qui lui arrivait dessus. Sans quitter sa tutrice des yeux, il tendit l’arbalète vers le côté et aussitôt l’on vint l’en débarrasser. Flavie avait cette habitude de tout casser ce qui lui passait entre les mains et qui ne lui appartenait pas… Il y aurait au moins une chose qu’elle n’aurait pas cassée aujourd’hui.
Puis, pour l’énième fois aujourd’hui, Gabriel soupira. Ce fut ensuite le bruit de la lame contre le cuir qui retentit dans le couloir. Le prince était prêt à passer à l’attaque, épée tendue devant lui, un pied vers l’arrière, le regard fixé sur son adversaire.
Il n’avait au-cune chance. En plus d’être en colère contre lui, précisément contre lui et son fichu retard, Flavie était imbattable. Et puis se serait fou que de croire qu’elle lui laisse la moindre chance aujourd’hui. Il devrait la jouer défense et ça, il détestait, pas la moindre occasion d’attaquer, que contrer les coups…

"Veuillez excuser mon retard, Flavie… Je… J’ai… oublié."

Il avait drôlement chaud, tout d’un coup. L’air semblait s’être chargé de la colère de Flavie, Gabriel tentait tant bien que mal de rassembler ses esprits, de se concentrer, de se préparer, mais y parvenait difficilement. En plus de sentir concentrée vers lui les foudres de Flavie, les regards des gens aux alentours lui pesaient et le rendait beaucoup moins vigilants, déconcentré.

[n'hésite pas à l'envoyer au tapis s'il le faut! xD]
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Flavie Beauvais
Maître d'armes
Flavie Beauvais


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeVen 17 Aoû - 22:42

« Tssss... »

Jaugeant le prince de la tête aux pieds, le maître d'arme n'avait effectivement pas l'air d'être enchantée du tout. La façon dont les vêtements du jeune homme tombaient et étaient braillés montraient clairement qu'il venait d'être enfilés. Il devait avoir le ventre vide, le pauvre.

« Oublié ? Ne vous moquez pas de moi, Gabriel...
Vous vous croyez où ? En vacances peut-être ? »

Et elle n'avait pas l'air de plaisanter. Non seulement elle n'y croyait pas un mot, mais en plus trouver l'excuse de l'avoir oublié était la pire chose qu'aurait put imaginer le Prince. Depuis quand oublit-on un rendez-vous avez une femme ? Il était temps d'apprendre les bonnes manières à ce chenapan...

« J'ai toujours su que l'assiditué n'était pas votre caractéristique principale... J'ignorais à quel point j'avais raison. »

Elle qui s'était toute bien préparer à cet entrainement, ayant bien pris la peine de coiffer sa tignasse pour ne pas qu'elle le dérange de trop -qui semblait maintenant éléctrique dû à la tension qu'elle émettait -, que de déception ! Elle avait même eut le temps de nettoyer et de polir chacune de ses lames...
Ses sourcils se froncèrent encore plus, si s'était possible. Son regard perçant et accusateur n'accordaient aucun répit à celui qui l'avais misérabelemnt oublié.


« Faites moi penser à avancer nos entraiments matinaux d'une heure. Je vais vous apprendre à vous lever... »

Un sourire maquiavélique apparaissait sur son visage. La grasse matinée et elle, ça avait toujours fait deux. Et cela le ferai aussi certainement à notre cher prince lorsqu'il entendrait la menace qui suivait :

« Tachez d'être éveiller la prochaine fois, sinon vous risquez de finir... cloué à votre lit... »

Après un bref relèvement de tête de sa part, montrant clairement qu'elle n'aurait aucun scrupule à lui planter une épée dans le bide pendant son sommeil, son visage se figea. Elle regardait les yeux de Gabriel. Elle n'essayait plus de le déstabiliser librement devant tant de monde, mais regardait véritablement ses yeux. Vitreux, un peu pâle... Elle ouvrit la bouche, comme pour libérer un flot d'insulte envers une personne qu'elle connaissait bien, mais se tue à regret.

« Il va m'entendre.... Vous vous etes fait berner, cher Prince. »

Elle avait enfin fait le rapprochement. Ce qui expliquait tout. Si son élève n'avait pas été à l'heure et qu'il osait préférer rester au chaud dans son lit, c'est qu'il avait soit un ennemi, soit qu'il s'était saouler la veille. A sa connaissance, Gabriel n'avait peut-être pas tout pour être heureux, mais il s'en était accomodé – même sans l'amour d'une certaine Elise – , et il n'aurait jamais prit la décision de boire à s'en rendre malade seul. La seul personne assez débile pour l'inciter à ce genre d'acte était bien évidement Tristan. Et Flavie le savait. De plus, elle savait – ou croyait savoir – autre chose. Ce Tristant, il avait fait exprès. Exprès de choisir la veille de l'entrainement, pour que Gabriel est bien la gu**** de bois juste pour Flavie. En faite, c'était véritablement une provocation de la part de son ami d'enfant. Alors lui, s'il savait ce que Flavie ferait de lui à sa prochaine rencontre, il ne sortirait pas de son trou avant une dizaine d'années.

Ne jugeant pas bon de dévoiler devant tous les spectateur ici présent ses soupsons fondés qu'elle avait sur l'activité de la veille au soir du supposé futur roi, elle se contenta de fermer les yeux. Ou du moins, l'oeil droit, puisque le gauche était invisible. Contrairement à son disciple qui ne pouvait se permettre cette folie, elle, elle aurait put se battre en le gardant fermer tout du long. Son petit handicape à l'oeil gauche couvert d'un bandeau n'avait pas l'air de la géner. Les paupières fermées, elle crut entendre le rire horriblement vexant de Tristan.

Absorbant une bouffée d'oxygène, elle cèda un peu de colère pour la remplacer par une fureur folle.
Lorsqu'elle les rouvrit, elle découvrit son élève en position.
Avec un sourire de plus arnieux, elle posa une main sur le manche de l'une des deux épées au fourreau noir, ne touchant pas à la plus lourde, ayant, elle, un fourreau marron.
Avec la douceur d'un bourreau qui prend sa hâche, elle retira l'arme affutée du matin même de sa protection à l'aide de sa main droite, avec un chouintement qu'elle appréciait tant.


« Un petit duel ? Parfait, ça me détendra. »

Ce qui n'était pas le cas de la foule, qui commençait sérieusement à paniquer, mais ne voulait pas manquer un centième du spectacle. Ils étaient certes habitués aux folies de la fille Beuavais, mais elle n'aait – à leur connaissance – jamais tenter d'assassiner une membre de la famille royale en publique.
Sa respiration se fit plus calme, mais son regard avait toujours cette teinte démoniaque lorsqu'elle s'approcha avec lenteur mais à grand pas assuré vers son adversaire. Elle mit sa lame devant elle et donna un petit coup sur celle de Gabriel pour lui faire tourner le poignet, vérifiant ainsi la force qu'il mettait dans ses doigts pour tenir l'arme.


« Bâh alors, Gabriel ? On est épuisé ? Ou pas encore réveiller ? »

Elle lui offrit un sourire qui voulait clairement dire qu'elle allait l'aider à se réveiller, et rajouta dans un souffle :

« Puisse vos parents me pardonner si je rends leur fils un peu esquinté. »

Sur ce, elle s'élança. Sa fluidité vallait mille fois celle d'une panthère. Elle avait gardé la lame de son adversaire sur le côté, en feignant vouloir l'attaquer de son coté droit, lui assenant des coup à trancher net la tête d'un ours, et lui ayant donc occupé le côté droit, fit un tour sur elle même pour se glisser juste devant lui, prenant par la gauche, se retrouvant à quelques centimètres du prince. Son autre main avait déjà saisit le long pistolet depuis longtemps et à présent, l'arme à feu était plaquée sur la gorge de son élève. Elle l'arma sans hésiter, un sourire qui n'annonçait pas de bonnes nouvelles sur ses lèvres.

« Pan. »

Bien sûr, elle n'allait pas le tuer voyons ! Il n'auraitpasassez souffert. Elle voulait d'abord qu'il regrette amèrement d'avoir oser la faire attendre ainsi...
Elle leva brusquement son genou, visant avec soin la ravissante mâchoire de Gabriel qui le serait moins une fois qu'elle la lui aurait brisée. S'il arrivait par miracle à esquiver sans reculer, elle lui préparait déjà un tâcle pour le mettre à terre sans pitié. Et si le Bon Dieu était avec lui aujourd'hui, et qu'il lui accorderait deux miracles en moins de trois secondes, il se retrouverait avec un coup de tête de la part de son maître d'arme bien placé dans la sienne, histoire de lui redonner les idées claires.

Quelque soit le coup qu'il se prendait, il serait sûrement un peu sonner. Très bien, ça arrangeait Mlle Beauvais, qui, ignorant les cris d'horreur de certaines femmes et les paris de certains hommes, elle prit appui sur son pied un peu reculé, levant sa lame éguisée, et passa tout son poids sur son pied de devant, baissant l'épée avec beaucoup trop de rapidité pour que le Prince ne tente de l'avoir à ce moment, et avec la force d'un lion tombant sur sa petite proie sans défense. Elle enchaina coup sur coup, ne voulant pas entendre un seul état d'âme de son élève. Elle n'arretrait de le faire reculer seulement lorsqu'il serait pris entre l'étau de sa lame et celui d'un imposant pilone bordant l'allée.

Loin d'être éssouflée, et dit clairement d'une voix considérablement plus calme qu'il y a quelques minutes, mais aussi tranche quele bord de son arme :


« Je vous conseille de rappeller votre cervelle à vous, si vous ne voulez pas que je vous la découpe. »
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Gabriel de Guerry
Prince d'Ingary
Gabriel de Guerry


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeDim 19 Aoû - 8:05

Quel cauchemar, vraiment. La vie de prince n’a rien de rêvée, rien qui ne mérite l’envie, l’admiration, la jalousie… Si seulement la Flavie qui se tenait devant lui n’avait été que le simple fruit de son imagination. Il y a des rêves qui ne devraient en être et des réalités qui ne devraient être réduites qu’à l’état de constructions immatérielles de l’imaginaire…
Mais enfin, encore là, tout cela n’était que projets de rêveur, espérances inaccessibles et nocives dans le moment.

*Gabriel, concentre-toi.*

Il fallait ignorer, ignorer les paroles de Flavie qui résonnaient dans le hall désormais plongé dans le silence, ignorer les regards, l’estomac qui se tord de faim, les mains moites, le marteau qui martèle le crâne, la Élise rêvée qui lui trottait dans l’esprit depuis tout à l’heure, tout. Exception faite des gestes de Flavie.
Seulement, il ne pouvait s’empêcher de songer qu’il devrait apprendre à mentir. Tristan lui donnerait sans doute quelques leçons de jonglage, comme il disait. « Faut savoir jongler avec les mots et leur sens, Gabriel! Ce serait idiot que de ne pas profiter de la puissance et du savoir infini que peuvent porter ces insignifiantes lettres qui, regroupées, deviennent plutôt signifiantes! Elles sauvent des vies! » Et c’est la sienne qu’elles auraient put sauver, aujourd’hui… Mais il était trop tard pour les leçons, du moins celles des lettres, et puis de toute façon, il avait disparut, Tristan, étonnamment… Pfff, le pire c’est que Gabriel s’attendait bien à le voir le rejoindre le premier lorsque la leçon s’achèverait, souriant comme toujours…

*Concentre…*

Le prince gardait son regard orienté vers le visage de Flavie, cependant il ne put réprimer l’ombre d’une grimace de déception et de frustration lorsqu’elle mentionna l’avancement des entraînements le matin. Et il faut dire que l’idée de se retrouver cloué à son lit n’était point trop rassurante, surtout que la menace provenait d’une femme qui, le prince en était sûr, n’hésiterait pas à faire couler le sang, royal ou pas, de qui que ce soit.
Gabriel se surprit à espérer que son père n’assistait pas à la scène. Il aurait aimé, sans doute, voir Flavie lui donner une bonne leçon. Voilà ce qu’il lui fallait, à son héritier de fils, n’est-ce pas!

