Le pays d'Ingary
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 Elise de la Marquise

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Elise de la Marquise
Future reine d'Ingary
Elise de la Marquise


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Date d'inscription : 28/07/2007

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MessageSujet: Elise de la Marquise   Elise de la Marquise Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:32

[finalement je l'ai mise]

I. Identité

Prénom(s) & Nom :Elise, Jane, Rosaline de la Marquise.

Date de naissance (nous sommes en 1827)
: 8 novembre 1811

Sexe : feminin

Âge : 20 ans

Lieu de Naissance : Les hauts de Méandres

Lieu d'Habitation : La famille d'Elise étant très riche la demoiselle possède une première résidence à Kingsbury. Celle-ci se trouvant en face de la prestigieuse bibliothèque et a quelques rues des boutiques se trouve dans un endroit tout a fait charmant. Entourée par un jardin somptueux on dit qu'il a été crée par les paysagistes du roi lui meme. Pour acceder a l'entrée, deux immense escaliers formant un demi-cercle, se rejoignent devant des portes immenses, en chêne. Le hall, au mobilier ancien, aux miroirs ornés d'or, dévoile la richesse de sa famille. La pièce mene au salon, la ou la famille prend le thé, se repose ou recoit les invités, mais aussi a la salle à manger jointe aux cuisines. Le second étage comporte la bibliothèques ainsi que la chambre de ses parents, celle des invités, la sienne, celle de sa dame de compagnie et en dernier sa servante préviliégiés comparer au autres qui vivent dans une sorte de grenier aménagé, au dernier étage.

Elise de la Marquise Dessinchateaubr8


Sa seconde demeure leur sert principalement l'été, lorsqu'il commence a faire beau et ou sortir de chez soit dans la campagne n'est pas un calvaire pour des nobles. En effet, elle se trouve près de la vallée des Méandres qui relie Halle-Neuve et les Hauts de Méandre. Dans un paysage sauvage, la famille d'Elise est parvenue a crée un petit coin de paradis. Quasiment entouré par un lac profond et très vaste, Elise et ses soeurs vont souvent y faire un tour de barque. Celui-ci est lui-même entouré par une dense foret, ce qu'Elise adore, vu qu'elle se sent couper du monde. La résidence n'est pas aussi grande que celle de Kinsbury mais elle possède un charme singulier dont Elise est tombée amoureuse des qu'elle la vue. Près de la maison se trouve les écuries, la ou se trouve Sheitan, le cheval de la jeune femme. L'intérieur est plus simple, aucun déploiement de magnificence, juste une beauté simple, agréable a la vue.

Ses pouvoirs
: aucun

II.Caractère:

