Balade au crépuscule

Cynn venait juste d'emmènager avec sa nouvelle amie, Beldandy Muran. Elle décida de faire un tour pour visiter un peu la magnifique ville de sa naissance. Elle marchait lentement, observant tout. Quand Cynn arriva en vue du port, elle décida d'aller s'y asseoir pour profiter de la vue superbe qu'il lui offrait. On voyait l'océan, bleu, calme, magique. L'horizon était telle qu'une étendue bleutée. Le ciel du crépuscule somptueux courait dans les yeux de Cynn. Des nuances de rose, de bleu, de jaune. Scrutant le ciel et l'horizon. Elle s'avança sur la jetée et s'assit au bord de l'eau. Faisant le point sur sa vie pour l'instant.
Après quelques temps de réfléction, elle décida de s'entraîner un peu. Quelque chose de pas bien méchant. Elle ferma les yeux et se concentra. Lever une petite tempête sur l'océan ne devrait pas être chose difficile. Mais il ne fallait pas qu'elle mette trop de force sinon elle risquait de retourner ses pouvoirs contre elle. Elle commença. Doucement d'abord, les vagues s'accentuèrent. Puis, plus fort. Cynn ne se rendait pas compte que l'eau était si haute. Elle monta encore un peu. Pour l'instant, elle contrôlait, ce n'était pas trop haut. Mais l'océan, lui, en décida autrement. Une énorme vague vint frapper la jeter et Cynn sursauta. Elle était trempée. Elle se sécha vite fait et se rassit. Elle ne réessayerait pas ça de si-tôt.

Gitane Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 27/07/2007

Les dernières lueurs du jour disparaissaient, emportant avec elle l' astre solaire qui déjà semblait avoir était scindé en deux par la mer aux reflets sinistres. Au loin, très loin, vers l'horizon, des pécheurs, ne chômaient guère, essayant de ramener encore des myriades de poissons de toutes espèces. Le lendemain, sur le marché, la vente serait bonne, du moins tous l' espéraient...De l'autre coté, sur le rocher, près des cotes, deux gamins sans famille tentaient de capturaient un crabe rouge plus gros que leurs mains a tous les deux réunies. Le calme plat raisonnait dans ce silence assourdissant. Les badauds, sur le port, marchaient lentement, certains en quête d'un peu de solitude, d'autres d' inspiration. Les musiciens des rues remballaient leurs instruments, a l' unisson, l'un ne faisant pas concurrence a l'autre. Les bars ouvraient sans grande joie, attendant sans grande impatience, les ivres certains gais d'autres tristes a en pleurer. Quelques cafés et névérias fermaient boutique, tous fatigués par cette dure journée de labeur. Les vagues dansaient sur l'eau avant de se fracasser contre le béton de la jetée ou seule une jeune femme s'était assise, d'autres vagues moins téméraires, venaient s'échouer contre la plage ou une autre femme se reposait. Cette dernière semblait sortir d'un autre monde, ressemblant a tout, sauf a un pirate cherchant un trésor sur une plage d'une île déserté. Ses longs jupons, ses cheveux d'un noir de jais, suivant les courbes du vent, Zora, semblait méditer, les pieds dans l'eau, savourant le moment présent.

Soudain elle entendit un son, lent, d'une lenteur excessive mais qui paraissait etre une chose venue de la mère mais quoi? Qui pouvait provoquer une telle force, et déplacé tant d'eau? De peur Zora se releva précipitamment et parvint sans trop tomber a arriver près de la jetée, ou elle perçut une présence humaine. Elle avait été surprise, bien ue depuis quelques secondes le bruit avait fait place dans le décor qu'elle devinait. Zora devait faire plus attention, aveugle et seule, elle pouvait se blesser ou faire de mauvaises rencontre se servant, ou non de leur magie. Mais elle avait aussi la sienne et savait qu'elle aussi malgré tout avait de grand pouvoir: qui se douter qu'une telle femme rende la joie aux hommes, ainsi celui qui voudrait lui faire du mal par une quelconque raison obscure, elle chasserait cette dernière et demanderait à la personne de se confier a elle. Facile et radical. Seulement la mer était une créature bien differente, que Zora ne métrisait pas du tout! Elle s'approcha lentement, peu sur de ses pas, ayant peur que chaque pas, soit un pas de trop, celui qui la tuerait car même si elle savait nager, depuis sa cécité, elle ne savait ou aller et s' inquiéter, jusqu'à se fatiguer, et se noyer. Ses pieds nus frôlaient le sol dure en béton gris, triste. Lorsqu'elle parvint a un mètre de la mer, elle murmura:

"Qui etez-vous? Je sens une personne...Et que se passe-il donc? Qu'avez-vous donc fait a la mer?"