Puis, il sentit sur lui le regard scrutateur de Flavie et se vit aussitôt démasqué. Il savait qu’elle savait pour la veille. Elle n’allait quand même pas…

« Il va m'entendre... Vous vous êtes fait berner, cher Prince. »

Froncement de sourcils. Par qui? Qu’est-ce qu’elle lui sortait là? Tristan, se jouer de lui? Allons, quand même pas… Gabriel ne le croyait pas, pas une seconde. Tristan avait sans doute oublié, ou ignorait carrément, pour l’entraînement de ce matin… C’est ce que le prince se disait, question de se rassurer peut-être, qu’il avait au moins un véritable ami dans son camp. D’un autre côté, ce fourbe de Tristan serait très capable de lui sortir une explication dans le genre… « Allons, Gabriel, c’était juste pour rire, puis on s’est bien amusés, non!? » … Doute, quand tu nous tiens…

« Bâh alors, Gabriel ? On est épuisé ? Ou pas encore réveillé ? »

« Un peu des deux… » murmura t-il plutôt pour lui-même.

Honnêteté, quand tu nous tiens! Et nous lie les méninges à les abrutir…
La défense de Gabriel était basique, même faible. Ses réflexes manquaient de vivacité et sa force de muscle.

« Puissent vos parents me pardonner si je rends leur fils un peu esquinté. »

Ah ben tient, il l’aurait sans doute trouvé bien drôle, celle-la, le roi…
Le prince tenta tant bien que mal de contrer les coups de Flavie. La technique était bonne, évidemment, depuis le temps, mais s’il n’y mettait pas un peu de cœur, il ne tiendrait pas longtemps ainsi. C’est à peine si son bras ne tremblait point à la rencontre des deux lames.
Puis, tout se passa rapidement, trop pour qu’il n’ait le temps de faire quoi que se soit. En deux temps trois mouvements, Gabriel sentit appuyé contre sa jugulaire le métal froid de l’extrémité de l’arme de Flavie. Il avait relevé la tête, mais avait baissé les yeux vers ceux de Flavie.
De la peur dans son regard? L’ombre de, sans plus… Ce n’était pas qu’il craignait qu’elle ne le tue, pas vraiment…, mais plutôt la peur d’affronter la suite. Savait-elle lire dans ces yeux bleus les excuses, le regret et la promesse de ne plus jamais répéter l’erreur?
Sans doute Gabriel n’aurait-il pas dut baisser ainsi sa garde en espérant la venue du pardon, de la pitié peut-être, chez son maître d’armes. Qu’espérait-il vraiment, de toute façon? Il n’était qu’une loque, la tête dans les vapes et le corps au ralenti, manque de volonté et d’énergie… Bref, son manque d’attention le fit ignorer les « iiiii » et les « ooooh » des spectateurs qui voyaient venir le coup de genou de Flavie, contrairement au prince, qui le reçu avec grand étonnement, en pleine gueule.

L’élancement qui le prit de suite dans la mâchoire le fit grimacer de douleur et il plaqua sa main gauche où le genou avait frappé. La tête lui tournait, étourdi par la douleur, il vacilla vers l’arrière un moment, tentant tant bien que mal de garder son épée dressée devant lui. Coup de chance, dans sa courte errance, son regard croisa celui de Tristan, hallucination ou pas, Gabriel n’en savait trop rien, mais bon, les yeux qui croisèrent les siens étaient rieurs et la voix qui vint avec lui chuchota quelque chose comme…

« Psst! Gabriel! Ben alors quoi on se laisse humilier par la furie!? Hey, hey… Gabriel, j’ai vu Élise là tout à l’heure, au milieu d’un groupe de nobles… »

Et le Tristan apparu derrière une colonne disparut aussitôt derrière une autre, ou ailleurs… Un coup de vent, une apparition… Gabriel n’était plus trop sûr de la crédibilité qu’il pouvait accorder à ce qu’il venait de voir, vu la qualité de sa vision dans le moment, devenue floue, mais par contre, ce qu’il venait d’entendre… La simple supposition qu’Élise se trouvait peut-être ici parmi eux sembla nourrir son estomac de volonté.
Alors que Flavie reprenait l’attaque, il se redressa et contra le premier coup de justesse en faisant un pas vers l’arrière. Il reprit alors une certaine constance, mais ne trouva pas encore la force de tenir bon face aux coups de la jeune femme et recula, recula, recula encore sans la quitter des yeux. Il recula jusqu’à ce qu’il s’adosse complètement contre un mur. Lame contre lame, la sienne retenait de peu celle de Flavie.

Rappeler sa cervelle oui, voilà une sage idée en effet, mais cela était déjà fait, depuis peu certes, mais Gabriel n’attendait que la bonne occasion pour rassembler ses forces nouvelles alimentées d’une réserve de volonté, dont il ignorait la teneur, et ainsi faire retrouver à Flavie son vaillant élève, du moins en partie. Et ce moment arriva lorsqu’il se retrouva nez à nez avec la blonde demoiselle, prisonnier entre elle et un mur de pierre. Gabriel inspira, puis s’écarta promptement vers la gauche d’un bond et se positionna juste derrière Flavie, qui sans doute se retournait aussitôt, si ce n’était déjà fait. Épée devant lui, Gabriel semblait plus prêt déjà, plus présent et vif, il tenait son arme avec plus de poigne et une nouvelle détermination l’animait.
Gagner contre Flavie? Oui, Gabriel avait tendance à avoir l’audace d’y croire, même si l’affaire était dite impossible à réaliser. Et donc, cette fois, il attaqua, tentant un coup droit devant lui, qui n’atteindrait sans doute pas sa cible, mais qu’il avait osé quand même, retrouvant ses habitudes d’escrimeur plutôt ambitieux.
Un mince sourire éveilla un peu son visage désormais non seulement blême, mais bleui également en partie. Il prit la parole, par contre l’opération ne fut pas sans peines et il en parut quelque peu incommodé, remplaçant son sourire par une légère grimace, signe de l’inconfort qu’il ressentait désormais à agiter sa mâchoire.

« Flavie je suis, sincèrement désolé pour ce retard tout à fait inconvenant. Je ne suis pas sans savoir que mes excuses ne vous rendront jamais ces minutes d’attente perdues par ma faute mais… j’ose tout de même espérer que cette raclée qui m’attend vous soulagera quelque peu… »

Et dire qu’il n’y croyait toujours pas, à cette raclée. Ambitieux et peut-être un peu trop confiant. Cependant Gabriel se disait que c’est à force de vouloir gagner que l’on y arrivait, peu importe si la victoire venait des années après l’avoir désirée pour la première fois.
C’est donc avec un surplus de vigueur au bras que Gabriel se préparait à contrer les coups.

[pour la suite du combat, tu peux aller selon la logique... j'te fais confiance... c'est dur de pas un peu jouer les actions pour l'autre alors va s'il le faut! ^^ ]
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Flavie Beauvais
Maître d'armes
Flavie Beauvais


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeDim 19 Aoû - 16:36

(j'espère que ca va aller ^^ sinon tu me dit je change )

Sincèrement, Flavie était en train de se demander si le Prince n'était pas en pleine crise. Ce qu'elle appelait ses 'crises' étaient des moments où l'esprit de Gabriel avait totalement quitté son corps pour se réfugier aux pays des songes. Elle avait remarqué que cela se produisait, pour son malheur, assez souvent chez ce garçon. Les premières fois, elle avait été bien étonnée de découvrir cet état second dans lequel le prince était pire que médiocre, en terme de combat. Mais évidement, elle n'avait pas dit son dernier mot, et reboublait d'effort dans ces moments là pour le faire réagir. Elle avait tendance à faire de grands gestes puissants. Ainsi, il devait mettre de la force à parer, et s'il été un peu entreprenant, il profiterait de ces gestes pour trouver une ouverture, aussi petite soit-elle, que Flavie lui offrait sur un plateau. Mais il s'entêtait à rester dans son petit monde, et les chocs importants que lui imposaient la jeune femme n'arrivait pas à la réveiller. Quand à ses multiples pinquant et rabaissement dont elle lui faisait part à l'aide de sa voix n'avait pas l'air de le toucher plus que ça non plus.

Et cette fois ci, Flavie se demandait se qu'elle allait faire de ce garçon. Elle avait cru qu'elle pourait remédier doucement à ce petit problème d'absentéisme, mais non, ça se rélèlait impossible. Si elle ne pouvait pas en contrecarrer les effets, il aurait fallut qu'elle s'attaque à la source du problème. Et la source, elle avait une petite idée de ce que s'était. Et pour son grand malheur, c'est pas un soldat qui réussirait à comprendre les tourments amoureux de son prince. Consciente de son impuissance, son regard s'assombrit. Elle n'avait pas dit son dernier mot. Mais le prince ne faisait aucun effort. Il ne semblait pas voir que ses états d'esprits étaient totalement inapropriés ; non seulement de sa condition princière, où il devait être autant présent physiqueent que psycologique, mais aussi de sa condition d'être humain. A force de se perde dans les méandres de son âme, il étaient fort probable qu'il n'en revienne pas, ou trop amoché pour assumer ses responsabilités. Et Flavie ne voulait pas que cela arrive. Elle l'avait vu en couche-culotte, et refusait catégoriquement que cet être devienne lâche. Parce que c'était se qu'il était en train de devenir.

Pour une fois, Mlle Beauvais ne dit pas cette insulte qui lui passait par la tête. Tout d'abord parce qu'elle avait bien vu que son venin n'avait pas suffit pour réveiller Gabriel de sa torpeur, mais parce qu'elle se ferait certainement virer sur le champ. Il y avait tout de même des limites à tout. Et si Gabriel aurait trop d'amour propre, Flavie ne se faisait pas d'illusion, quelqu'u viendrait se plaindre à Sa majesté, et elle serrait jetter comme uen vieille chaussette. Et elle n'allait pas le laiser s'en tirer à si bon compte, ce petit prince. Pourtant c'est se qu'elle pensait de lui. Et lorsqu'elle l'eut coincée entre le poteau et elle, ce n'était plus la colère qui faisait briller ses yeux mais une profonde déception. Autant du prince que d'elle même. Dans un combat réel, Gabriel serait déjà mort des dizaines de fois, à cause de sa lâcheté.

Vous vous demander toujours pourquoi elle le considérait ainsi ? Et bien c'est simple. Jamais dans sa vie le prince n'avait pris une décision pour lui, on dirait. Même s'il n'aimait pas avoir un avenir déjà tracé, qu'avait-il fait pour se défendre, ou changer le cours de son histoire ?
Rien.
Il n'avait rien fait. Et depuis qu'il avait des sentiments ambigüs avec Elise de la Marquise, qu'avait-il fait pour sortir de l'étreintre dans laquelle il s'était jetté tout seul, ou bien ou contraire, l'amener la demoiselle à l'admirer et à l'aimer ?
Rien.

Flavie eut l'horrible sensation qu'il n'avait rien fait de sa vie, et que ces années d'entrainements n'avaient servi à rien. Malgrès tous les efforts qu'elle pouvait faire, jamais elle ne pourrait former quelqu'un de lâche, et qui en plus se plaint intérieurement de son sort, à devenir un guerrier.

Quand soudain, un changement survint dans l'atitude de Gabriel. Aussi infirme soit-elle, rien n'échappait à Flavie en terme de combat. Elle avait bien vue l'étrange changement de lueur des ses yeux, et ce soudain refus de perdre dans ses gestes. Et par ce biais, elle anticipa son mouvement à gauche, résitant à lui faire un crocheton pour qu'il se rétame par terre sous les yeux exorbités de tous ce beau public, mais vu qu'elle venait de retrouver un semblant de la personnalité de son élève, elle n'allait tout de même pas l'arreter dans son élan tout de suite.

Le garçon avait cherché à se trouver derrière elle pour la feinter ensuite. Manque de chance, Flavie qui, contrairement à lui, était à fond dans le combat, ne se laissa pas impressionner par les talents de son élèves escrimeur, et fronça les sourcils, mécontente de son coup horizontal complétement inadapté et bringbranlant.


« Gabriel ! »

Avait-elle hurler avec hargne, après avoir dévié son acte d'un simple coup d'épée.

« Si vous tenez tant à escrimer aujourd'hui, aller donc demander à Tristan de s'amuser avec vous ! »

Il serrait mal venu à Gabriel de relever le ton, parce que cela aurait donné à Flavie un pretexte pour lui couper un bras.
Un petit sourire apparut sur les lèvres du maître d'arme. Il avait fallut que le premier coup que Gabriel ait réussi à porter depuis le début de la séance fut celui-ci...
Après quelques coups échangé rapidement, elle stoppa la lame de Gabriel ainsi de la sienne, l'une s'appuyant contre l'autre, et profita de ce moment pour expliquer à son élève, ignorant totalement ses excuses.