Ne vous frottez jamais, ô grand jamais, a Elise de la marquise, vous pourriez y perdre la vie. Plus versatile et énigmatique que la demoiselle, impossible! Prenez garde, ne vous prenez pas a son jeu auquel elle met tant d' ardeur a créer. Elise a une confiance en elle des plus singulière, connaissant ses atouts et son intelligence, elle n'a plus rien a se prouver et vit dans la société avec la tête haute, fière d'elle. N'aimant guère la noblesse et son entourage, elle est de nature solitaire et se plait a vivre en paria, et la plupart des nobles ont renforcé cette idée, certains pour par crainte qu'elle soit trop apprécié, d'autres par crainte qu'elle les ridiculise. Reine de la logique cassante, elle adore innocemment provoquer des désagréments pour ceux qui osent s'approcher d'elle. Ses courtisans, plus que nombreux, venant de tous les horizons, et essayant de gagner les faveurs de la belle, se trouve bientot comme de petis insectes sur la toile d'une magnifique araignée au venin meurtrier. Mais ce venin est souvent lâché a petites doses, au grand jamais Elise ne souhaite nuire réellement aux gens à une exception près. Aventurière, sauvage, la jeune femme refuse qu'on lui dicte ses faits et ses gestes....mais encore plus son avenir, avenir décidé par un père désirant créer une alliance avec un roi ignorent. Vu qu'elle ne peut jeter ses foudres sur le roi ou son père, elle s' acharne sur son futur époux, le prince Gabriel, qui depuis qu'elle connaît son existence et leur destiné, montre toujours le dégoût que lui inspire personnage détestable. Lorsqu'Elise ne montre pas sa vivacité ou sa douce ironie, elle peut être une jeune femme tout a fait charmante, polie avec laquelle nous pouvons etre sur de passé un agréable moment. L' exactitude de ses dires émerveilles les auteurs ou amoureux de littérature avec lesquels elle adore parler. Si Elise peut paraître têtue, presque bornée, elle arrive a s'adoucir surtout en présence d'une personne en qui elle a réellement confiance, un ami.
Elise aime apprendre, depuis toutes petites elle ne cesse d'écouter les dires autour d'elle, faisant un tri de ce qui l' interesse et ce qu'elle juge inintéressant. Fascinée par les voyageurs, elle est la première a écouter les récits d'un brave matelot ou d'un combattant meme si elle répugne les armes et cri a qui veut l'entendre que la guerre n'est pas une solution. Se moquant de ce qui ne pense pas comme elle, il est rare qu'elle change d'avis, lorsque sa décision est prise, seul un miracle pourrait lui faire changer d'avis, bref ne vous risquez pas a essayez, vous vous fatiguerez pour rien.
Souvent, peut-etre trop, lui vient des idées farfelues, généralement interdites pour une jeune femme de son rang mais que peut-on faire devant tant de douce folie? Depuis toutes petites elle n'a qu'un rêve n'etre qu'une simple fille, vivant chez son père boulanger et tombant amoureuse du fils du forgeron d'en face, seulement la vie n'est pas aussi simple. Pour se donner l' illusion de vivre son reve, elle part souvent dans la ville en cachette, sous le pseudonyme anagramme de Marie Dalisea Quelse et changeant le plus possible son physique. Dans les rues de la ville, elle découvre toujours une nouvelle merveille, mais ce qu'elle préfère le plus faire, c'est écouter les lingères, qui généralement rêve d'avoir la vie d'Elise. La jeune femme leur aurait sans aucun doute cédé la place, mais aucune de dispose des grâces idées de la jeune femme, non, leurs charmes viennent de leur don a être si volubile, chose impossible pour Elise. Mais cette seconde vie n'est qu'une facette qui lui permet de tenir le coup car derrière cette femme farouche rêvant d'etre pirate se cache une peur terrible qui lui ronge l'estomac. Cette peur, celle de ne pas etre a la hauteur, elle d'être la reine la plus mauvaise de l'histoire, une reine ignorante et méchante vis à vis de son époux car si son métier sera d'aider au mieux son mari, elle se demande souvent qui sera la pour l' épauler....Gabriel? Non, impossible.

III.Physique

La beauté de la futur reine d'Ingary a traversé le pays avant même qu'elle est atteint sa dixuitième année.. Par delà les terres, même près des frontières, les rumeurs, pour une fois, ne furent pas égarées en chemin. Sa grâce et son charme restèrent intactes, sans exagération quelconque. Le fait est que dès son plus jeune age, la promise du dauphin révéla etre un être hors du commun. Nombreux furent les peintres et les écrivains qui désirèrent s' approcher d'Elise afin de pouvoir l' admirer et s'en inspirer. Nombreuses héroïnes de romans ou peinture d' artistes, ressemblèrent de étrangement et de façon frappante à la jeune femme qui semblait être à la fois docile et sauvage: ses yeux vert perçant semblable a ceux d'une chatte prête a bondir sur sa proie, la finesse de ses longues mains dévoilant son penchant pour la musique, ses traits encore vaguement enfantin, lui donnant un air innocent, qu'elle ne possède pas du tout. Mais, la plupart des hommes paraissent fascinés par sa bouche aux lèvres vermeilles et charnues, sa taille gracile plus ou moins cachée derrière de magnifique robes vaporeuses aux mille et une couleurs, sa chevelure blonde descendant en cascade dans son dos. La beauté d'Elise est aussi changeante que son humeur. Tantôt gaie, elle illumine l'espace autour d'elle d'un sourire, d'un bref clin d'oeil, d'une voix douce, tantôt triste ou en colère, et dans ce cas la sa beauté se transforme en celle d'une statue de marbre. Froide, quasiment glaciale, elle n'en n'est qu'encore plus belle, inaccessible, la rendant fascinante aux yeux des autres. Mais comment briser, mais sa plus grande beauté se trouve dans son regard lasse, lorsqu'elle est mélancolique. Et de voir ce visage aux trais parfaits, dessinés par un sculpteur oublié, vous plonge dans une peine sans égale, certains parviennent même a tomber dans les méandres du spleen. Feu-follet malicieux ou ange innocent, mais qui se cache derrière cette princesse du mirage?