Aucune réponse. Zora avait oublié de mentionner qu'elle était aveugle, mais ne s'en formalisa pas, et ouvrit grand les yeux, pour que son interlocuteur puisse voir ses yeux d'une douceur immaculée, qui représentaient la perte de la vue.

Cynn, seule sur le quai, faisait tout pour calmer la mer. Celle-ci semblait s'énervée plus qu'elle ne l'aurait cru. Soudain l'eau arrêta son bruit incessant. La mer redevint calme, même si les gouttes de pluie tombaient toujours sur son beau visage. Elle l'avait échappé belle. Un peu plus et son pouvoir se serait de nouveau révolté. Elle essaya de calmer son pouvoir, qui faisait que de l'eau se lançait par ses mains. Une vois retentit à ses oreilles, douce.

"Qui etez-vous? Je sens une personne...Et que se passe-il donc? Qu'avez-vous donc fait a la mer?"

Ces mots l'étonnèrent un peu.
"je sens une personne..." étrange. Elle se retourna et vit, derrière elle, une femme. Les yeux grands ouverts, qui montraient leur blancheur. Cynn connaissait ce signe, le signe de la cécité. Elle s'avança vers la jeune femme. Celle-ci du l'entendre car elle recula un peu. L'élémentaliste voulut la rassurer :

"je m'appelle Cynn, Cynn Belacqua. Je ne te veux aucun mal. Désolée si je t'ai fait peur, j'ai failli perdre le contrôle."

Elle espérait avoir rassuré cette jeune aveugle. Si elle recommençait ça, elle risquait de tuer quelqu'un. Aussi se promit-elle de s'entraîner dans un coin un peu plus... isolé.
Elle aida la jeune femme à s’éloigner de la jetée mouillée où celle-ci pourrait glisser. Puis, elles s’assirent sur un banc non-loin et Cynn s’adressa à elle :

« Je vous ai dit qui j’étais. Alors pouvez-vous vous présenter à votre tour ? » Demanda-t-elle d’une voix douce.

Aucune réponse. L’avait-elle comprise ? Avait-elle peur ? Peut-être. Cynn n’avait pas voulut ce résultat. Elle n’avait pas voulut l’effrayer, loin de là. Elle aurait préféré qu’elle ne la voit, ou plutôt ne l’entende pas perdre le contrôle. Mais bon… c’était trop tard pour réparer, de toute façon. Si elle le lui demandait, Cynn lui expliquerait ce que signifiait ‘perdre le contrôle’. Après tout, elle n’était pas censée savoir pour les pouvoirs de la jeune femme. Attendant patiemment que celle-ci réponde, elle ‘alluma’ une douce chaleur, pour les sécher, car la pluie tombait drue. Cette explication viendrait sûrement un jour ou l’autre. Peut-être même le lui demanderait-elle tout de suite. Cynn décida de préparer quelque chose, une explication. Pas un mensonge. Car elle n’était pas du genre à mentir.

Gitane Nombre de messages : 75 Date d'inscription : 27/07/2007

[désolé pour le retard]