« N'ayez pas l'audace de croire que votre coup aurait pu m'atteindre. Maintenant que je vous ai rassuré, peut être pourriez vous faire une feinte destiné à tuer, et non pas à 'touché l'adversaire. »

Voilà le problème du destiné futur roi. Il n'avait pas l'air de se mettre en tête que Flavie n'était as là pour rigoler, encore moins pour s'amuser. Contrairment à l'escrime où le but est de touché l'adversaire pour avoir gagner, dans le combat à l'épée que le maître d'arme s'acharnait à lui apprendre, la vérité était très différente. La feinte ne se résumait pas qu'à effleurer l'ennemi, mais bien à le transpercer de part en part.

Flavie n'avait encore pas juger bon d'instruire ce coup aux princes car il était meurtrier, et du haut de leur jeune âge, ils auraient put en souffrir mentalement. Il n'est pas très agréable de transpercer la chair et les os d'un autre humain. Et il n'est pas très agréable non plus que se soit nous-même, le poulet roti. Mais puisque Gabriel en avait prit la décision, il était grand temps. Et quoi de mieux qu'un danger de mort pour le réveiller un peu ? Il avait certes retrouvé un peu d'entrain, mais il était encore au stade où on 's'amuse'.


« Pour plus de renseignement, veuillez être bien attentif à se qui va suivre. »

Là dessus, elle se tue, et se consentra. Il fallait qu'elle évite d'être débordé par ses reflexes cmbatifs, de peur de véritablement porter atteinte aux jours du prince. Malgrès cela, elle n'allait pas se priver pour l'embrocher si l'occasion se présentait. Evidement, avec son entrainement elle pouvait stopper son geste au dernier moment s'y besoin était, où juste ne pas atteindre de points vitaux. Mais pour Gabriel, s'il n'avait pas l'intention de la tuer véritablement, il n'aurait absolument aucune chance, et n'en aurait jamais.

Brusquement, l'épée de Flavie poussa celle du prince avec une facilité déconcertante, et la panthère aux cheveux blonds entra en action. Elle prenait garde de bien décomposer chacuns de ces gestes, pour que Gabriel puisse clairement les identifiés, et si possibles, les anticiper. Mais dans un premier temps, elle attendait du lui qu'il comprenne quelle était l'objectif principal de ce coup fatal ; lui demander plus aurait surement était peine plus, à voir avec quel entrain il était arivé ce matin à son cours d'arme.
Ainsi, avec une grande vitesse d'execution, faisant varier la force avec laquelles les sabres s'entrechoquaient, elle faisait en sortes d'occuper tout l'esprit de son élève. Si son attention était ailleurs qu'au combat, sa lame le trancherait sans même avoir eut le temps de lui montrait la fameuse feinte.

Une fois qu'elle fut certaine que le moindre des muscles de Gabriel étaient rivés sur elle, prêt à réagir, elle feinta.
Le coup parti sans prévenir, quoi que elle avait laissé quelques indices au prince, comme plusieurs coup d'oeil regardant le ventre de celui-ci, pour qu'il puisse prévoir de réagir à temps. Après son coup, le temps sembla se stopper. Tous le moment retenait son souffle, et dans un silence de glace.
De profil, le prince, immobile, venant de se faire planter au niveau du ventre, l'épée de Flavie sortant largement derrière son dos, teinté d'un beau rouge vermillon.
En réalité, la demoiselle n'avait que sectionner de quelques centimètre la chaire à droite du ventre de Gabriel, et part la même occasion avait fait un beau trou bien net dans sa belle chemise, tachée de sang en cette endroit précis.

Flavie n'avait pas bouger, regardant les yeux grands ouverts de Gabriel, un horrible sourire de mort sur son visage. Voilà. Maintenant, il avait eut un peu avant goût de se que ca faisait de se faire transpercer de part en part. Rien à voir avec une petite touchette. Car en situation réelle, un ennemi le reste tant qu'il est en vie. Voilà se que voulait dire clairement le visage sombre et le rictus du maître d'arme. Il était là pour apprendre à gagner, et s'il le fallait, tuer pour cela.

Sans se préocuper de la douleur qu'il allait ressentir, elle arracha l'épée par là où elle était venue, sans abimer plus le corps de son élève.

Curieusement, elle ne dit rien, et attendait de voir se que Gabriel allait faire, où dire. Elle ne lui fit pas non plus de compliment sur sa performance d'esquive. En attendant elle se remit en place, comme si de rien n'était. Cette petite démonstration de son maniment des lames l'avait quelque peu réconforter de ses longues minutes perdues à attendre.

Peut-être, enfin de compte, qu'elle pourrait tiré quelque chose de son protégé, dont la hanche ruisseler de sang.
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Elise de la Marquise
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeDim 19 Aoû - 20:29

Le couloir semblait avoir été déserté. Aucun bruit, pas même un murmure. Etrange. Habituellement, Madame Cacophonie y régnait le rendant vivant, animé, mais aujourd'hui, personne. Dans une pièce renfermée, un oiseau se posa sur le bord de la fenêtre ouverte, a coté d'une fleur grimpante, du jasmin qui embaumait la pièce d'un parfum enivrant. Il se pencha, et chanta. Des rires cristallins le contraria, il s'envola au loin, disparaissant du décor, peint dans la mémoire d'une jeune fille. Celle-ci entra en bonne compagnie. Une porte grinça, la découverte d'un visage féminin, qui souriant, discerna ce lieu encore inexploré. Elle referma la porte derrière elle et suivit son ami. Tous deux scrutèrent avec étonnement cette pièce si bien cachée. Ils étaient essoufflés, et pour cause, ils jouaient en ce moment, avec les autres nobles, a une grande partie de cache-cache et, par mégarde, c'était retrouvé devant une petite porte, les menant vers ce jardin secret. Sur les murs bleus clair, des paysages de champs de fleurs s'étendaient, tous entourés d'un cadre en or. Au centre, trônait un clavecin, vieux et pourtant on le devinait aussi beau qu'a l'époque de sa fabrication. Il mesurait plus de deux mètres de long et un mètre de large,ainsi le rendant imposant. Sur la caisse, des dessins de paysage et de riches ornementation embellissaient l' instrument d'un blanc pur. Le dessous du couvercle représentait le chateau, avec un jardin plus ancien, différent mais tout aussi beau.
La jeune fille posa un pied sur un tapis brodé de fleurs, aux fils dorés qui s' entrelaçaient. Ils semblaient qu'après tant d'années les deux objets soient restés ensemble, des compagnons. Le jeune homme s'approcha d'une cheminée de brique éteinte pour l' éternité. Un canapé pourpre en face du clavecin appelait les visiteurs a s' asseoir. L'homme, ne résistant pas a l'appelle, se posa confortablement sur le velours, et murmura en fermant les yeux:

-Elise, jouez un morceau.

La jeune femme, sourit et frola de sa robe bleu nuit l'instrument, elle s'assit sur le tabouret et s'avança. Des feuilles de parchemin attendaient d'être lises sur un petit chevalet et Elise ne fit plus attendre. Elle scruta le morceau qui semblait n'avoir jamais été achevé. En effet, il s'arretait au milieu de la dernière feuille, et une plume, dont l'encre avait séchée depuis longtemps, était posée sur le clavecin. Elle lut les notes silencieusement, puis jetant un coup d'oeil au visage de son ami, a la fois impatient et souriant, elle débuta. Un doigt, des notes, un murmure de contentement s'en suivit. Le son s'éleva dans la pièce, clair, fragile, et Elise poursuivit glissant sur les touches, reproduisant l'humeur a la fois mélancolique et joyeuse de l'auteur. Elise s'imaginait un vieil homme, dans l'une des vastes salles de fêtes du chateau, un verre a la main et la tristesse sur le coeur. Elle entrait dans cet être qui se sentait trop vieux pour vivre dans un monde qui autour de lui festoyait, dansait, riait. Et lui, qui désirait a la fois partir loin, se réfugier dans son jardin secret, et a la fois passé de l'hiver de sa vie, au printemps, redevant un beau jeune courtisan, dansant avec toutes ses belles nobles qu'il n'aura plus jamais. Un passé révolu que cet etre aux cheveux blancs et a la peau striée par les rides, essayait de faire parvenir aux générations a venir, et cela a travers ces notes.

Lorsque la dernière note s'acheva, elle resta un long moment, les mains toujours sur les touches, dans la même position, puis se reprenant, elle prit la plume, ouvrit l'encrier qui se trouvait a coté, l'ouvrit, trempa la plume a l'interieur et écrit sur le haut de la feuille. Curieux, son ami, se releva, posa ses mains sur la caisse, son visage a quelques centimètres de celui d'Elise et lu de sa voix grave:

- Jardin secret. Vous n'auriez pas mieux trouvé. Gardons cet endroit pour nous, vous etes d'accord? Je pense qu'ici s'arrete la partie de cache-cache, nous venons de trouver la plus belle cachette, celle qui nous fermera du monde...


Elle se tourna vers son ami et sourit puis lui prenant sa main, elle se dirigea vers la sortit, essayant en vain d'oublier ce malheureux aux souvenirs heureux. Ils retrouvèrent les autres, deux hommes et cinq femmes et décidèrent tous, de sortir. Le soleil filtrait a travers les fenêtres du couloir et les nobles couraient presque, préférant jouait sous le ciel matinal plutot qu'enfermés dans les méandres du chateau. Elise était la première en compagnie de son ami Guillaume qui l'avait accompagné dans leur jardin secret. Ils rigolaient et le jeu commença. Guillaume accélera l'allure, et jeta un coup d'oeil a Elise, moqueur, celle-ci, pas démontée pour un sous, le suivit et ainsi débuta leur course ridicule. Bien sur, très vite Guillaume la distança, mais Elise n'abandonna pas. Soudain, elle entr'aperçut les portes grandes ouvertes. Loin de s'arreter, elle poursuivit, même pendant les escaliers. Guillaume était depuis longtemps en bas et l'attendait. La jeune femme les descendit très vite, peut-être trop, ce qui inquiéta son ami qui lui demanda de cesser son jeu car elle se ferait mal. Tete dure, Elise? JAMAIS! Elle ouvrit ses bras et sauta les dernières marches pour atterrir directement dans les bras de son ami qui avait anticipé la douce folie d'Elise. Elle rigola doucement, au creux de l'oreille de Guillaume, pour montrer son bonheur car ce genre de chose ne devrait jamais se cacher. Elle s'éloigna du jeune homme et ils attendirent les autres. Lorsque le groupe fut au complet, ils regardèrent autour d'eux enfin se rendirent compte de la scène qui se déroulait devant leurs yeux.

Au début, Elise ne vit rien, mis a par un garde près des portes, qui semblait mal a l'aise, hésitant. Elle questionna Guillaume qui lui aussi trouvait cette attitude étrange, ils s'approchèrent et lui demandèrent la raison de son trouble. Le soldat leur répondit d'une voix tremblante:

- L'dauphin s'fait tuer et j'peux pas l'aider!

Elise explosa de rire et se tourna prête a rejoindre ses amis pour aller se promener dans le parc. Seulement le curieux qu'était Guillaume la retint et coupa Elise dans son élan qui faillit tomber par terre. Il la rattrapa et la reconduit devant le pauvre garde et s'écria:

- Et comment ce fait-il que vous ne puissiez pas sauver votre futur souverain? Il faut le secourir!

- M'dame Beauvais instruit le prince! Il apprend a s'battre.

- Et apparemment il se fait battre, murmura, Elise ironique.

- M'dame, aidez le, vous z'êtes l'seule, allez l'encourager!

Elise ne répondit meme pas. Cela ne servait a rien de la cuisinière qui travaillait dans les sous-sol, au valet qui servait les nobles, tous savaient que jamais Elise aurait "encouragé" son prince préféré. Elle aurait plutot encouragé cette fameuse dame Beauvais! Elle posa son bras sur celui de Guillaume et murmura:

-J'espère ne rien avoir perdu du massacre, pensez vous mon cher que nous pourrons assister au combat?

-Pour sur! M'dame, c'est un p'tit peu p'us loin!