Elise de la Marquise Eliseportraitnu0


IV. Questions hors-jeu.

Comment trouvez-vous le design ? Plutot beau

Comment avez-vous connu le forum ?Une amie.


Dernière édition par le Mar 11 Sep - 19:08, édité 2 fois
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Elise de la Marquise
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MessageSujet: Re: Elise de la Marquise   Elise de la Marquise Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:38

V.L'histoire:

Citation :
Mon roi,

Une incommensurable joie m’ égaye en ce matin de novembre alors que j’ai le bonheur de vous annoncer que les affres de la naissance de notre enfant sont révolus. Le royaume sera comblé, et j'ai accompli mon devoir envers vous. Ma femme a, en effet, enfanté! C'est avec honneur que nous acceptons l' alliance entre nos deux familles. Elise, de son prénom, comblera nos voeux les plus chers, ceux de devenir l' amie et l' épouse du dauphin.Soyez assurés que son éducation et son rang feront d’elle une digne reine d’Ingary. Je souhaite, malgré nos nombreuses discutions a ce sujet et notre dissentiment, garder notre petite Elise auprès de nous, afin qu'elle puisse s'épanouir pleinement. Je ne suis point sans savoir que l’idée vous plaît peu et que votre désir réside en le prompt rapprochement des futurs époux et ce, dès leur plus jeune âge, cependant, en tant que père, je me dois de privilégier le bien-être de ma fille avant celui de mon pays.

En espérant vous lire sous peu, je vous prie de recevoir, mon roi, mes sentiments les plus respectueux.

Edward de la Marquise


Edward de la Marquise relit sa lettre, un air satisfait sur le visage. Il retraça la courbe d'un L dont l' encre s'était légèrement effacée puis posa dans l'encrier sa plume. Le soleil se levait, l' aurore adamantine pénétrait dans la pièce, illuminant la scène. Jour plus que merveilleux, jour étrange, jour mémorable, création d'un second soleil. Le vieil homme se releva lentement, soupira a la fois lasse et heureux, puis s'approcha de la grande fenêtre. A coté, un berceau oscillait de droite a gauche grâce au sort d'un magicien. A l'intérieur, pas un bruit, pas un son, mis a par, celui d'une douce respiration, calme, parfois irrégulière, a cause d'un rêve? Edward ne pouvait la voir, des myriades de voiles blancs immaculés, tombaient par dessus le lit, protégeant l'enfant. De sa main tremblante, il souleva les étoffes puis s'appuya contre le bord en bois du couffin. Immédiatement le charme cessa, le bébé bougea, une seconde aurore s'éveillait. La peau plus clair que l' ivoire, les joues rosées, les points fermés, le corps fin, fragile, Edward admirait, Edward adulait. Il était, pour une seconde fois, tomber sous les charmes d'une dame, enfin ce qui le deviendrait... Il posa sa grosse main sur le ventre d'Elise, soupira, et s'assit sur la chaise a coté.
Posée contre la chambranle de la porte, Rose apercevait pour la première fois, l'oeuvre de toute une vie.
Les années passèrent, les poupées abîmées et les blessures aux genoux avec, mais jamais Elise ne changea réellement. Elle garda l' innocence du premier jour et devint une sacrée aventurière...

-Elise, mon enfant, venez vous promenez avec Henriette et Amandine.