Zora n' attendit guère longtemps pour que la présence dévoile son identité et fort heureusement pour cette présence. Zora avait beau être peu habile a cause de sa cécité, elle n'en restait pas pour le moins combative, ou du moins elle essayait de vaincre de sa peur et de montrer aux autres qu'elle restait la plus forte. Un lionne qui faisait peur et pourtant qui ne savait se battre. Elle se souvint d'une fois. Elle se trouvait sur les grands chemins désirant rejoindre Halle-neuve pour un nouveau spectacle. Celui-ci avait été répété par les gitans pendant plusieurs mois sans arrêt et voila qu'ils étaient enfin près a le dévoiler au public des plus impatients. Zora, déjà âgée de 13 printemps, faisait quelques spectacles, mais pas tous car son père trouvait que cela la fatiguait trop et qu'elle ne survivrait pas a tant de travail journalier pour un spectacle de d'une vingtaine de minutes. Les gens ne se rendaient pas compte du nombre d' heure a répéter l'exercice que prenait la jeune enfant. A cette époque, elle souffrait souvent de maux de tête incessants qui souvent la plongeait dans un état comateux ou il lui arrivait parfois de gentiment délirer. Si généralement la douleur n'était pas assez lancinante pour la clouer au lit toute une journée, il arrivait qu'elle ait quelques vertiges et ait du mal a manger plus ou moins normalement.

Un jour, alors qu'elle devait aller chercher de l'eau a une source qui se trouvait a quelques kilomètres de leur campement, Zora décida de partir tôt dans la matinée car le soleil a cette époque estivale rendait la marche épuisante. Sur son chemin, la jeune fille ressentait le malheur des plantes, certains mourraient sur place sans que la jeune femme ne puisse faire quelque chose pour la flore. Elle n'était pas comme Florent l'herboriste, et a d'ailleurs ne le connaissait meme pas a cette époque. Bref, alors qu'elle marchait près des terres arides, elle sentit peu à peu le paysage devenir flou, les plantes bougeaient toutes seules, les oiseaux tombaient comme des pierres et les arbres s'agrandissaient ou diminuaient. Elle cligna des yeux et se rendit compte que ce n'était pas la nature a coté d'elle qui avait un problème mais elle-même! Elle cria puis se laissa tomber a meme le sol. Ses robes au contacte de la terre sèche, levèrent les poussières qui formèrent un nuage autour d'elle qui la protégea un instant des futurs arrivants. Apparemment, les gitans n'avaient pas été les seuls chercheurs d'eau dans la région, un groupe de nomades venant du désert s'approcha de la demoiselle au grand galop. les cheveux, majestueux s' arrêtèrent a quelques centimètres de la gitane et la regardèrent de haut, tout comme le faisait les cavaliers. La plupart avait enlevé de leurs têtes les habituels turbans qui les protégeaient du soleil dévastateur et avait troqué leur tunique blanche pour des pantalon sombre et d' amples chemise blanches. Leur peau tannée aurait étonnée la jeune femme qui avait beau avoir visité beaucoup de lui, n'était jamais allée dans le désert, et donc n'avait jamais vu les nomades qui vivaient là-bas. De plus, a présent qu'elle était aveugle et ce pour le reste de ses jours, elle savait qu'elle ne pourrait jamais contempler ces étranges personnages au regard sombre et a la beauté aussi passionnante que celle des mirages. L'un d'eux sortit un sabre, et Zora frissonna en percevant le son cristallin du métal effleurant celui du fourreau. Il s' approcha d'elle et posa délicatement la lame sur le sol, comme pour ne pas abîmer le sabre....ou peut-être le sol. Tout du moins, il murmura d'une voix grave mais pourtant forte:

" Donne moi ça!"