Guillaume soupira, peu fier de son amie. Il essayait depuis si longtemps de la convaincre. Elle se devait de renoncer a son inimitié envers le prince, après tout ce n'était pas de sa faute a lui s'ils étaient promis depuis leur naissance l'un a l'autre! De plus il savait que Gabriel faisait tout pour approcher la jeune sauvageonne. Il l'avait vu dans ses yeux, car ce genre de chose, sur le prince, se voyait comme le nez au milieu de la figure: il était belle et bien amoureux d'Elise. Il ne la voyait pas comme sa futur femme mais plutôt comme la femme dont il était épris et cette folle Elise ne percevait rien. Elle qui se disait femme libre qui se pavanait devant les autres, montrant qu'elle savait tout sur tout, voila que ce qui paraissait évident pour tous ne l'était pas pour celle qui pensait etre la clairvoyance même. Douce ironie.

Ils arrivèrent devant le combat. Un combat qui semblait presque achevé. Une femme, blonde, grande au regard noir, semblait prendre du plaisir rabaisser le petit écolier que semblait etre devenu le futur roi d'Ingary. Elise et Guillaume s'arretèrent a quelques mètres et Elise se permit de détailler les deux acteurs: l'une grande, fort belle a sa manière, aussi sauvage qu'Elise, bien que cette dernière le face en douce. La jeune noble admira cette femme que rien ne pouvait arreter, pas même un mur, ou un roi. Quand a Gabriel il était en mauvaise posture, et paraissait endormi ou ailleurs.
Elle demanda a ses amis:

-Selon vous, qui gagnera? Je parie sur madame Beauvais qui parait etre une escrimeuse hors-paire!

Nadine, une de ses proches amies et confidente rigola et répondit:

-Moi sur le prince! Il est vaillant et si beauuu!

- Etre beau, Nadine, n'est pas d'une grande aide pour vaincre l' ennemie, a mon avis, votre amour pour la beauté physique vous perdra! Cessez de voir l'extérieur, mais plutôt l'intérieur qui se rélève etre bien plus intéressant...Elise murmura tout en regardant fixement le prince...et bien plus révélateur sur le fond des gens...Je ne suis pas dupe.

- Personne ne l'ai Elise, alors éviter de nous faire la morale, moi-même suis plus vieux que vous, et le prince mérite un peu plus d'égard de votre personne, dit Guillaume, prenant la défende de Gabriel.

- Je ne parlais point du prince, sachez que ce n'était qu'une vérité générale, Nadine peut écouter mon conseil ou suivre son propre chemin, elle, peut décider de ses choix et de son avenir!

- Et vous non? Elise, ne faites pas l'enfant! Nous avons mainte fois eu cette discutions, mais vous ne m'écoutez pas!

Elise de rage ne répliqua rien, et le reste du groupe se tue avec elle. Elle prit de son sac son éventaille, l'ouvrit d'une main et se cacha derrière, ne désirant pas avoir affaire a son ami qui n'avait pas totalement tord. Elle était si emmurée dans ses réflexions et si bien cachée derrière son éventaille, qu'elle n'aperçut pas immédiatement le dernière coup. Ce fut Madame Beauvais qui gagna, comme l'avait prédit Elise. Les jeune amies d'Elise crièrent et voulurent s'approcher du dauphin mais Guillaume, prévoyant, les retint et cria a Elise:

- Allez voir dans quel état il est. Il ne me semble pas en bon état! Madame Beauvais y est allée bien trop fort!

Elise désorientée, scruta le prince, et était partagée entre le devoir et son envie. Elle devait aller le voir mais ne souhaiter que fuir, retourner dans son jardin secret. Elle recula de quelques pas, hésita, puis le regard de Guillaume la dissuada. Elle jura le plus poliment possible et s'approcha lentement, hésitante. Elle grimaça un peu, et s'arreta a quelques pas de l'escrimeuse, attendant qu'elle parle, lui dise quoi faire! Elise l'aiderait, soit a sauver le prince soit a le tuer. Elle était capable de faire les deux! C'était qu'elle était polyvalente la miss de la Marquise!
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Gabriel de Guerry
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeLun 20 Aoû - 1:09

Flavie avait le don de l’énerver, et pas qu’un peu. Elle le faisait exprès sans doute. Elle cherchait quoi? Des réactions, de la performance, de la présence… C’est ce qu’il devrait être prêt à offrir toute sa vie. Flavie et son franc-parler, sa façon de le faire sentir incompétent, elle réveillait le trac qu’il avait couvé toute sa vie et qui l’habitait encore aujourd’hui, par moments endormi, ou alors bien présent et pesant. Elle le réprimandait, comme un gamin. Et lui ne répondait rien, concentrant ses efforts et la colère qu’il ressentait contre Flavie dans son épée. Et cette référence à Tristan… Gabriel détestait sa façon de lui parler, du moins cette façon. S’amuser avec Tristan… Pour les fois qu’il s’écartait de ses devoirs de prince… Il fallait bien que ca tombe sur aujourd’hui!

Lorsque la lame de Gabriel fut stoppée par celle de Flavie, il tenta tant qu’il le put de reprendre le combat, de la repousser et de continuer, car le bruit des métaux s’entrechoquant lui était fort plus agréable que la voix de Flavie qui lui apparaissait plutôt comme porteuse d’affronts. Cela avait pour conséquence d’irrité davantage le prince. Gabriel le posé, courtois, galant et sérieux sentait que sa patience atteignait sa limite.
Il lui aurait bien crié par la tête qu’il le savait bien, que le but était de tuer… Parce qu’il le savait… non? Oui il en était conscient, mais jusqu’à présent, il n’avait jamais réellement considéré qu’il risquait quoi que ce soit en se battant contre Flavie. Et puis, si ce n’était contre Flavie, c’était contre un quelconque escrimeur, ou contre Tristan et dans ces cas-la, il n’y avait en effet rien à craindre… Encore en ce moment, malgré les paroles de Flavie, la menace, il voulait bien y croire, mais il ne la ressentait pas véritablement. En fait, ses esprits étaient assez embrouillés par la frustration qu’il ressentait contre Flavie, mais l’idée de la tuer, d’agir pour du moins, était difficile à concevoir et Gabriel n’y arrivait pas.

"Pour plus de renseignement, veuillez être bien attentif à ce qui va suivre."

Jamais il ne se serait douté qu’elle oserait.
Il observa attentivement les mouvements de Flavie, suivant avec une certaine aise, contrant les coups, les enregistrant dans sa mémoire par la même occasion, mais il y a une chose qu’il n’avait pas vu venir, pas avec la même ampleur disons, et c’était cette feinte qu’elle exécuta alors que lui croyait avoir compris, avoir enfin l’occasion de tou- de frapper… Il esquiva de justesse, certes, mais il esquiva, ayant venu venir le coup la fraction de seconde avant, fraction qui lui sauva peut-être bien la vie.

Il lui fallut d’ailleurs un moment pour vraiment réaliser ce qui se passait. Son épée toujours dans sa main, ses yeux suivirent la lame de l’arme de Flavie et rencontrèrent alors son ventre, percé par l’épée qui alors fut retirée par Flavie. Et c’est seulement alors que le temps sembla reprendre son cours pour Gabriel. Il respirait de nouveau et du coup, la douleur se fit ressentir, mais ce qui le préoccupait bien davantage, c’était le coup.
Le voilà le danger, la menace qu’il n’arrivait pas à ressentir quelques minutes plus tôt, elle lui coulait par les tripes, à présent, et causait l’émoi dans l’assistance. Tout autour l’on chuchotait et murmurait, l’on tentait d’avoir une meilleure vue sur le prince et Flavie, mais l’on n'osait pas approcher. Gabriel n’avait de yeux que pour son maître d’armes. Il demeura ainsi muet un instant, mais, chose étrange, sur son visage figé un discret sourire apparut sur le coin de sa bouche au bout d’un long silence. Il avait comprit… Restait plus qu’à digérer tout ça et… cesser de s’amuser.

Le prince porta sa main libre à sa blessure et comme il le put, y fit une pression. Déjà qu’il avait l’estomac vide, une perte de sang le moindrement importante le ferait sans doute sombrer dans l’inconscience. Il rangea son épée dans son fourreau, se redressa, bien droit, puis s’inclina devant Flavie. Le sourire toujours sur le bord des lèvres il prit la parole.

"Merci pour la leçon, Flavie. J’aurai de quoi m’occuper jusqu’à la prochaine…"

La colère et la frustration s’étaient envolées. Elle avait beau vraiment le rendre à bout de nerfs, elle savait ce qu’elle faisait et Gabriel savait apprécier le mal qu’elle se donnait pour lui rentrer quelques enseignements dans la tête, qu’il savait souvent inapte à ce genre de leçons.
Le sang s’était immiscé entre ses doigts, sa chemise était en grande partie trempe ainsi qu’un côté du haut de son pantalon. Il dégouttait sur le carrelage. Et pourtant Gabriel était soulagé, au fond, quoiqu’un peu sonné. Alors qu’il se remémorait ce qui venait de se passer, les coups de Flavie, l’esquive… Un combat, un vrai, ou presque, pas un jeu… Alors qu’il songeait ainsi, il devint blanc comme un drap et sentit qu’un voile tombait devant ses yeux, plongeant le monde alentour dans une sorte de pénombre irrégulière. Et c’est à ce moment seulement qu’il entrevit Élise. Il prit une longue inspiration, respirant profondément. Sa vision se fit plus claire. Il fit un pas vers l’arrière et son dos rencontra un pilonne. Bien, il s’y appuya et souffla un peu.

Elle était vraiment là… Pour lui? Non, impossible… Par hasard peut-être, pour le voir se prendre une raclée… Mouais, ce devait être pour ça… Se mit-il à songer en souriant dans le vide, puis fermant les yeux. Se laisser aller au gouffre noir qui lui ouvrait les bras était tentant… Si tentant que Gabriel en oublia de garder une pression sur sa plaie ouverte et se sentit lentement glisser le long du pilonne.
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Flavie Beauvais
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeLun 20 Aoû - 15:23

***rajout : je vous met un petit lien pour la digne mort de notre cher Prince Gabriel Sad par => ici XDDDDD pirat ***


Flavie avait ouvert de grands yeux. De grands yeux fixant ceux du prince qui avait perdu la colère que le maitre d'armes avait réussit à lui transmettre. Il se mit à sourire. Flavie se redressa, plus que surprise. Il avait compris le message qu'elle tentait de lui faire passer ? Non, impossible, elle s'était attendu à se qu'il se rue de rage vers elle, qu'il lui assène des milliers de coups avant de tenter de l'assassiner. Voilà se qu'elle aurait voulu qu'il fasse .

Sa bouche s'entrouvit, mais aucun son n'en sortit.
Allez !
Pourquoi n'attaquait-il pas ? ....
Elle voulait qu'il lui vienne dessus, l'épée tendu à la main, prêt à lui déchirer les entrailles.Elle voulait tout, préfrérait tout, tout sauf cette lueur terne dans ces yeux qu'elle connaissait que trop bien pour l'avoir de nombreuses fois provoquée.

C'est là que très rapidement, avant même que Gabriel n'ait dit un mot, elle avait comprit. Compris l'étendu de son erreur. Même si Gabriel était enfin prêt à comprendre les vrais enjeux d'un combat, ce jour là, il n'était pas prêt physiquement. Et Flavie l'avait su, dès qu'elle avait compris qu'il avait passé sa soirée avec Tristan. Et pourtant, entêtée, elle ne l'avait pas ménagée, elle l'avait délibérément surmener, et était allez même jusqu'à le blesser.


« Voyons mon prince, vous en avez connu de plus belles ! »

Plus destiné à se rassurer elle même, elle regardait horrifiée Gabriel qui reculait, pour allait rencontrer un poteau auquel s'adosser.

Flavie ferma les yeux un instant, il fallait qu'elle se contienne. Elle avait raison, cette blessure n'était après tout qu'une entaille, certes de quelques centimètres, mais une entaille tout de même, juste au dessus de sa hanche, le prince s'était déjà de nombreuses fois blessé plus gravement que cela. Cependant, il n'avait pas bu comme un trou la veille, avait manger le matin, et n'avait pas l'esprit aussi absent qu'aujourd'hui. En bref, il réunissait toutes les conditions pour que la moindre des blessures sanguignollantes le mette dans un été second. Et à voir ses yeux laiteux, c'était sûrement déjà le cas.


« Dame de la Marquise ! »

Voyant Elise avec un soupson de soulagement, Flavie s'était ressaisie, et irait se repentir de sa grave erreur plus tard. Pour l'instant, il y avait mieux à faire que de culpabiliser, et tout le monde attendait ses ordres.

