Un rodeur dans une auberge...

Magicien Nombre de messages : 4 Age : 32 Date d'inscription : 24/09/2007

En ce mardi soir, la nuit était noire et il reignait un vent faible mais present.
Dan était assit dans l'auberge du Poisson-Chat, cela faisait plusieur heures, installé en face du même verre a moitié plein d'eau. Enrobé d'une cape noire epaisse qui cachait tout son corps et d'une capuche noire aussi qui couvrait sa tête, on ne voyait de lui que ses yeux, brillant d'une lueur bleuté mais claire.
Depuis les quelques heures qu'il était là, une bonne dizaine de personnes était venu puis repartit sans que Dan, sous les regard percistant et interogateur du barman, ne fasse aucun geste, fixant son verre d'eau.
Un frisson parcourus son dos musclé quand la porte s'ouvrit.
Il avait un pressentiment par rapport à la personne qui venait d'entrer, quelques choses emmanait de cette personne faisant penser a Dan les prochaines choses qui allait se derouler dans les prochaines minutes.
Dans un mouvement calme et furtif, et en prevention de ce qui allait se produire, il posa sa main sur son épée posé à côté de lui sans pour autant decouvrir son corps.
Dan savait ce qui allait se passer ce soir, mais vous, le savez vous.....

Future reine d'Ingary Nombre de messages : 85 Date d'inscription : 28/07/2007

-Une pièce le pain, une pièce!
- Ma petite dame, ca vous tenterait de belles pommes bien rouges, de mon jardin!
- Hey beauté, du poisson!?
- Rustre...
- Il reste encore quelques macarons dans...
- Où? Où?
Accourir, suivre l'odeur particulière qui emplissait les rues. La jeune femme, suivant son nez, guide de senteur, marcha d'un pas rapide, ne désirant pas perdre les dernières traces de macarons. Ce genre de chose, plus précieuse que l'or, Elise devait s'en procurer en secret, les garder dans des coffres forts et en manger a chaque fois qu'on la contrariait, meilleure réconfort n'existant pas sur cette terre. Et voilà, que ces petites merveilles sorties tout droit d'un four, l'attendaient, l'appellaient: "Elise, Elise viens me croquer!"Et oui! Qui d'autre qu'Elise la gourmande pouvait courir après un macaron? Personne et la jeune femme, bien que caché derrière Maria Delisea Quelse, ne cessait de penser a ces bons macarons....un délice divin a porter de main des humains... Elle arriva devant une auberge, l'auberge du poisson chat. Elle haussa ses épaules surprises par le nom peu attrayant et se demanda si son nez ne s'était pas trompé....Mais non...alors ces macarons étaient peut etre au poisson...ou au chat! Et bien, autant goûter de nouvelles saveurs, n'ayons pas peur, Elise sourit et ce sourire se déforma en une grimace comique. Elle fut doublée par un groupe de bambins qui entrèrent dans l'auberge entre les jambes des grands citoyens, trop imposant pour d'Elise. Elle-même aurait pu leur passer entre les jambes mais elle se contenta de se cacher dans un coin et d'entrer lorsqu'ils furent sortis. Évitons de se frotter a pareilles terreurs. En effet, au combat au corps à corps, elle aurait vite été éjectée, et même si un macaron valait une petite blessure, il ne valait pas la mort. La courageuse, mais cette fois peu téméraire jeune femme s'engouffra donc dans l'auberge et suivit du regard le groupe d'enfants qui s'était précipité vers les cuisines et ressortait, une assiette des victuailles aux mains, les yeux pétillant de bonheur. Elise, doucement, s'approcha d'eux et avec un regard de petit chien battu demanda un macaron, qu'ils lui donnèrent avec hésitation...ce genre de chose était sacré...mais acceptèrent finalement, parce qu'elle était jolie et avait l'air gentille. La jeune femme fière d'elle et de son charme irrésistible, pensa-t-elle, les chevilles enflant légèrement n'est ce pas, se dirigea d'un pas conquérant vers une table. Problème de dernière minutes...Plus de table libre! Partout, hommes et femmes bavardaient, criaient et gesticulait, s' accaparant les lieux. Au loin, proche d'une fenêtre, une table paraissait libre, du moins presque. Un homme, qui paraissait bien plus agé qu'elle, semblait sur ses gardes, non loin de craindre qu'il lui arrive un malheur, elle s'approcha et s'assit sans en demander la permission à l'inconnu. Ce dernier, étrange, était muré dans son silence. Elle posa un regard interrogateur sur sa main posée sur son épée et sur sa capuche, cachant soigneusement son visage et son corps, mais ne pipa mot. Curieuse comme une pie, Elise, inéchangeable, murmura:

-Il n'est guère polie de cacher son visage étranger. Je ne t'ai jamais vu ici...

Une entrée en matière digne d'Elise. A n'en point douté elle fonçait, un peu trop au gout de ses proches. Son attitude suicidaire aurait pu lui valoir quelques soucis, mais touchons du bois, la chance suivait son ombre, l'aidant a vaincre sa curiosité maladive qui un jour lui ferait défaut. Que ce jour n'arrive jamais, car si la chance l'abandonne et que Gabriel, le prince n'est pas la pour récupérer l'affaire, Elise ne sera plus des nôtres. La jeune femme, ignorante du danger qu'a chaque seconde elle côtoyait, posa ses coudes sur la table, attaqua son macaron, gourmande, et surveilla du coin de l'oeil son interlocuteur, dont elle attendait une réponse digne de l'intérêt qu'elle lui avait témoigné.

