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 Tristan Vollmer

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Tristan Vollmer

Tristan Vollmer


Nombre de messages : 19
Localisation : outre-mer
Date d'inscription : 18/08/2007

Tristan Vollmer Empty
MessageSujet: Tristan Vollmer   Tristan Vollmer Icon_minitimeSam 18 Aoû - 3:57

I. IDENTITE


Prénom(s) & Nom : Tristan Vollmer

Date de naissance (nous sommes en 1827) : 14 octobre 1802

Sexe : masculin

Âge : 25 ans

Lieu de Naissance : Entre quelque part et Kingsbury

Lieu d'Habitation : Kingsbury, dans un château un peu à l’écart du centre de la ville, à l’extrémité d’une rue tranquille. C’est la demeure principale des Vollmer. Elle est protégée par une haute clôture de fer forgé et une route traçant un U devant le château le joint à la rue principale. Le château en tant que tel est fait sur le long, il n’est pas très profond. Il a une forme rectangulaire et comporte trois étages. C’est en briques beiges qu’il fut bâti et le toit est bleu-gris. Les fenêtres sont hautes, laissant pénétrer beaucoup de lumière à l’intérieur lorsque les rideaux de soie blancs ne masquent point les vitres.
Il y a une tour qui fut construite à quelques mètres du château, une tour de deux étages aux même couleurs que la bâtisse principale. C’est en quelques sortes le jardin secret de Tristan. Il y passe beaucoup de temps et le seul à y avoir été invité jusqu’à ce jour est Gabriel de Guerry.

II. PHYSIQUE


Croiser un Tristan Vollmer dans la rue, c’est croiser un jeune homme qui a fière l’allure, quoique cette allure soit fortement touchée par une certaine dose de désinvolture. Ses blonds de blonds cheveux plus ou moins longs, droits, sont toujours, ou presque, tenus ensemble par un petit ruban, mais des mèches plus courtes tombent ici et là, masquant une partie du visage du jeune homme. Et son visage, qu’en dire donc, il est rond, avec un menton qui sait ce qui veut, une mâchoire solide qui s’anime souvent, un nez petit et rond, qui semble avoir renoncé à l’idée de grandir, et des yeux… Ces derniers méritent une attention particulière. Jusque là, Tristan se présente comme un jeune homme plutôt choyé par la nature, mais sans plus. Les yeux de Tristan sont bleus, mais alors là, bleu de bleu. Et ce bleu perçant est malice, ruse, mais également intelligence. Car malgré l’usage parfois douteux que fait Tristan de son esprit aiguisé, il faut lui accorder qu’il n’en est pas moins brillant. Et puis Tristan, il est grand. Non seulement grand, mais il a aussi les épaules assez larges et les bras plutôt fermes! C’est que ça peut toujours servir… Belle gueule, il ne manque pas de se faire remarquer par la gente féminine et puis faut le dire, Tristan a du charme. Son sourire, son rire, son franc parler… Sa façon d’être en général lui vaut une certaine popularité. Pas autant que Gabriel son ami de toujours, mais presque. Et les deux ensemble, ils font des ravages.
L’aise qui se dégage dans les manières de Tristan se dégage aussi dans son style vestimentaire. Il s’habille la plupart du temps bien simplement, loin des froufrous et des broderies de la noblesse, mais optant plutôt pour des vestons dans les tons des uniformes de l’armée. À sa ceinture il porte en permanence son épée et dans une botte un poignard, ainsi qu’un autre fixé à sa ceinture également dans un petit fourreau à l’horizontal dans son dos.
Petite excentricité qui lui a valut les foudres de sa mère, deux anneaux d’or dans l’une de ses oreilles, à la manière des pirates.