« Veuillez lui parler près de son oreille, il faut qu'il entende quelqu'un près de lui. Sa blessure n'est pas grave, il faut le lui expliquer. Il vous entendra s'il n'est qu'à demi-conscient, faites tout pour qu'il ne tombe pas dans le noir le plus complet. Des mots rassurant dit avec sincérité.
Tout de suite, sinon il sera trop tard. »

Pendant qu'elle lui parlait, elle avait saisit sa lame et l'avait plantée sur le devant de son pantalon, faisant une entaille horizontale d'une dizaine de centimètres. puis, retirant l'épée, elle arracha avec ses mains le lambeau de tissu sur tous le long de sa jambe, la dénudant en partie, et se fichant pas mal des conséquences.

Le tissu dans une main, elle leva l'autre, ses cinq doigts tendu vers le ciel, ou plus exactement vers le plafond de cette gallerie. Aussitôt, cinq soldats les plus proche s'élancèrent à se signal et s'arretèrenet devant elle, attendant les ordres au garde-à-vous. Il n'y avait sur leur visage plus aucune peur vis à vis de leur commandante en chef, et attendaient ses ordres, prêt à les executer sans poser la moindre question. Flavie connaissait à tous leur prénoms sans exeption, et leur armure en métal ne l'empêchait pas de les distiguer.


« Ivan, de l'eau fraiche. »

Celui ci parti sur le champ, en prononçant un 'Bien, Chef !'. Il y avait une fontaine pas bien loin – vu que les jardins en été rempli -, et son casque serrait un parfait réceptacle. Falvie exigeait ses ses hommes obéissance et jugeotte.

« Bonn et Vladimir, je veux un périmètre d'au moins ving mètres autour du Prince. Rassurez et expliquez qu'il n'a rien de grave, on s'occupe de lui. »

« Bien chef ! »

Comme un seul homme, les deux concernés avaient tourné les talons et allaient exercer la tâche qui leur avait été confiée.
Prenant le ruban dans sa bouche, Flavie sortit son arme à feu, et avec une grande rapidité, l'avait ouverte, retiré les deux balles armant le canon, les remplaça par une unique balle confectionnée par ses soin, prise dans sa pochette pendant à ses hanches. Elle jetta l'arme dans les bras des deux derniers soldat qui restaient et enleva le plan de tissu de sa bouche.


« Morgan, occupe toi de t'écarter du toit et tire dans le ciel. Récupère la douille. Et toi, Jimy, tu t'occupe de boucher les entrées pour éviter l'attroupement ici. Ne laisse passer que le personnel. »

Encore une fois, ils saluèrent et partir sur le champ sans poser a moindre question. Ivan, le premier soldat, était revenu, son casque plein d'eau dans lequel Flavie trempa son pantalon déchiré, et rejoint Gabriel et Elise contre la colone.
Elle s'ageunouilla, sans rien dire, et souleva sans ménagement la chemise de prince, dénudant son buste. Elle enroula autour de son ventre le tissu mouillé, prennant bien garde à se qu'il repose bien sur l'entaille à droite. Après quoi, elle tendit le casque à moitié rempli d'eau à la marquise, lui expliquant, et l'encourageant d'une voix ferme.


« Mouiller votre main et mettez la sur son front. Ce garçon est brûlant de fièvre. Continuer de lui parler, c'est très bien comme vous faite »

Elle tourna la tête vers la direction qu'avec pris le soldat chargé de tiré un coup de son arme. Ce dernier venait de le faire ; la balle partit en l'air, et lorsqu'elle fut bien haut, elle explosa avec résonnance, alors qu'une fumée rouge s'en échappa, teintant le ciel de ce signal détresse.

Flavie se retourna vers le blessé. Elle avait les lèvres pincées, qui semblaient trembler, mais restaient fermées. Elle aurait du prévoir que ce n'était pas le bon jour, mais elle avait cru pouvoir ouvrit, au moins juste une seconde, les yeux de Gabriel.
Les seins avaient prient alors les traits de quelqu'un d'haineux.
Tristan. Elle se fichait pas mal qu'il est fait exprès ou pas, mais à cause de lui, le prince était en danger. S'il ne lui avait donné la stupide idée de se souler, il n'aurait pas été aussi mou, il n'aurait pas été obligé de se lever en catastrophe et de revenir le ventre vide. Certes, ce n'était pas que de la faute de Tristan, loin de là. Si elle avait considéré le prince en tant que tel, elle n'aurait peut-être pas tenté le diable. Et pourtant, elle ne pouvait se résoudre à avoir des traitements de faveur avec les fils du roi. Si elle était là, c'était pour leur apprendre à devenir des hommes, pas des chiffes molles. Mais cette fois ci, le prix à payer la terrorisait. Elle avait largement surestimer l'énergie de Gabriel en ce matin de mai. Elle avait cru qu'il avait retrouver des forces lorsqu'il l'avait attaqué, mais apparament, ce n'était pas le cas. Et s'être lourdement trompé ainsi au dépent de Gabriel lui donnait envis de vomir.

A bien y penser, le geste de feinte du futur roi avait été très mauvais. Il n'avait eut que de mauvais réflexes durant tout le combat. Elle avait vu qu'il n'avait pas su contenir sa colère. Autant d'indices qu'elle avait osé ignorer. Elle sentit ses trippes se serrer, et plongea son regard sur le corps de Gabriel.
Les remors et la culpabilité lui remontèrent à la gorge, et elle eut du mal à les réprimer. Ce n'était pas la blessure qui lui faisait peur, mais l'état de santé en général du prince. Il n'aurait pas du être aussi faible. Elle devait être en plein cauchemard. Et pourtant non.

Elle approcha sa main de celle du prince, et lui prit le poignet, vérifiant son poul, histoire de voir si elle ne l'avait pas vraiment tué. Elle le reposa, impuissante, sans soulagement même si le coeur de Gabriel ne l'avait pas laché. Elle n'était pas magicienne, et ne pouvait rien pour lui. Elle avait fait se qui avait été en son pouvoir, c'est à dire pas grand chose. Elle ne se faisait aucun doute qu'il y aurait bientôt magiciens et/ou soigneurs qui accourerait, que le soldat Jimy laisserait passer.

Les spectateurs n'avaient plus aucune espèce d'importance. Flavie s'éloigna un peu, et s'adossa à son tour contre un pilonne, juste en face de celui ou étaient Gabriel et Elise, aux premières loges.
Elise... heuresement qu'elle était là. Elle était bien la seule personne que le prince pouvait avoir envis d'écouter. Tristan peut-être aussi. Mais si ce dernier arrivait, Flavie le...
Elle ferma les yeux, elle savait pas ce qu'elle devait faire, ni se qu'elle devait faire, à part attendre.

Si il arrivait malheur au prince, elle le regarderait. Ce serait son auto-punition, car rien d'autre ne pouvait lui être plus désagréable. Et même si elle avait peur et redouttait se qui allait se passer, elle ne le quitterai pas de ses yeux noirs à un seul instant. Son soutien moral était la seule chose qu'elle pouvait lui offrir en cet instant.
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Prosper Madeye
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeMer 22 Aoû - 1:31

[Pourquoi faut-il toujours que je m'occupe de tout pffff ( un éléphant ça trompe elephant )]


"Réveillez-vous vieux snobe!"

Une voix grogna. Seulement, d'ou venait le bruit. Un pas, un silence, un soupire inaudible, et enfin une tête émergea. Il semblait que les soldats du pays d'Ys avait ravagé la pièce depuis quelques sècles. Les murs, cachaient derrière une bibliothèque plus que gigantesque, servaient d'abris a de nombreuses petites bêtes. Rats, souris, araignées...tout ce ménage, vivaient une accointances avec le véritable propriétaire des lieux qui paraissait en ce matin de printemps, des plus acariâtre. Qui donc l'avait sortit de son sommeil? Un amas de papiers administratifs bougea, tangua, puis vola, pour redescendre mollement sur le sol jonché de livres, de paperasses, de robes ainsi que de chapeaux. Une chevelure blanche se trouvait a la l'emplacement des papiers qui étaient tombés. Elle se releva, découvrant entièrement le visage du dormeur. Cette barbe grisonnante, ce teint légèrement halé, ces yeux verts d'ou jaillissait une lueur inquiétante, cela ne pouvait qu'etre Prosper Madeye, le magicien du roi et de son entourage. Une marque se dessinait le long de sa joue gauche, dévoilant un dodo bien profond. Il regarda autour de lui, cherchant la raison de boucan et aperçue enfin celle qui le grondait. Grande, assez forte, des airs de ménagères, les sourcils froncés et un regard a faire trembler une armée de soldats, Marta fraîche et disposée, réveillée en douceur, son magicien préféré.

- Marta, quel bonheur de vous voir si tot! Je suis si heureux que vous soyez la première personne qui m'adresse la parole, de votre voix si délicate, je l'avoue.

-Si tot? Savez vous au moins quelle heure il est? Pfff toute cette paperasse, qui ne sert a rien et qui nous vous empêche de dormir! Allez oust! Dépéchez vous de sortir de votre bureau que je puisse ranger!

Une nature fragile cette Marta, vous l'aviez tous remarqué! Malgré tout ce charivari, Prosper l'aimait bien cette Marta qui avait toujours le dernier mot. Une des rares personnes a prendre Prosper, pour un homme ( ce qu'il était soit dit en passant), et non pas comme un grand magicien aux puissants pouvoirs. Elle lui parlait normalement, peut-être un peu trop parfois, ne le différenciant pas du commun des mortels. Non mais! Quand c'était l'heure de se réveiller, c'était l'heure et Monsieur Madeye n'avait rien a redire point a la ligne!
Le vieil homme passa une main sur son visage, essayant en vain de sortir d'un songe plutôt agréable. Il se releva, quittant son fauteuil pourpre, soupira, dut pousser une pile de livre sur le sol pour passer, évita une lunette en or offerte par son ancien maître tué par sa propre vanité. Il faillit plusieurs fois tomber sur des vêtements en soie. Soudain son regard s'illumina, il rigola devant une Marta qui croisait ses bras, impatiente et a la fois curieuse de savoir ce qui provoquait tant d' enjouement de la par du magicien:

- Mon chapeau! Je l'avais perdu!

-Pas ranger, serait le terme!

-Tout a fait Marta! Cessez d'avoir toujours raison, que c'est agacent! Même si j'adore ça...

Prosper prit avec seulement deux doigts son chapeau plus pointu que les tours du château et aussi...excentrique. En effet, il était parsemé de petites fleurs roses et bleus...chacun ses gouts pensa la domestique qui aurait préféré se balader avec une marmite sur la tête toute sa vie plutot que de porter ce couvre-chef des plus singuliers. Lorsqu'il arrêta d'admirer son objet retrouvé, le posa sur sa tête, fier! Le chapeau retomba immédiatement mollement près de ses oreilles. Prosper arriva enfin près de Marta, qui sans un mot, tourna les talons lui indiquant clairement qu'il devait la suivre. Tandis qu'ils marchait à pas presser dans le couloir, le magicien royale se mit a fredonner une vieille chanson, apprit étant petit. Il se félicita de la connaître encore, bien que quelques parties se soient cachées dans les méandres de son esprit. Bahh, il les retrouverait!

-Marta, quel est le programme aujourd'hui?

-Ranger votre bureau...Soupira la domestique pensant déjà au travail qui l'attendait.

- Je pensais a ...mon programme?


-Et bien, je vous conseillerais de sortir faire un tour dehors...non pas parce que vous etes agaçant, mais parce qu'hier j'ai surpris Monsieur Tristan et Monsieur Gabriel qui buvaient de l'alcool comme vous buvez du lait de vache!

-Et bien? Pourquoi devrais-je aller dehors? Ils se sont endormis entre deux arbustes?

-Non mais Mademoiselle Flavie semble passer ses nerfs sur le prince, faute de pouvoir s'occupe de Monsieur Tristan!


-Je vois... En effet, il serait bon d'aller y faire un petit tour...Mais avant...vous avez un petit déjeuné a me proposer?


- Pas tant que vous aurez régler cette histoire, s'écria Marta. Ensuite nous verrons!

-Les femmes! Gromela de sa barbe Prosper en entendant son ventre crier famine.