Magicien Nombre de messages : 4 Age : 32 Date d'inscription : 24/09/2007

Un seul eclat bleu se fit voir, un seul point bleu apparut sous la capuche, percant, fixe. Un unique oeil regardait la jeune fille assise en face de lui.
Il entendit alors la voix de la jeune femme:

Il n'est guère polie de cacher son visage étranger. Je ne t'ai jamais vu ici...

Dan retira sa main de son épée, la replacant sur la table avec l'autre soutenant sa tête, les coudes posé sur le panneau de bois.
Il fixa la nouvelle venue puis dit de sa voix grave:

La politesse est un mot...

Il sourit, un sourire invisible dans l'ombre de sa capuche, restant les yeux braqué sur la femme en ace de lui, un seul visible.
Il dit alors d'un ton calme et de la même voix grave:

Et alors? Si vous ne m'avez jamais vu, quelle conclusion en tirez vous?

Il resta le regard posé sur la femme, sans ciller, son oeil eclatant d'un bleu clair et limpide, un sourire invisible posé sur ses lèvres. Elle semblait attendre une reponse, il lui avait donné une reponse. A son tour maintenant de parler...

Élémentaliste Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2007

Pas possible. Elle en était arrivé à se ballader la nuit noire, d'où elle ne voyait pas grand chose, et le chat avait encore disparu. Où avait-il bien pu aller! Ce n'était pas dans ses habitudes pourtant de partir sans demander son reste! Belldandy courait dans la rue, en implorant au vent de l'aider. Pourtant, il ne lui répondit pas. Courant le plus vite possible pour ne pas tarder dans une ruelle sombre, la jeune femme remarqua une queue touffu qui lui rappelait vaguement quelque chose. Le chat! D'un bond, Belldandy rentra dans l'auberge d'où le chat avait décidé d'explorer. Mais, quand elle entra brusquement. Il n'y avait pas de trace de l'animal et la plupart des personnes présentent la regardait surpris que quelqu'un rentre aussi brusquement dans l'établissement. Debout, devant la porte, Bell s'était soudainement arrêtée et affichait un regard désolé, et meurtri de honte. Le chat allait le payer! En parlant du chat, ce ne serait pas lui qui serait à côté d'un groupe de deux personnes qui discutaient. D'ailleurs l'animal, non sans gêne, grimpa souplement sur la table et se mit à ronronner, en même temps de se coucher avec une expression de délice intense. Quoi de mieux que de déranger des humains, en étant d'un sans gêne à tout épreuve!Belldandy s'approcha de la table doucement, les regard ne la suivaient plus, et d'une voix faible dit :

- Euh...Désolée, mon chat m'a échappé!

Presque malgré elle, Belldandy utilisa son pouvoir pour sonder l'âme de ses personnes. Si elles étaient malveillantes, elle ne s'attarderait pas. Mais leurs ailes ne révéla pas grand vice qui lui soit néfaste. La jeune femme prit quand même son chat. L'un deux parla.

Magicien Nombre de messages : 4 Age : 32 Date d'inscription : 24/09/2007

Dan regarda alors un chat plutôt touffu monter sur la table et s'allonger ce qui coupa la conversation.
Une jeune femme qui était entrée en trombe dans l'auberge et qui avait attirée en une seconde toute l'attention présente ici. Dan évitait cela de beaucoup et le fait qu'elle est fait ça n'était pas vraiment.... pratique.

Caressant doucement le chat, il vit la jeune femme arriver et s'excuser avant de le prendre dans ses bras, le chat n'en avait pas vraiment envie au bout du compte.

Sans prévenir, le pouvoir d'empathie de Dan s'activa et le prévint que quelqu'un le sondait, en une fraction de seconde, les effet d'un pouvoir de ce type furet annulé sur lui.

Dan prit la parole le premier, laissant de côté la petite conversation d'avec la première inconnu pour un peu plus tard. Sa voix grave et insondable se fit alors calmement entendre des deux protagonistes:

Ce n'est rien, les chat sont très... volage.

Élémentaliste Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2007

Belldandy afficha un regard d'excuse des plus minables, et en son fort intérieur se trouva très ridicule. Le chat gigotait dans tous les sens et menaçait de s'échapper une nouvelle fois. Seulement, Bella n'était pas décidée à le laisser s'enfuir. Il y a des moments où de la carpette de chat- pourrait la venger de tous les malheurs que lui créé l'animal. La jeune femme observa un instant le jeune homme en face d'elle et se rendit compte qu'elle ne l'avait pas réellement sondé. En effet, elle en avait eu l'impression mais n'en avait gardé aucun souvenir, contrairement à la jeune femme qui se trouvait avec le jeune homme. Belldandy trouva celà très bizarre et voulut ajouter quelque chose à ce sujet quand l'horrible matou choisit ce moment pour planter ses griffes dans la main de la jeune élémentaliste. Une douleur aigue parcourut le dos de la main de Belldandy, qui lâcha précipitement le chat en poussant un cri de surprise et de douleur. Le chat vint se blottir près des jambes de la jeune femme qui n'avait pas encore parlé et se mit à faire son lèche botte en ronronnant et en se frottant contre les jambes de celle-ci, tout en regardant d'un air narquois sa maîtresse.

Une envie irrésistible de donner un coup de pieds au matou vint en Bella, mais elle se retint.