III. CARACTERE


Fougueux Tristan, malin et facétieux Tristan qui apparaît comme un jeune noble tête en l’air, amusant dans les réceptions, mais dangereux si trop près trop longtemps des progénitures de la noblesse. Que fait donc la famille royale avec un tel ami? Ils sont nombreux, si nombreux à le penser, mais Tristan s’en fout! L’on lui reconnaît quelques caractéristiques des libertins. Il aime l’aventure et l’imprévu, voire même le danger, c’est grisant et ça, il recherche.
D’un autre côté, c’est son côté un peu excentrique et original que l’on lui reproche, ses projets d’escapades au bout du monde et de quêtes en de dangereuses contrées! Il a l’esprit ouvert, très ouvert et même un peu explorateur. Pas gêné, il aime jouer avec les mots, mais finit toujours par exprimer le fond de sa pensée, parfois de façon plus ou moins évidente par contre…
Ami fidèle, avoir un Tristan dans son cercle d’amis n’est pas une mauvaise chose. Il est toujours prêt à venir en aide aux gens qui lui sont proches. Mais autant il est prêt à leur prêter main forte, autant il aime bien leur jouer des tours…
On lui trouve souvent un côté gamin, voire immature, mais au fond, Tristan est un jeune homme assez réfléchi et très éveillé. Il est conscient que la vie ne l’a peut-être pas placé dans le milieu qui lui aurait le mieux convenu, mais il fait avec ce qu’il a, et puis, il y a toujours moyen de s’amuser…
Comme tout le monde, il a ses hauts et ses bas, mais les changements d’humeurs de Tristan sont généralement très marqués, quoiqu’il est assez ardu d’atteindre la mauvaise humeur. Souriant et jovial, il peut également être très colérique si vraiment les circonstances s’y prêtent, mais encore une fois, il faut vraiment qu’elles s’y prêtent sérieusement, car Tristan a toujours préféré voir les choses de façon plus positives que négatives.

IV. HISTOIRE


Sur un chemin de terre, au beau milieu de la nuit noire, au grand galop deux chevaux tiraient une calèche tout aussi sombre que l’ombre qui planait sur la route. L’unique repère dans cette lourde obscurité demeurait la lune, pleine et dorée, là devant, guidant les bêtes vers un endroit sauf. Les arbres bordant le chemin avaient perdu leurs feuilles et semblaient tendre leurs bras squelettiques vers ce que protégeait la ténébreuse embarcation. Celle-ci était entourée d’un halo de poussière, provoqué par les sabots martelant la terre sèche et par les roues courant sur le chemin de campagne.
Le temps était à la hâte, car un événement d’une grande importance allait avoir lieu dans les minutes suivantes. Dans la calèche, les banquettes avaient la couleur du sang, rouges vives, et elles portaient sur leurs rembourrés coussins une femme toute de blanc vêtue, étendue sur un banc, à l’agonie. Agenouillé à son côté une femme plus âgée tentait de la réconfortée et près d’une fenêtre, assis face à la souffrante, un homme âgé d’une trentaine d’années apparaissait anxieux, cherchant un signe, un moindre signe de vie venant de l’inquiétante nuit qui les avait engloutis, sa femme, sa mère et celui qui était son fils, luttant pour goûter à l’air frais du monde extérieur, maintenant.
La jeune femme hurlait qu’elle ne voulait pas, pas maintenant, qu’elle en était incapable. Elle cria même à son mari, qui lui disait que tout irait bien une fois l’enfant né, qu’elle n’en voulait plus, de cet enfant. L’homme tenta de se convaincre qu’elle était hors d’elle-même, qu’elle ne le pensait pas, pas vraiment. Malgré les plaintes et les refus, la femme dut se rendre à l’évidence, son fils se battait contre elle, et il gagnerait.
Alors que la calèche filait à toute allure, l’on installa la femme parterre. Elle était en sueur. Ses cheveux blonds lui collaient à la figure, son visage était crispé par la douleur. À bout de forces, assistée de sa belle-mère et soutenue par son mari, elle parvint, enfin, malgré le vent, malgré l’instabilité de l’endroit, malgré tout, à donner naissance à un beau garçon en santé.
Ainsi naquit Tristan, à mi-chemin entre un pays étranger et Kingsbury.