Zora bien qu'aveugle, comprit immédiatement de quoi il parlait. Elle n'était pas sotte et avait compris des le début qu'ils arrêtaient que pour la voler. Elle posa sa main sur ce que désirait les voleurs. C'était un collier des plus simple, une deux fines chaînes encore qui s' entrelaçaient puis, un pendentif qui avait été crée avec finesse. La pierre se trouvait a la naissance de ses seins, faite d'or et de rubis, il n'était guère grand et représentait une simple feuille. Mais seule la jeune femme connaissait véritablement son histoire. Si on s' approchait, on pouvait voir sur cette fameuse feuille des miroitements, puis si on s' approchait encore plus, on décelait un paysage, puis si on était a quelques millimètres de la feuille, alors là...Souvent Zora le faisait, dans le noir lorsqu'elle n' arrivait pas a dormir. Elle se mettait proche du pendentif, le touchant presque et basculait dans un tout autre univers...Dans la feuille se trouvait un jardin secret, non pas fait de flore verdoyante, d'une rivière et de petits animaux qui s' amusaient entre eux dans des arbres. Non ce jardin, n' appartenait qu'a Zora et a sa mère défunte. Imaginez cher lecteur a l' imagination peu fertile, une simple cour, entouré d'un petit muré. Sur une partie de ce petit muré, on peut discerner un lierre qui peu à peu grimpe et bientôt étouffera ce pauvre petit mur. Autour des murs, une quantité d'arbres, non pas une foret car si vous osez traverser ce petit paradis, vous tomberiez dans le néant, non la limite s' arrête au petit muré qui définie la cour. Dans cette dernière, ce trouve un seul arbre. Si les autres sont sombres, un mélange homogène que personne ne peut bien discerner, cet arbre solitaire planté presque au centre, se meurt et pourtant est magnifique. Les feuilles aux couleurs chaudes de l'automne tombent de l'arbre, dansant avec le vent en formant des cercles puis atterrissant sur le sol dallé. Mais si les feuilles tombent de l'arbre, elles tombent aussi du ciel légèrement grisâtre. Si pour vous, qui revez tant de soleil et de verdure, ce n'est pas un paradis mais plutôt un enfer de tristesse, pour Zora, il représente une douceur et une mélancolie égale a celui d'une mère. Elle qui ne la jamais connue, se l' identifie comme sa mère, un personnage peut-être semblable a cet arbre.
Zora était effrayée mais l'envie de garder son bien le plus précieux passa avant sa peur. Elle jeta un coup d'oeil farouche a l'inconnu qui recula devant se regard dénué de toute expression et pourtant si puissant. La jeune fille profita de se moment d' inattention pour se ruer sur le cheval de celui qui était descendu et de monter dessus. heureusement avec l' élan, elle y parvint puis prit les reines. Le cheval partit immédiatement au galop et étrangement les voleurs ne la poursuivirent pas, et ils eurent raison! Zora revint en mai 1827, autant dire, en face de cette étrangère sur cette jetée, mais l' étrangère se présenta immédiatement ce qui rassura la jeune femme:

"Je m'appelle Cynn, Cynn Belacqua. Je ne te veux aucun mal. Désolée si je t'ai fait peur, j'ai failli perdre le contrôle."

"Cela arrive a tout le monde, j'ai sentit votre pouvoir, mais qu'etes-vous réellement, votre magie me parait bien particulière!"

« Je vous ai dit qui j’étais. Alors pouvez-vous vous présenter à votre tour ? »

Zora hésita. Se présenter, ainsi, elle préférait ne pas le faire car comme a son habitude, si elle était rassurée, elle n'en perdait pas pour autant sa méfiance. Cette personne bien qu'elle se soit excusée de lui avoir fait peur pouvait bien évidement lui vouloir du mal. Elle n'était a l'abris de rien et si cette personne prénommée Cynn connaissait son nom, elle ferait peut-être immédiatement la relation entre la Zora Cerussa du Cirque, la fameuse équilibriste et la retrouverait si jamais leur rencontre se déroulait mal. Légèrement a contre-coeur, mais ne désirant pas que son interlocutrice s'en aille a cause de sa méfiance elle murmura:

"Zora, Zora Cerussa. je possède moi-même un don. Je ne suis pas vraiment magicienne mais je peux rendre le sourire ou rendre heureux une personne de mon entourage. Généralement, cela arrive plutôt fortuitement, mais j'arrive a rendre très très heureux quelqu'un....Parfois...contre mon gré. Sachez-le, une magie s' apprend comme tout autre chose, avec rigueur et patience. Que cherchiez-vous a faire exactement? Demanda la curieuse."

Zora avait entendu le bruit, avait essayé d'analyser mais impossible de savoir ce qu'avait réellement fait Cynn. Lui demander était la meilleure des solutions et Zora se moquait de paraître curieuse, c'était un droit comme un autre après tout, surtout qu'elle avait a moitié faillit tomber a l'eau. Chose qui n'aurait du arriver si la jeune femme n''était venue s' entraîner en ces lieux.