Elise leva les yeux au ciel, et regarda son père d'un air désespéré. Celui-ci détourna la tête, un sourire moqueur accroché aux lèvres puis reposa le livre sur son fauteuil. Elise, du haut de ses 10 ans, sauta du canapé, trop haut pour elle, lissa sa robe et rejoignit sa mère. La jeune fille s'approcha du groupe lentement, comme résignée, puis scruta les demoiselles en face d'elle. L'une, grande et maigre, semblait si heureuse de se trouver dans la demeure des De la Marquise qu'elle se retenait de bouger dans tout les sens. Sa soeur, apparemment, n'avait pas passé son temps qu'a admirer les lieux, comme le faisait la plupart des visiteurs, au coin des commissures de ses lèvres trônaient des restes de gâteaux et autres confiseries. En coeur, les demoiselles d'une révérence, touchèrent de leur nez, leur petits pieds, devant l'air ravie de Rose, qui aurait tant aimé que sa fille soit ainsi. Bien sur, Elise était devenue avec le temps, une parfaite jeune noble, suivant la ridicule société dans laquelle elle vivait. Les bals dans le château du roi, les salons littéraires l'après-midi, les pic-nique dans les jardins, toute cette hypocrisie usuelle, Elise avait appris a jouer avec alors qu'elle n'était même pas rentrée dans l' adolescence, mais derrière l'air angélique se cachait une vrai lionne, qui avait assez de créativité pour faire des bêtises toutes les deux minutes. Elle sourit a sa mère, sortit de la pièce, suivit de près par ses hôtes. Toutes les trois allèrent dans les jardins somptueux. Les jeunes filles marchèrent longtemps en silence, Elise plongée dans ses réflections avait oublié ses compagnes, mais soudain, quelque chose l'éveilla, ou plutot quelqu'un! Thibault, le fils d'un jardinier, passait le plus clair de son temps dans les arbres et des qu'Elise le pouvait, elle essayait de le suivre. Elle n'y parvenait pas toujours, en effet, le jeune homme contrairement aux serviteurs, ne respectait pas la jeune fille comme il le devrait, et Elise, même sous la torture, ne l'aurait dit a ses parents. Au contraire, elle aimait qu'il la traite comme son égale et parfois moins encore! Elle se tourna vers Henriette et Amandine, leur murmura de promptes excuses et devant leurs mines déconfites, s'enfuit en courant. Une fois arrivée a quelques pas du jeune garçon qui jouait avec un ami imaginaire, dans un arbre, elle s'écria:

-Thibaut! Aides moi a monter!

Le jeune garçon ricana, se tint bien droit et après une révérence exagérée, moqueuse, s'exclama:

-Mamz'elle Elise ne devrait pas, elle risque d' abîmer ses beaux vêtements et après elle ira pleurer dans les bras d'sa maman, mam'zelle, retournez jouer aux poupées, j'moque d'votre petit monde.

Elise scruta le jardinier, blond aux yeux bleus: un petit démon dans le corps d'un ange. Il était odieux alors qu'elle s'efforçait d'essayer de s' échapper de son monde. Elle ravala ses larmes, lacha sa robe et commença a poser ses mains sur les branches. Elle tâtonna le tronc a la recherche d' appuis, et posa son premier pied sur la branche la plus basse. Elle qui s'était résolue a grimper et à rattraper ce fripon. Elle fut déçue, ses souliers, normalement fait que pour etre regardés, glissèrent, et elle tomba par terre. Sa jolie robe devint couverte de boue et Elise remarqua quelques blessures sur ses bras. Des larmes de rages déferlèrent sur ses joues rouges de colère. Ses yeux se plissèrent en une fente, son petit nez se retroussa légèrement. Elise releva sa tête et affronta le regard de Thibaut, qui ne cessait de rire en la pointant du doigt. Elle ne dit rien, mais immédiatement, le chenapan se calma. La jeune fille partit, disparaissant derrière une allée, laissant sur son passage, une pince en forme de fleur, qui décorait avec tant d' élégance sa longue chevelure d'or. Après une brève course qui la mena du coté des serviteurs, elle s'assit près d'une rivière, sous un rocher. La, elle sortit un ciseau, utilisé habituellement par les couturières. Le trouvant joli, et sachant que jamais sa mère n' accepterait de lui laisser garder un tel objet, elle l'avait dérobé. Elise, admira l'objet argenté, qui reflétait les rayons du soleil. Elle prit d'une poignée sa longue chevelure et d'un geste bref, réfléchi, la coupa. Immédiatement, ces derniers tombèrent sur le sol, et furent éparpillés par le vent, les autres, retournèrent se loger dans le cou de la fillette. Elle qui les avait si longs et elle qui avait été si souvent complimentée a propos de ses cheveux: elle était pour la première fois heureuse, heureuse de son geste. Elle descendit doucement les quelques pierres et se regarda dans l'eau de la rivière. Son reflet dévoila celui d'une petite sauvageonne, ayant les joues barbouillées et les yeux qui brillaient d'une lueur de folie. Sa chevelure semblait etre coupée de manière irrégulière. Elle ressemblait aux jeunes filles du peuple, et elle se trouvait adorable. Jamais elle ne s'était sentie aussi belle, et cette fois elle savait que Thibault n'aurait plus rien à redire sur sa tenue ou ses airs. Elle sourit a son reflet, qui lui répondit et en aperçut un autre, catastrophé. Elle se tourna et se retrouva devant le jardinier, horrifié, sachant que la jeune fille aurait cette fois de gros problèmes. Elise ricana a son tour et murmura:

-T'as plus rien a redire...Je suis comme toi maintenant!