Le vieil homme suivit les conseils de son amie et sortit sous le soleil éclatant. Les soldats tremblaient de peur en apercevant le spectacle, et il se demanda s'il devrait plutôt sauver les gardes d'une crise cardiaque, plutot que le prince de Flavie. Des deux, Flavie était le pire des fléau donc, il s'assit sur un banc, a quelques mètres du spectacle et ferma les yeux, près a dormir. Il n'avait pas besoin de voir la scène, il le saurait s'il arriverait quelque chose au prince.
Enfin le voila qui était retombé dans les bras de morphée, la tête contre l'épaule, ronflant comme un cochon. Il s'enfuit loin de cette terre, partant dans un monde nébuleux, ou des feuilles de papiers l'envahissaient. Des feuilles remplies de calcules complexes,d' alchimie ennuyante, de traités de paix inachevés et qui ne seront jamais signés. Bref l' amalgame qui tournait dans la tête de monsieur Madeye aurait fait exploser plus d'une tête. Imaginez-vous une tête d'un simple humain éclatée d'ou jailliraient une multitude d'information qui peu à peu s'écoulerait du corps sans vie. Joyeuse perspective.

Soudain, il s'éveilla, a la fois interloqué et hésitant. Une pointe dans son coeur l'avait transpercé, comment? Pourquoi? Les questions passèrent a travers son cerveau durant une demi-seconde, puis ensuite tout s' estompa, il comprit. A présent totalement réveillé, il se mit a courir a travers la place, bousculant nobles, gardes et simples domestiques. Enfin proche de la scène d'ou venait le drame, il s'arreta, analysant la situation. Flavie qui s'était adossée sur un pilonne a coté du prince qui était sur un autre. Apparemment elle lui avait fait un garrot mais cela ne suffirait pas, déjà le sang s'écoulait lentement mais trop sûrement. Il semblait dans un mauvais état. Elise, au coté du prince semblait déroutée. De sa fine main elle passait l'eau fraîche sur le front du blesser, y allant doucement bien que l'on sentait que ce n'était pas de grande joie. Elle refusait de regardait Gabriel et encore moins sa blessure, passant son temps a admirer le sol qui aux yeux d'Elise paraissait merveilleux. Sans parler de ses mots. Elle balbutiait la moitié du temps:

-Vous, vous allez guérir, votre blessure n'est absolument rien,c'est que vous faites du théâtre! Hum, vous souffrez certes...Mais tout s'arrangera, j'ai vu la blessure, ce n'est qu'une égratignure.

Selon Elise qui voyait tout en grand, "l'egratinure" du prince ressemblait a un trou béant, mais elle se tue, la parole est d'argent et le silence est d'or! Prosper comprenant que seul lui pouvait aider le prince a cet instant, il s'avança d'un pas énergique et se plaça devant Gabriel. Il lui enleva délicatement la compresse et posa sa main sur la blessure. Une lumière a la fois chaude et apaisante sortit de sa main et entoura la plaie.. Sa couleur passa du rouge orangé au jaune pale, et peu à peu, la blessure se referma, comme si les bouts de chaires se soudaient entre eux. Il prit le bout de tissu et avec, essuya le sang et rigola, devant les visages surpris des spectateurs. Il prit une des épaules de Gabriel, et s'exclama a l'intention de Flavie:

- Évitez de tuer notre prince la prochaine fois! Il est encore un peu faible...quoique...j'ai une petite idée...


Une idée dites vous? Prosper? Tous aux abris! La dernière fois que le grand magicien avait eu une idée il avait failli détruire toute une aile de château....détruirait-il une aile de Gabriel? La situation serait comique pensa Elise qui déjà s'éloignait rejoignant vite Guillaume qui de loin se moquait d'elle.
Quant a notre vieil ami Prosper, il fut assez fou pour sortir le produit miracle. Il prit une petite fiole qui ressemblait plus a un flacon de parfum plutot qu'au celui d'une potion et la donna au jeune homme en lui demandant de l'avaler d'un trait. Il le fit, et rendit le remède au magicien qui le glissa dans une poche cachée dans les nombreux replis de sa longue robe. Il jeta un coup d'oeil aux haillons que portait le prince. Pas chic du tout, comment séduire une jeune femme en ressemblant a un mendiant. Soupire agacé de Prosper, qui vous l'avez vu est un expert en séduction, n'est ce pas, Marta? Prosper toucha l'un des bout de tissu et desuite, a l'instar de la blessure, il se souda, et ainsi se recousit en deux temps trois mouvements sous les yeux apréciateurs des gentes dames.Le magicien murmura a l'oreille du prince:

- Gagner la a présent, les gestes de votre maître d'armes vous paraîtrons lents, vous possédez a présent une force digne d'un grand héros...et montrer a celle qui vous aimez ce que vous valez!

Il se retourna sans un autre mot et sourit, fier de lui et se rassit sur son banc, scrutant cette fois le combat avec attention.
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Gabriel de Guerry
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeMer 22 Aoû - 5:39

Pendant il ne sait combien de temps, tout ce que Gabriel entendit furent des voix. Des voix connues, d’autres moins, mais vaguement familières. Des murmures… On s’agitait tout au autour mais bon sang, bon sang qu’il était bien, là, immobile, flottant entre l’éveil et le sommeil, trop faible pour ouvrir les paupières, mais suffisamment fort pour penser.
Non. Trop lâche pour trouver la force de soulever ses paupières et suffisamment honnête pour ne pas se mentir à soi-même.

*Mais quel espèce de vaurien tu deviens, Gabriel…
Si seulement ce cœur pouvait s’arrêter de battre.
Quel bel héritier tu fais… Charmant certes, courtois, mais… apathique…
Si seulement ce cœur pouvait s’arrêter de battre!
Il est ennuyant non!?
Pauvre roi! Son royaume ira vite fait à sa perte!
Si seulement ce coeur pouvait s'arrêter de battre...*
"Vous faites du théâtre…"

Cette chaleur… Pourquoi subir son sort quand on peut l’accepter? La paresse? La peur? Qui sait, si ce n’est que soi-même...
Gabriel sentit que sa chute libre vers le néant avait cessée. Il remontait vers la surface, à présent, et il en ressentit un certain soulagement, se sentant moins lourd de corps et d’esprit.
C’est sur le visage de Prosper Madeye que Gabriel posa le regard en rouvrant les paupières, définitivement sortit de son inertie totale. Sans mot dire, il obéit au vieux magicien qui lui avait jadis servi de tuteur et bu le liquide que contenait le flacon qu’il lui avait tendu, pour ensuite le lui remettre et le remercier d'un hochement de tête et d'un regard qui se voulait parlant.
Cette chaleur qui avait guérit sa blessure sembla se répandre dans son corps entier, cette fois. Et bien vite, demeuré ainsi immobile assis parterre sembla long et pénible pour le prince. Il se releva donc promptement. Déjà Élise avait retrouvé sa place parmi l’assistance, Gabriel ne s’y attarda point longtemps, mais choisit plutôt de passer à l’action le plus rapidement possible.

C’était à lui-même que Gabriel avait besoin de prouver qu’il valait plus que ça, plus qu’un rêveur amoureux, paresseux qui plus est, et bien loin de l’héritier idéal que l’on croyait voir en lui.
Son regard se porta donc sur Flavie, car pour parvenir à ses fins, pour prouver qu’il valait bien plus que ce qu’il avait été jusque là, c’était par elle, qu’il devrait passer. Pas tant par la victoire et l’admiration des gens, mais par la preuve qu’il avait franchit cette étape dans laquelle bons nombres de jeunes hommes issus de la noblesse demeuraient coincés.
Il constata son adversaire en silence un moment, sérieux, puis, d’un geste rapide et bien dirigé, il empoigna le pommeau de son épée et tira sa lame hors de son fourreau, la pointe s’arrêta devant Flavie, précisément là où se trouvait son cœur, mais sans la toucher.

"Flavie, La voix de Gabriel était forte et sûre, le nom résonna dans le hall. Les yeux rivés à son maître d’armes, le prince apparaissait comme plus que sérieux, vif, et sa lame ne cillait pas. Il parla par la suite d’une voix moins forte, mais pas moins ferme, destinée spécifiquement et strictement à Flavie. me voilà devant vous en digne adversaire. Puis, chuchotant, sans du moins perdre sa conviction, il reprit cette fois avec d’autant plus d’aversion dans la voix. Je veux voir naître la mort dans vos yeux…"

Sans plus attendre, d’un pas sûr, déterminé, Gabriel s’éloigna, retrouvant le centre du hall, son esprit nulle part ailleurs sauf là, bien là, considérant Flavie comme objectif et le reste, tout le reste, comme décor. Le prince voulait reprendre en bonne et dût forme, non pas la forme de l’escrime, mais la forme d’un combat à forces égales, ou presque. Il avait beau avoir bu un breuvage qui lui donnait l’impression d’avoir atteint la capacité maximale de ses forces et être totalement présent d’esprit, reste que Flavie demeurait supérieure à lui en combat, cependant cette pensée était bien loin de démoraliser le prince. Son regard était accroché à Flavie.

"Prête!?"

Arme tendue devant lui, Gabriel se déplaçait lentement, glissant sur le plancher, les sens aux aguets, prêt à réagir au moindre mouvement de la jeune femme.

"Auriez-vous craint, par hasard, avoir mis ma vie en péril par votre manque de discernement?"

Le sombre regard de Flavie avait parlé tout à l’heure, ainsi que son silence. Gabriel était résolu à ne pas laisser tomber son élan et donc il reprit si tôt la parole en écartant ses bras un court instant, exposant son torse comme cible.

"Allez, Flavie, venez donc démontrer encore une fois combien votre épée peut se montrer sanguinaire…" Lança t-il en reprenant une position de combat.

Plus agressif cette fois, n’ayant point oublié les paroles de Flavie, soit lorsqu’elle mentionna qu’il s’était fait berner par son ami… Et puis, Gabriel avait ce désagréable sentiment que son maître d’armes en avait toujours après le jeune blond.

"Et veuillez laisser Tristan hors de cela je vous prie, c’est de mes choix et de mes erreurs dont il s’agit et s’il le faut, j’en subirai les conséquences. Sachez cependant que je me battrai, sans tergiversation aucune, et que ces conséquences pourraient éventuellement se retourner contre vous."
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Flavie Beauvais
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Flavie Beauvais


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeMer 22 Aoû - 14:34

Flavie, l'oeil alerte, vit bientôt un viel homme se pencher sur le cas du prince souffrant. Prosper Madeye et magicien royal s'occupa de le soigner, à l'aide de sa magie. Ici, personne ne se doutait de ses compétences, et dès qu'il fut arrivé, il y eut un soupir de soulagement parmis les nobles. Cependant, le maître d'armes se contenta de le regarder, sans piper mot. Il était vache de l'avoir faite attendre ainsi. Elle regarda la lumière qu'il créait. Le viel homme était de dos et lui cachait tout le 'spectacle'. Mais comme l'état du prince n'avait plus l'air de l'inquieter, voir de l'interesser du tout, c'était le dernier de ses soucis.

* Forcément, c'est facile avec un coup de baguette magique *

C'est le moment que Prosper choisit pour lui recommander de faire un peu plus attention au prince la prochaine fois. Elle étouffa un hoquet de stupeur. Propser croyait-il lui aussi qu'elle était là pour jouer à la poupée ?

« Quelle ingratitude ! S'il avait écouté la moitié de mes recommandations concernant son mode de vie, ce genre de chose ne serait jamais arrivé. »

Magrès son ton vif, elle s'était relever avec aisance et fit un signe de tête reconnaissant au magicien. Il lui aurait été bien pénible qu'il lui sorte quelque chose comme : 'désolé ! Plus de maie en réserve, repasser plus tard !', laissant le prince dans son agonie. Elle fut curieuse de savoir qu'elle serait l'effet du deuxième traitement sur le prince, soit l'idée fabuleusemenent génialissime du magicien royal.
Même si elle avait une grande confiance en ses pouvoirs et ses capacités, Flavie ne s'était jamais fait guéris par lui. Déjà, elle n'était pas dans la famille royal, et n'avait donc pas le droit à se traitement de faveurs. Mais ça allez bien plus loin ; Flavie ne s'était jamais fait guérir à autre chose que les bons soins de sa mère et à ses propores capacités de régénération que nous avons tous.Toujours, elle avait refusé la magie pour lui venir en aide. Mise à part sa mère, peu de gens savait cela. Pourtant, la raison de ce choix lui restait vague.