Élémentaliste Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2007

Il faisait presque nuit, Belldandy, les cheveux dans le vents, marchaient au bord de l'eau. Elle avait enlever ses ballerines. La jeune femme venait d'emménager avec son amie Cynn qu'elle avait rencontré, il y avait peu de temps. L'installation avait été dure. Les meubles, qu'elles avaient commandé, n'étaient pas faciles à porter. Et elles ne pouvaient faire de la magie en pleine rue. Mais l'ébéniste les avait aidé et à l'aide de deux autres personnes, les meubles furent bientôt à leur place dans la bicoque au bord de la mer. Après, il avait fallu mettre ses vêtements dans les commodes (différencier ses vêtements surtout, parce que les jeune femmes avait tout fourrer à la va-vite dans un coin pendant l' emménagement), faire le ménage, aller chercher de l'eau et de la nourriture...
Fatiguée par la journée, la jeune fille avait bien mérité une bonne pause, son amie se l'était aussi accordé. Elle lui avait dit qu'elle allait sur la plage et Bell avait envie de la rejoindre.
Apercevant une silhouette familière, Bell courut dans sa direction avant de s'apercevoir qu'elle n'était pas seule; une autre personne était à ses côtés. Belldandy décida de les laisser discuter un peu mais elle fut vite repérer.

"Zora, Zora Cerussa. je possède moi-même un don. Je ne suis pas vraiment magicienne mais je peux rendre le sourire ou rendre heureux une personne de mon entourage. Généralement, cela arrive plutôt fortuitement, mais j'arrive a rendre très très heureux quelqu'un....Parfois...contre mon gré. Sachez-le, une magie s' apprend comme tout autre chose, avec rigueur et patience. Que cherchiez-vous a faire exactement?"

Cynn écouta avec douceur. Elle ne savait que répondre à ces paroles prononcées par Zora. Elle leva les yeux vers le ciel redevenu bleu, la mer calme et les étoiles qui, petit à petit, s'allumaient dans le ciel.
Un bruit retentit derrière elle et elle se retourna. Une femme s'y tenait. Elle reconnut Belldandy, sa collocataire. Elle répondit d'abord à la jeune femme avant d'inviter son amie à se joindre à elles.

"Bien, j'essayais de m'entraîner. Tout simplement. Tu sais, Zora. Ton don est merveilleux. Rendre le sourire aux gens est une chose magnifique. Et j'espère que tu as rendu joyeux tous les gens triste de ce monde, où que tu les rendras heureux un jour, par ta simple présence. Tu as un don unique. Encore plus beau que tous ceux des magiciens. Même les plus puissants.
Utilise ton don à bon escient."

Elle fit un petit signe à Belldandy qui s'approcha. Elle laissa Zora remarquer sa présence puis elle parla à sa place, pour ne pas déstabiliser la jeune gitane.

"Je te présente mon amie, Belldandy Muran. Elle est comme moi."

Elle vit une réaction légère sur le visage de Zora et laissa Belldandy se présenter plus en détails. Elle s'assit à côté de la gitane sur le petit banc et attendit...

Élémentaliste Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 16/08/2007

Belldandy se fit donc remarquer, alors qu'elle voulait rester discrète.
* Tant pis, elle n'a pas l'air très méchante son maie à Cynn*
Bell se présenta donc :
- Donc moi c'est Belldandy, Bell pour les intimes, je suis élémentaliste ou sorcière si tu préfères, comme Cynn. Et toi qui est-tu ?
Pendant qu'elle parlait d'une voix douce et aimable, la jeune femme en profita pour regarder l'âme de la nouvelle.
Elle ferma ses yeux pour les rouvrir avec cette fois-ci l'apparition des ailes, ou l'âme, de la jeune femme brune assise au côté de Cynn. Ses ailes étaient grandes et belles, étrangement lumineuse. Cette femme était une coeur pur, elle aimait créer le bien où elle passait. Mais il y avait une tache sur ses ailes, un vide. Belldandy comprit qu'il manquait quelque chose à la jeune femme. La sorcière referma les yeux pour recouvrir une vue normale. Cynn la regarda d'un air un peu suspicieux mais Bell la rassura d'un mouvement de tête faisant virevolter ses jolis cheveux bruns.