-Mam'zelle, on va vous gronder!

-Tu es venue pour me dire cela?

Le garçon baissa la tête, et sortit de sa poche rapiécée la petite pince abîmée. Il la tendit vers sa maîtresse, celle-ci ne la prenant pas il la posa a ses pieds puis s'enfuit, désirant oublier cette sauvageonne qui devrait se marier avec le futur roi. Elise en effet se fit gronder, Thibault était-il devint pour avoir prévu cette scène? Non, une jeune fille de la société qui plus est la dauphine ne peut se permettre un tel comportement digne d'une fille de ménagère. Pour la première fois, Rose et Edward eurent honte de leur enfant, ainsi, ils l' éloignèrent des nobles, la mettant dans leur maison de campagne, ou personne n'était convié afin que le déshonneur ne s' abatte pas sur les de la Marquise.
Six ans plus tard, Elise revenait a Kingsbury. Elle jouait les petites filles parfaites, allant souvent au château du roi, assistant toujours a de nombres salon littéraires plutot folkloriques. Enfin c'était elle qui créer l'animation, toujours avec style. Toujours les mêmes nobles, murmurant, s'exclamant fort avec de grands gestes ou racontant des cachotteries a leur voisin. Certains, "expers" en littérature donnait leurs avis sur des textes qu'ils n'avaient jamais lu et Elise passait un agréablement moment à les tourner en ridicule. Un jour, alors qu'elle se trouvait dans le château du roi et qu'elle, un courtisan, orgueilleux et d'une beauté trop superficielle s'approcha d'elle, un sourire aguicheur aux lèvres. Apparemment leur différence d'age ne le gênait pas, il semblait se moquer d' accoster une jeune fille de 16 ans alors qu'il devait avoir une dizaine d'années de plus qu'elle. Mais comment lui en vouloir? Elise déjà, semblait mure, ses yeux pétillaient d' intelligence, elle disposait d'une grâce, que peu de demoiselles de son age possédaient. Elise reposa son livre en soupirant et lui, comme s'il n'avait pas remarqué cette marque d' ennuis profond, lui prit délicatement la main en posant un baisé et murmura:

- Je me nomme Quentin De Merteil, enchanté mademoiselle...?

- Vous désiriez me dire?
s'exclama Elise, ne répondant pas à la question de l'inconnu, préférant fuir ces civilités.

-Je me suis permis de lire la couverture de votre livre, et je vous propose d'en discuter.

Elise jeta un coup d'oeil au jeune homme, légèrement surprise. Elle releva le livre et lu: Fleur de Lys. Elle murmura comme a regret:

- Je vous écoute, qu'avez vous pensé de ce livre?

-Et bien, l'auteur, a mon gout, décrit avec perfection les fleurs, le livre, depuis je me passionne pour des fleurs aussi belle que le lys et aussi belle que vous. Il me semble avoir eu une révélation.

Elise se retenait d'exploser de rire devant tout le monde. Pour avoir une révélation il en avait eu une!

- Apparemment nous n'avons pas lu le même livre, Fleur de Lys est la fille d'un roi qui pour fuir ses responsabilités, disparaît et entre dans l'armée de son propre père, combattant et cachant sa situation social ainsi que son sexe aux autres soldats. A la fin, elle meurt au combat dans les bras de son propre père. Ce livre fait partie de la tétralogie de Jane Ostin.

Elle sourit poliment, devant ce courtisan à la mine défaite, et se releva, fière et droite, le port de tête altier, comme si elle venait de vaincre a elle toute seule le pays d'Ys! Et voila comment était devenue Elise, a la fois fille sauvage et reine de l'ironie, se mouvait a travers cette noblesse, si facilement et avec tant d'agilité, qu'elle faisait peur a certains, comme une jeune fille sans expérience pouvait rabattre si facilement le caquet a un des ministres du roi. Elle n'en appréciait qu'un, Prosper Madeye, le magicien du roi! Doté d'une ingéniosité et d'un humour particulier, Elise aimait parler avec lui connaissant que l' intelligence du vieux sage qui analysait toujours minutieusement les faits, les gestes et les dires de ses interlocuteurs. Une fois, alors qu'il scrutait une salle de bal remplie, il murmura malicieusement a l'oreille d'Edward, tandis que sa fille dansait au rythme de la valse:

- On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle, pour un individu presque aussi jeune qu'elle. Il reprit de sa voix grave: Vous devriez faire attention a votre enfant, sa beauté risque de rendre jaloux plus d'une jeune homme!