Ainsi, elle avait put sentir pendant des semaines la morsure de la douleur à chacune de ses blessures, jusqu'à se qu'elles soient totalement guéris. Contrairement au prince qui venait peut-être d'être sauvé de la mort – et encore ! Il faisait la comédie, c'était certain ( ! )– elle, elle l'affrontait durant des heures, des jours, des semaines entières. Loin de lui accorder un quelquonque mérite, sa mère la trouvait profondément stupide à ce niveau là. Même la jeune femme s'entêtait, et avait donc un petit appriori sur la magie. C'est pourquoi l'idée magistrale de Prosper avait tendance à la titiller un peu, voir à lui éffaucher les oreilles.

Elle n'avait pas entendu les dires chuchottés du magicien pour le prince, trop occupé à donner de nouveaux ordres.


« Merci soldats ! Rompez et reprenez vos position. »

Un homme en armure vint lui rapporter l'arme à feu qu'elle lui avait confier il y a quelques minutes. Elle la rouvrit et y glissa le nombre adéquate de balles dans l'emplacement prévu à cette effet, et avec un mouvement souple du poignet, le pistolet au long canon se 'ferma' chargé et prêt à l'utilisation. Lorsqu'elle releva les yeux, se fut pour tomber dans ceux de Gabriel, qui semblait avoir repris du poil de la bête... voir trop. Il la défiait du regard, s'était clair. Flavie écouta sans rechigner ce qu'il avait à lui dire. Quelque chose qui ressemblait étrangement à une demande de duel. Et surtout, il la menaça de mort. Du moins, elle le prit comme ça. Plus dans son geste de son épée tendu vers son organe cardique que par ses paroles. Elle ne savait pas s'il avait conscience que chacun des geste exécuter avait une signification profonde dans le monde du combat, mais décida de faire comme si.

Dans sa main, elle tenait toujours le pistolet chargé. Par reflexes il s'était braqué sur le prince au moment même ou lui, l'avait menacé de son épée. Voyant que ce n'était que pur comédie de la part du prince, elle ne se fit pas prier pour le ranger, se désarmant totalement, n'ayant pas l'air d'avoir peur de finir à son tour embrochée.

Les paroles de Gabriel résonnaient dans sa tête, et prirent leur sens qu'aux bout de quelques secondes. Voilà, maintenant c'était clair. Je veux parler de la fameuse idée de Prosper. Et cela eut don d'énerver la jeune femme.


« Prosper Madeye ! » Commença-t-elle, en ayant haussé la voix mais sans pour autant quitter le prince des yeux. « Je ne me souviens pas vous avoir demander de donner un quelquonque stupéfiant à ce garçon ! »

Elle n'était pas contente du tout, et prenait ca pour un affront personnel.

*Si vous avez une dent contre moi, j'en conviens surtout que sans vous, nul ne sait se qu'i serait advenu du Prince, mais de grâce, n'utilisé ne l'utiliser pas pour parvenir à vos fins.*

Voilà ce qu'elle aurait voulu dire. Elle le pensait si fort qu'elle aait l'impression que le message lui sortait par les oreilles. Si Prosper avait eut le don de téléphatie, il est claire qu'il aurait entendu. Seulement, Flavie ignorait tout l'étendu des pouvoirs du magicien, et supposa donc que sa pensée ne fut pas partagée.

Elle avait son regard braqué sur celui du prince. Sa respiration trahissait un état d'énervenement assez aigü. Se moquait dont d'elle ? Elle n'allait pas se laisser décontenancer ainsi, et dit d'une voix claire et audible :


« Dame de la marquise, je vous suis reonnaissante de l'aide que vous m'avez apporté, et je suis spur que le prince l'est aussi... »

Elle aurait put rajouter 'bien qu'il soit trop timide pour vous en faire part' ou encore ' bien qu'il soit trop enervé contre ma personne pour s'occuper de la votre', mais son silence en disait déjà bien assez long. Si elle avait était Elise, ce prince qui ne la remercier pas, en défiant son maitre d'arme pour regarner son honneur, elle lui aurait bien donné quelques baffes, et partirait sur le champ.
Mais elle n'était pas Elise, et elle n'irait donner aucune baffe au prince. Elle ne faisait que de le fusiler du regard. Celui ci lui demanda même si elle était prête ! Flavie était trop en colère pour exprimer son hilarité, mais ne se priva tou de même pas pour laisser place à un sourire carnassier, sans répondre. Elle n'avait toujours aucune arme dans ses mains, mains qu'elle avait d'ailleurs croisées n'ayant pas l'intention de faire le moindre geste, et le prince avait commencé ses déplacements. Même s'il avait l'air bien plus présent et arlerte qu'au début de cet entrainement, Flavie n'en fut pas enchantée. Elle se contentait de répondre aux questionx du fils du Roi.


« Apparement oui » Avait-elle dit, en baissant les yeux vers sa jambe dénudé.

Elle s'était fait assez de soucis pour pouvoir ce déchirer son beau pantalon. Braquant son regard à nouveau vers le prince, et rectifia.


« ... Par votre manque de discernement. »

Elle avait adopté un ton plat, où l'on répond par obligation, sachant que son interlocuteur est un supérieur. Lors des entrainements, elle perdait la notion de qui était supérieur à qui, mais là, elle avait la vision des choses bien nette. Son prince lui posait des questions, et elle lui répondrait. Autant de fois que celui ci lui demanderait, mais n'amorçait toujours pas le moindre mouvement vers ses armes.

« Mon épée sanguinaire comme vous dites, ne vous montrera rien du tout. »

Clair net et précis, elle n'avait apparement pas envi de s'étendre sur le sujet. Etait-il en train de la traiter d'assassine ? De sans coeur ? De traître ? Même si cette épée pouvait être sanguinaire, elle ne l'était que lorsque les circonstances l'obligeaient. Elle fut blessé profondément que quelqu'un puissen croire qu'elle n'était qu'une bête féroce et sans vérgogne. Et bien plus blessé encore que se fut un prince et élève dont elle avait la charge qui pensait cela. Ce prince était la personne la plus ingrate qu'elle n'est jamais rencontrer – même si avec Flavie, tout le monde était ingrat-. Gabriel n'en avait pas finit, et la sermonait vis à vis de Tristan.

Elle fit semblant de s'éttoufer, comme si elle avait avaler une arrête de poisson.


« Ai-je seulement cité le nom de Tristan ? Maître magicien, il semble que votre patient n'est pas tout à fait guéris, malgrès le remarquable stimulant que vous lui avait offert. »

Certes, Gabriel avait visé juste, mais elle n'allait quand même pas l'avouer sur un plateau ainsi. Et puis ce 'ces conséquences pourraient éventuellement se retourner contre vous.' était tout sauf approprié. Ici, c'était elle qui entrainait. C'était elle qui avait le droit de sermoner ses élèves. Et jusqu'à nouvel ordre, elle était le maitre, et Gabriel l'élève. Et celui ci avait tendance à oubliait qu'il était ici pour apprendre.

Elle décroisa enfin les bras, et put enfin lui dire ce qui lui brûlait la langue, vu que Gabriel avait l'air d'en avoir finir avec ses remontrances et ses insultes les plus aiguisée. Son ton avait prit une teint monotone, celle derrière laquelle se cachait tous les sujets d'un Roi. Celle qu'elle prenait surtout par pur irronie.


« Ivan ! » Le soldat arriva sur le champ, au garde à vous. «  Notre prince semble avoir très envi de tuer quelqu'un, vous m'excuser si je vous est choisit pour cette pénible tâche. Vous pouvez à votre aise déchirer le tissu sanguin de votre prince car il a un remède très efficace envers et contre tout » En désignant le magicien d'un regard respectueux « par contre, si vous le faite, même pour tenter de lui faire rentrer quelque chose dans la tête d'une importense capitale, il se relèvera avec vigueur, et aura une envie irrestistible de vous dire des propos blessants et dévalorisants ainsi que de vous pourfendre. Mais n'ayez crainte, c'est un homme généreux, il vous fera un cercueil approprié. »

Son regard noir toujours posé sur celui de Gabriel, elle ne bougeait pas un sourcil, contrairement à Ivan qui ne savait aps trop quoi faire. Apparement, il n'y avait que Flavie ici pour avoir assez de courage pour porter un coup à son Prince. Et sans cet entrainement, que se passerai-t-il lorsqu'il sera en plein champ de bataille ? Des magiciens seraient toujours derrières lui en train de lui faire une protection de magie, et en train de le droguer pour qu'il devienne tout à coup un as du combat ?
...
Pourquoi personne ne comprennait Flavie ? Pourquoi personne ne tentait de comprendre Flavie ? N'y avait-il sur cette terre en dehors de ses valeureux soldats que le Roi qui lui accorda la moindre confiance ?
Le message du prince était clair, il voulait se battre pour se battre, et non pas pour apprendre. Bien, si tel était les désir du prince, elle n'avait d'autres choix que de se plier à ses désirs.


« Bien. J'ai saisi le message. A vous de saisir le mien : l'entrainement est terminé. Et je ne suis là que pour vous entrainer, et non pas pour vous apprendre la rancoeur, la rage et les envie de violence vengeresse. J'ai fini de vous instruire pour aujourd'hui, cela tourne en eau de boudin. J'ai mis à votre disposition Ivan, un homme de valeur en qui j'accorde toute ma confiance, comme à chacun de mes hommes, si vous voulez déverser votre hargne, faites le contre sa cuirasse de fer.
Quand à votre proposition de combat, je me permet de décliner. Je ne doute pas une seconde des miracles que peut accomplir votre magicien personnel, et suis souvent aux premiers loges pour le voir à l'oeuvre. Vous vous imaginez donc bien que jamais je ne mettrai ses capacités ni ses fioles et ses idées en questions. Je n'ai donc pas besoin de me mesurer à vous qui avez bu un de ses breuvages pour en découdre.
Par ailleurs, je ne puis, accepter un duel envers mon Prince Royal car cela mettrais sa vie en péril. Et ne tenant pas à se qu'il meure de ma main, ni de celle d'une autre d'ailleurs, je ne peux que refuser, même si vous n'aviez avaler aucun stimulant. »

Elle n'avait pas tout à fait tors, mais n'avait jusque là jamais refuser un duel, quelqu'un soit la personne qui le lui avait lancé. Elle ne voulait pas que sa mère est une fille qui ait tenté de tuer un des Princes. Mais cette fois ci, elle voulait bien renoncer à un peu de son honneur pour préserver celui du prince, qui était mille fois plus important pour ce royaume. Bien consciente de l'enjeu, elle sortit enfin ses armes. Une épée dans chaque main, les deux lames venaient de leur fourreau noir. Elle ne toucha ni à l'arme à feu, ni au sabre dans le fourreau en cuir marron.

« Comme il n'est pas coutume de refuser quoi que se soit au Prince, et vu l'état de tension dans lequel vous vous trouvez... »

De toute manière, la règle était claire. Elle n'aurait accepté que si le prince avait été dans des bonnes conditions, même si elle venait de dire le contraire. Le contenue de a fiole pouvait faire des merveilles, mais n'avait certainement pas rempli le manque de sommeil du prince ni son estomac vide. Jamais Flavie n'accepterai le moindre duel aavit quelqu'un qui n'a pas possession de tous ses moyens psysiques et psycologiques. Avec un mouvement qu'elle n'avait encore jamais fait auparavant, un mouvement qui lui l'attrista beaucoup, lui arrachant le coeur, elle jetta les deux lames aux pieds de Gabriel.

« ...Je déclare forfait, mon Prince. Chacun de mes duel sont une lutte à mort, et je n'ai nis l'envis de perdre ma vie ainsi, ni l'envis de vous faire perdre la votre. Vous avez gagné, Prince Gabriel. »

Voilà. Peut-être que Sa Majesté le Prince était satisfaite à présent. Flavie Beauvais, elle, avait le courage d'être claire. Elle n'étais pas du genre à accepter pour ne pas refuser, et de se battre qu'à moitié ensuite comme l'aurais fait le commun des mortels en face de leur prince. Jamais elle n'aurais cru que Gabriel l'aurait poussé à cela, il était vraiment entété. Jamais elle n'aurait cru qu'elle dusse rajouter ces derniers mots qui lui arrachait la langue et son âme, mais qui étaient obligatoire en cette situation. Pire que de déclarer forfait, pire que tous ce que l'on aurait put lui infliger :

« Si vous jugeait mes compétences pour votre entrainement innaptes, veuillez en référez à Son Altesse Royal, qu'il me déstitue de mes fonctions au plus vite. J'aurais été honoré de vous avoir servi pendant ces longues années. »

La dessus, elle baissa l'échine, saluant Gabriel. Les mots qui suivirent furent les seuls de toute cette conversation qui sortait vraiment du coeur de Flavie, sincères.