...


Tôt, alors que le soleil s’était levé à peine quelques heures avant, une calèche dévalait la route en direction du château des Vollmer. Les ombres des arbres bordant le chemin semblaient danser sur la toiture de l’embarcation, tirée par deux beaux chevaux dont la robe alezane brillait sous les rayons du soleil parvenus à s’infiltrer au travers du feuillage des arbres.
Le marquis de Vollmer, originaire d’un lointain pays et allié à la cour d’Ingary par les pouvoirs du mariage, se tenait debout devant l’escalier menant à l’entrée principale de son imposante demeure, portant régulièrement à sa bouche une pipe de bois de laquelle émanait une forte odeur de tabac. Il attendait.
Madame la marquise, native d’Ingary, plus précisément de Kingsbury, était, depuis la mise au monde de son fils unique, grandement affaiblie et, en ce jour comme tous les autres, c’est dans sa chambre qu’elle trouva refuge et ce, pour les nombreuses heures à venir, sortant que pour démontrer au reste du monde combien malade elle était. Par la fenêtre de sa chambre au deuxième étage, elle put voir la calèche s’arrêter dans l’entrée du château. Madame la marquise se redressa dans son lit et étira son cou pour mieux voir. Une porte fut ouverte par un valet et sortit du véhicule un garçon à la chevelure dorée, exactement comme la sienne. Tristan s’approcha de son père et s’inclina devant lui, sérieux. Mais bien vite Osmond Vollmer le prit par les épaules et s’accroupit pour être à sa hauteur. Il le serra longuement contre lui.
Que de démonstrations d’affection en public! La marquise en était outrée.
« Coooomment ooooosent-t-ils!!! Mari à la cervelle de pigeon! Et fils du diaaaaable! FERMEZ LES RIDEAUX OU JE ME CRÈVE LES YEUX! »

Il est vrai que le marquis était très proche de son fils. Témoin du vide grandissant qu’avait laissé sa femme en se détachant de Tristan pour plutôt s’attacher à sa maladie, il avait alors tenté du mieux qu’il le pouvait de se montrer un père présent et à l’écoute des besoins de l’enfant. Cependant, le marquis eut beau s’occuper de son fils, se montrer patient et compréhensif, sévère quand il le fallait, ce dernier n’en demeura pas moins espiègle et joueur. Capable de se montrer adorable, mais alors là a-do-ra-ble, avec ses grands yeux bleus aux cils battants, ses cheveux blonds qui ondulaient et ses pommettes rouges, Tristan était aimé de l’entourage du marquis ainsi que de la famille royale. Aimé certes, mais ce strictement jusqu’au jour ou le vrai Tristan refaisait surface, ce qui ne tardait jamais. Malencontreusement, cela arrivait souvent lorsque le gamin se trouvait chez des connaissances de sa famille, les Beauvais. Flavie était l’une des rares amies auxquelles Tristan tenait réellement. C’est d’ailleurs pour cette raison que le diablotin qu’il était tenait régulièrement à son égard des discours de ce genre…
« Flavie Beauvais, si tu veux pas jouer avec moi j’te coupe les cheveux pendant que tu dormiras! Et si tu veux toujours pas jouer avec moi, j’te les ferai manger de vrai moi, tes cheveux!!! »
Et avec ça, un bon coup de pied dans le tibia! Mais c’était pour jouer, parce qu’après tout, la bagarre était un des jeux favoris du couple d’amis. Et quand Tristan était d’humeur, il se laissait monter sur le dos par Flavie et jouait les percherons, reste qu’il aimait vraiment la pousser et lui botter les tibias…
Le jour ou il fut jeté de chez elle, en fait, le jour ou son père vint le chercher chez les Beauvais pour la dernière fois, la tête hors de la calèche, en fait, la moitié de son corps sorti par la fenêtre, son père le tirant vers l’intérieur par les jambes, Tristan hurla son dernier discours à celle qu’il considérait comme sa meilleure amie.
« FLAVIE BEAUVAIS! SI TU VEUX PAS ME MARIER QUAND J’VAIS ËTRE UN CAPITAINE DE BATEAU PLUS FORT QUE TOI, J’VAIS FAIRE BRÜLER TA MAISON! ET SI TU VEUX ME MARIER, J’VAIS METTRE TA MÈRE DEDANS! »
Et sur cette poétique déclaration… d’amour???, il avait éclaté d’un rire sonore et diabolique, puis son père était finalement parvenu à le tirer à l’intérieur.