- De toute façon, elle est promise au prince...

- Nous ne sommes jamais a l'abris du risque...De plus, il me semble que le caractère d'Elise ne soit guère ressemblant à celui des autres jeunes demoiselles de la cour. Le prince aura du fil a retordre, rigola le vieux fou.


Dernière édition par le Dim 9 Sep - 22:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Elise de la Marquise   Elise de la Marquise Icon_minitimeDim 9 Sep - 20:38

Elise n'était pas aussi rationnelle, froide et logique, que les nobles le disait, bien au contraire. Si elle paraissait etre le contraire de Gabriel, ceci était faux, seulement, elle avait appris a cacher ces instants de rêverie. Elle découvrit un don qui lui vint a ses 17 ans. Désirant capturer les instants merveilleux, elle s'essaya au dessin, chose qui lui réussit totalement. Elle prit quelques cours révélant des talents insoupçonnés. Un matin, alors qu'elle ne savait pas trop quoi faire, elle décida de faire un tour dans les rues, auprès des passants, suivre les badauds. La jeune femme sortit de chez elle, comme a son habitude: c'est-à-dire par le toit, et descendit par le lière entrelacé à l'une des colonnes retenant la terrasse. Elle passa a travers l'entrée des domestiques, loin dans le jardin, cachée par une haie et enfin, elle apparut dans ce monde si différent du sien, puis admira les lieux pourtant si simples et si beaux a ses yeux. Ce fut la première fois qu'elle passait devant le marché de Kingbury, le coeur de la ville pour une bonne partie de la plèbe. Elise, à la fois enchantée et fascinée, scruta avec la plus vive attention un potier, qui sans cesse, poser ses mains sur l'argile, essayant de la faire ressembler a un pot en fleur, elle huma l' amalgame des odeurs qui sortaient de l'épicier: le cumin, le pavot, la moutarde...Toutes ses senteurs, fortes emplissant seulement les rues. Et le marché aux fleurs, là ou le Jasmin, la Hyacinthe, la Rose, le Lilas, l'Impatience, la Lavande se mélangeaient et créaient un parfum enivrant.
Soudain, elle le vit. Au début ce ne fut qu'un tas difforme derrière une étale, puis, peu à peu, elle reconnu sous la couverture, les courbes d'une anche, d'un bras, d'une tête. Elle s'avança lentement, avec crainte, prête a déguerpir des que l'être caché en dessous bougerait. Elle prit à deux doigts la vieille couverture et la fit glisser sur le corps inerte. Lorsque les rayons du soleil se posèrent sur lui, la créature accessit un bref mouvement de tête, soupira et releva la tête. C'était un vagabond, le regard égaré, la mine défaite, mais les yeux pétillants. Elle lui sourit et lui tandis un bout de chocolat qu'elle avait volé dans les cuisines. Celui-ci accepta volontiers tandis qu'elle s' asseyait auprès de lui, sur une caisse en bois retournée. Elle lui montra son carton a dessin ainsi que son fusain et lui présenta, comme une demande informulée. Celui-ci prit une peluche en forme de lapin et prit la pose. Elle rigola le plus silencieusement possible et commença l'oeuvre. Elle n'avait pas souvent touché au fusain bien que souvent elle en avait eu l'envie, mais rarement elle n'avait eu l'occasion. Essayant d'etre le plus propre possible, elle commença par le visage: un trait pour faire le contour de la joue, le nez en trompette, puis les yeux sombres presque effrayés ou hésitants, la bouche large presque grossière tout comme son lapin qui ne ressemblait pas a grand chose. Un de ses oreilles avait été rapiécée, ses yeux, deux boutons qui n'étaient pas de la même forme ni de la même couleur, lui donnait un air de petit chien battu mais Elise ne douta pas de l'amour que portait le vagabond a son lapin, il ne serait si fort, près de lui. Elise dessina tout cela, elle mit du temps et du coeur, mais l'homme était patient, silencieux, attendant que la jeune femme eut fini. Elle reprit la chemise qui avait été disproportionné par rapport a la tête, rajouta un neuf papillon défait et un chapeau qui penchait vers l'avant. Le portrait était étrange mais Elise l'adora. Quant elle eut enfin achevée son oeuvre, elle la présenta a son modèle et il sourit, en prenant le papier de ses doigts sales. Il se contempla quelques minutes puis Elise soupira, se releva, remercia et se retourna, laissant a cet homme, un miroir dès plus révélateurs.