« Ma présence n'étant donc plus requit en ces lieux, je me retire si vous me le permettez. Sachez juste que votre solidarité envers votre ami Tristan et votre foix retrouvée sont admirables.
Mais ne confondait plus l'intention et l'envis d'oter la vie... »

La dessus, elle se releva sous les chuchottements, sur le point de partir comme elle l'avait laissé entendre. Elle jetta un regard à ses lames aux pieds de Gabriel, et pinça les lèvres.
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Gabriel de Guerry
Prince d'Ingary
Gabriel de Guerry


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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeJeu 23 Aoû - 2:50

Chacun de ses mots l’emplissait d’une colère grandissante. Contre qui? Flavie sans aucun doute, mais lui-même également. Haine et désarroi, toujours et encore, et l’envie de tuer comme l’envie de pleurer. Et alors qu’elle trouvait les mots justes, lui les perdait complètement, tous.

Un tic nerveux, le temps d’une demi-seconde, agita un côté du visage du prince lorsque Flavie s’adressa à Élise, mais Gabriel ne la regarda pas plus pour autant. La remercier… Il devrait plutôt la féliciter oui, pour son courage, soit celui d’avoir daigner s’approcher de lui. L’épreuve semblait ardue, pour Élise, pénible même. Et ce n’était pas par bonté mais bien par obligation qu’elle était venue. Gabriel se haïssait d’éprouver pour elle ce qu’il avait au fond du cœur, et il la haïssait elle sûrement autant qu’il l’aimait.

Tristan, qui d’autre. Gabriel ne dit rien et s’en retint, de toute façon en ce moment, la moindre de ses pensées lui donnait l’impression que l’unique façon de la traduire était par les actes. Elle le savait comme il le savait. Ils connaissaient Tristan tous deux, son goût pour le jeu, souvent dangereux et inconscient, et n’étaient pas sans savoir qu’il était le seul ami que l’héritier pouvait véritablement aimer au point de le défendre. Mais Gabriel ne défendait pas Tristan, même s’il en avait l’air, c’était son honneur qu’il défendait. Tristan n’avait pas besoin de défense, il ne l’influençait pas comme ils semblaient nombreux à le croire. Gabriel savait faire des erreurs, lui aussi, il savait ignorer, le temps d’une soirée, l’importance de son nom. Cela n’avait rien de très sage, mais l’important était l’idée d’influence et de choix, bons ou mauvais, ils étaient siens. Et puis Flavie avait cette façon de s’adresser à Prosper, parlant de lui, Gabriel, comme d’un garçon, justement, qui ne faisait rien par lui-même, qui allait selon la volonté des autres, automate, obéissant et naïf comme un chien.

Les doigts de Gabriel se crispèrent sur le pommeau de son épée lorsque le soldat se présenta devant lui sous les ordres de Flavie. Pourquoi agissait-elle ainsi? Toujours à le ridiculiser. Ou alors se ridiculisait-il lui-même? Non, ce qui frustrait Gabriel, c’était cette impression de constamment agir sottement lorsque avec son maître d’armes, elle le remettait à sa place comme nul autre. À ses yeux, faire partie de la famille royale ne semblait l’excuser en rien. "Flavie est là pour votre bien, mes fils", leur disait le roi.
Peu importe, Gabriel n’en pouvait plus de demeurer là, planté au beau milieu du hall, cible de tous les regards, tous ces curieux n’attendant qu’une suite excitante pour bavasser davantage à son sujet. Il avait perdu toute sa concentration et seul demeurait ses yeux rivés à Flavie, mais son épée perdit sa hauteur et son assurance, il s’était redressé de biais, lame pointée vers son adversaire mais touchant le sol. Il ne se battrait pas contre cet homme. Dès l’instant où Flavie s’était expliquée, Gabriel avait renoncé au combat.

"Par ailleurs, je ne puis accepter un duel envers mon Prince Royal car cela mettrait sa vie en péril." Il n’avait donc rien apprit, et eut le sentiment qu’il n’apprendrait jamais rien. Et voilà qu’elle lui remettait aussitôt son statut de Prince sous le nez. Ne jamais refuser quoi que ce soit au prince… Condamné à demeurer sain et sauf, et satisfait de l’être? Il était tout sauf satisfait et, tout compte fait, ne l’avait jamais réellement été.

Muet, toujours la main ferme sur son épée. Il baissa les yeux vers les deux épées jetées par terre et les fixa un long moment. Puis, sans relever les yeux, laissa tomber la sienne entre les deux autres en un bruit qui déchira les chuchotements, les réduisant au silence complet. Gabriel se fichait bien de la légitimité de son geste mais, de toute façon, l’on ne pouvait rien refuser au prince n’est-ce pas? Alors il changeait le règlement, là maintenant s’il le fallait. Le combat était nul.
Sans plus attendre, sans un regard pour qui que ce soit, la mâchoire serrée et les poings fermes, Gabriel quitta le hall d’un pas allongé et rapide. Il dépassa Flavie et disparut en tournant un coin, s’engouffrant dans un couloir, bifurquant de nouveau, empruntant un escalier en colimaçon dissimulé dans un recoin sombre pour finalement aboutir à l’étage du dessus, fort plus tranquille que le rez-de-chaussée. Il poursuivit son chemin, marchant d’un pas plus modéré, et lorsqu’il emprunta encore une fois un nouveau couloir, il tomba nez à nez avec la reine. Elle devait bien être l’une des seules qui n’eut pas assisté à la leçon…

En voyant son fils planté devant elle, l’air tourmenté comme elle ne l’avait vu depuis longtemps, Délia parut inquiète et attristée. Que pouvait-elle bien faire pour Gabriel si ce n’est de le laisser fuir loin de ce qui semblait avoir causé son mal? Il avait des choses à régler avec lui-même, c’était évident. La reine, sans un mot devant son fils au regard fuyant, s’approcha doucement de lui et, posant une main sur sa nuque et l’autre dans son dos, l’étreignit brièvement, apposant sa tête contre l’épaule du prince. Elle soupira, se sentant impuissante face aux états d’âmes de son fils, puis défit son étreinte et lui sourit tristement. Gabriel pose son regard sur les yeux de sa mère, se pencha et l’embrassa sur la joue, avant de continuer son chemin. Chemin qui s’arrêta face à une porte derrière laquelle il disparut.

Aussitôt seul dans sa chambre, Gabriel souffla, enfin, et se calma. D’un pas lent, il alla ensuite vers une des hautes fenêtres et s’y posta. La fenêtre en question donnait sur l’arrière du château, sur les jardins qui semblaient infinis. Les bras pendant de chaque de chaque côté de son corps de nouveau lourd de fatigue, son regard sérieux se perdit au loin, alors que son esprit lui se mit à la tâche de démêler un flot de pensées.

[pour la suite euh... scratch bah tu peux clore ou... bah fais comme tu veux... Rolling Eyes ]
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Flavie Beauvais
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MessageSujet: Re: entrainement : retard inaxeptable   entrainement : retard inaxeptable Icon_minitimeSam 25 Aoû - 20:32

Flavie avait les yeux rivés sur le sol, regardant ses deux lames couchées sur les dalles, aussi inofensives qu'un nouveau né. Elle ferma les yeux, résignée, et amorça un demi tour, faisdant voler ses cheveux blonds derrière elle, mais quelque chose la stoppa dans son élan. Elle rabattit vivement les yeux sur la main de Gabriel, qui avait laché son arme, et dans un son aigü de métal, tomba sur le sol, rebondissant tantôt sur le pommeau, tantôt sur la pointe de a lame.

Le Prince avait choisit. Il n'y aurait pas de gagnant. Ou plutôt, pas de perdant. Gabriel avait du réfléchir avant de se désarmer, au moins autant que l'avait fait son maître d'armes.

Elle n'eut pas le temps de dire quoi que soit, et avait tenté sans résultat de capté le regard fuyant du prince avant que celui si ne la frole, soulevant un courant d'air derrière lui. Le tourment qui s'était saisit de lui était bien trop lourd pour que Flavie n'ose dire quoi que se soit. Elle se contenta de regarder le dos du prince s'éloigner, à grande vitesse.

Si le visage de Gabriel était fermé, celui de Flavie s'était ouvert. Ses sourcils n'étaient plus froncés, et un sentiment de paix semblait s'être installé dans ses traits fins et relachés. Sur ses lèvres, on pouvait même y voir un sourire, un sourire qui voulait dire beaucoup de chose à la fois.

La foule s'était tut, et se semblait pas avoir compris la moitié des évènements qui s'étaient passés en ces lieux depuis ce matin. Les nobles restèrent encore quelques instants, médusés, tentant vainement de remettre leurs idées en place. La jeune femme en profita pour se placé là où était précédement le prince, et se pencha pour ramasser l'épée que celui ci avait fait tomber. Elle la regarda longuement, la faisant glissé entre ses doigts. Son sourire ne se décidait pas à partir, malgrès le froncement de sourcils qu'elle eut l'espace d'un instant.


« Tout va bien, Mlle Beauvais ? »

C'était évidement Ivan, qui d'autres à part un de ses soldats aurait put voir l'expresision fugitive du mécontentement sur le visage de son chef ?
Par ailleurs, lui comme tous les soldats guerrier faisait une différence entre l'appellation par le nom du maitre d'arme ou par son statue. Lorsque Flavie donné des ordres, elle était son chef, son commendant. Et lorsqu'elle était une femme, fille de noblesse, ils s'appellait Mlle Beauvais. Le plus étrange, c'est qu'il faisait tous cela, sans que jamais Flavie ne leur eut demander quoi que se soit. Peut être voulaient-ils ainsi montrer leur reconnaissance envers cette femme, et envers ce chef, qui leur accordait plus d'attention qu'ils n'en avait jamais eut de leur précédent commendant. Flavie n'était pas du genre à envoyer ses hommes aux combats tant qu'elle ne savait pas tous d'eux, et ainsi, les pertes que l'empire subissait lui était tout aussi difficile que si il s'agissait d'un ami à elle qui disparaissait. Et nombre de soldats lui en étaient reconnaissant.

La jeune femme posa un regard réconfortant sur la garde, en hocahnt la tête. Bien sûr qu'elle allait bien. Et elle 'naurait jamais put s'en sortir aussi facilement que cela. Elle devait beaucoup au prince et à sa réaction. Conçant l'arme princière sous un bras, elle tappa ses deux mains ensemble, plusieurs fois, tant et si bien que Ivan se joignit à elle, ainsi que tous les garde ici présent. Bientôt, les nobles qui connaissait quelques rudiement des armes se mirent aussi à applaurdir, et bientôt, se fut une avalanche d'appaulissement qui remplir l'atmosphère, pour le spectacle, pour le combat, pour la démonstration de magie, pour tous se qui s'était passé depuis le début de la leçon.

Le sourire toujours pendue aux lèvres, Flavie s'arreta en dernière de frapper des mains, le regard dans le vague. Même si en coutait à tous les deux, le prince tout comme elle aurait quelque chose à tirer de cette expérience.

Elle empoigna l'épée, avec laquelle elle souleva brusquement les deux siennes, les faisant valbinguer en hauteur. Arrivées au sommet de leur trajectoire, elles retombèrent à la verticale, et furent acceuillient par deux fourreau noirs qui les englouttit sans difficulté.
Quelques soldats eurent un rire jaune, se maudissant d'avoir eux même essayer de ranger ainsi leur lames aux périls de leurs doigts.

Flavie garda l'épée de Gabriel à la main, ayant bien l'intention le régler le petit problème qui la mécontentait. Elle ignorait depuis combien de temps cette épée n'était pas passée entre ses doigts, mais elle avait milles retouches à avoir. Normal que le prince ne puisse pas montrer toutes l'étendus de ses capacités avec ce... truc. Elle comptati bien allait de ce pas lui apporter quelques modifications, en espérant que son altesse le prince ne lui en veuille pas trop.


*Il n'avait qu'à pas laisser trainer ses affaires ! *se dit-elle comme si elle n'avait rien à voir la dedans, en réprimant un éclat de rire.

Bien décidée, et prit à son tour le chemin de la sortie de cette gallerie, devenue bien ininteressante depuis le départ de Gabriel.

(voilà ! fini ! en tout cas moi être partie ^^)
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