Elise de la Marquise Protraitle6


Après cet épisode, Elise poursuivit ses dessins, le vagabond semblait lui avoir donné envie de continuer dans cette voie et peut-être les montrer. Pour l'instant, elle gardait pour elle-même sa passion, comme un secret, sachant que son père ne serait guère d'accord qu'elle perde son temps a de telle occupation! Et pour cause, il n'avait pas totalement tord, elle était en age de séduire le prince, son futur époux, seulement, elle se moquait bien de cet être qu'elle refusait de voir, et faisait tout pour l'oublier. Vers ses 18 ans, Elise voulut faire plus pour le pays d'Ingary. Elle trouvait qu'avec ses atouts elle pourrait aider son peuple, mais ne sut comment. Elle tomba un jour sur un article d'un journaliste de la chronique d'Ingary. Une idée lui vint, pourquoi ne pas faire partie de l'équipe? Elle savait écrire mieux que la plupart des nobles sans parler du peuple, sa culture donnait des maux de têtes affreux a sa mère et sa logique ainsi que son don de pouvoir se mettre a la place des uns et des autres n'avaient pas d'égale. Elle était une journaliste parfaite. Voila pourquoi après mainte réflexion elle alla voir la rédactrice en chef et celle-ci lui confia un poste. Très vite elle se retrouva plutot aimer par le peuple et un petit peu moins pas la haute société qui n'était pas très friande des nombreuses accusassions que portaient Elise sur leur façon d'être. Souvent elle essayait de garder un peu de marge avec les nobles de peur que l'un d'eux reconnaissent la personne d'Elise de la Marquise en celle de Marie Dalisea Quelse, chose qui aurait de terribles répercussions, quoi qu'elle ne serait certainement plus la promise de Gabriel. Bref, elle aimait parlait de la vie du peuple, montrer aux gens comme leurs vies paraissaient merveilleuses.

Citation :
3 janvier 1827


La guerre semble sur le point d'etre déclaré chers citoyens et comme vous le savez tous, le roi recherche partout de nouvelles armes, de nouveaux moyens de se préparer a rispoter dans le cas où le pays d'Ys passeraient nos frontières. Voila pourquoi, il semblerait que certains pièces du château plus ou moins secrètes et interdites a la plupart des nobles, seraient un entrepôt dans lesquels des tonnes d' inventions attendraient leur heure pour sauver la mise du roi. Bottes de sept lieux, canons qui propulsent des grenouilles, épée aux pouvoirs mystérieux, des potions qui feraient pleuvoir des sauterelles, des potions rendant les hommes invincibles, des eaux intarissables. Voila de biens curieuses créations ne trouvez-vous pas? Il semblerait que le roi ayant peur de ne pas résister a l' ennemie ait appelé tous les magiciens du pays a aider les soldats bien que les deux n'aient jamais été en réel bonne entente. le magicien royale, totalement dévoué a son roi, travaille nuits et jours a la recherche de nouvelles idées, pour la plupart farfelue mais qui marcherait. Il comblerait sa majesté qui, cachée dans son château, se préparerait des défendes personnelles, créer par la magie. on dit meme qu'il souhaite recenser tous les magiciens d'Ingary pour que ses derniers travaillent pour lui. Leur laissera-il le choix? J'en doute. Les dégâts que causeront ces combats ne pourront etre réparée que par la magie. Mais la magie ne répare pas tout, elle finira par tuer ceux qui l'utiliseront a bon ou a mauvais escient. Certains magiciens, prévenant ont déjà quitté les plus grosses villes et on raconte que quelqu'uns se cacheraient dans des grottes ou des fermes abandonnées attendant que le roi renonce à les utiliser pour sa petite guerre avec le pays d'Ys. Cher peuple, aidez les magiciens, ils font partie de vous, ils sont comme vous, mais risque bientot de tous mourir ou de vivre comme des singes savants.

Marie Dalisea Quelse
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