Quelques années plus tard, Tristan étudiait dans une prestigieuse université. Sage comme une image, il écoutait le professeur parler d’Histoire à l’avant, prenant des notes en même temps. …

« Allons, point d’entorses à ma noble histoire je vous prie! »

Rectification. Tristan était occupé à la très noble tâche de lancer des boulettes de papier dans la chevelure d’une jeune fille qui elle, était occupée à sagement écouter le professeur. La voilà, l’entorse… Et à Tristan de répondre, lorsque la jeune fille se retourna enfin, l’air mécontent, lui demandant en chuchotant qu’est-ce qu’il lui voulait.

« Une danse, et je me garderai de couper cette folle chevelure de feu qui vous pousse sur la tête. » Et un clin d’œil pour la dame, un!

Un classique n’est-ce pas…
Tristan et une bande d’étudiants, ou de garnements devrais-je dire, avaient fait de l’université leur véritable terrain de jeu, enchaînant mauvais coups après mauvais coups, jusqu’à ce que leur chef bien-aimé, le terrible Tristan Vollmer, soit expulsé. Celui-ci se vit alors dans l’obligation de poursuivre ses études à la maison avec un tuteur avec pour musique d’ambiance les plaintes de sa mère qui semblait mourante depuis 20 ans déjà.

« Mère, avait un jour commencé Tristan au chevet de sa génitrice, les mains jointes devant lui, l’air d’un dévot, très chère maman, n’êtes-vous pas lassée de cette vie de souffrances que vous menez!?
Touchée par la soudaine sagesse de son fils unique, la marquise Célimène avait posé sa main décharnée sur sa poitrine toute aussi osseuse et avait répondu de sa voix la plus piteuse…
-Mon fils, vous voilà raisonnable, enfin… Oui je souffre, mais un jour, mes souffrances s’achèveront, selon la nature des choses… En attendant, j’apprécie de pouvoir vous regarder grandir et devenir un homme… Un jour, vous fonderez une famille à votre tour! Avec un peu de chance, peut-être pourrai-je connaître mes petits enfants…
-Il est vrai que, vraiment, me voir grandir au travers de votre fenêtre dut être un pur plaisir, et que dire de votre chance, mère… La chance nous a abandonné depuis des lustres! Si la chance avait été avec vous, vous ne m’auriez jamais vu naître, et si elle avait été le moindrement avec moi, vos souffrances se seraient achevées depuis longtemps déjà.
-AAAAAAAAAAAH INSOLENT! SORS! SOOOORS!
La furie, on aurait dit que ses cheveux s’étaient dressés sur sa tête, que ses yeux allaient sortir de son crâne rachitique et que les veines dans son coup effilé allaient éclater. Tristan prit la direction de la porte, impassible.
-SORS! FILS DU DIABLE!
-Ne serait-ce pas plutôt une diablesse qui m’aurait engendré? »
Il claqua la porte et sortit du château en courant, le sourire fendu jusqu’aux oreilles.

Tristan, Tristan, Tristan… En attendant de devenir capitaine de navire, il passe son temps entre le palais de Kingsbury et Magnecour. Escrimeur doué et bagarreur hors pair, mais encore plus doué lorsqu’il s’agit d’effectuer toutes sortes de pirouettes, Tristan fait parti du monde de la noblesse, nom obligeant, profitant de leurs petites réceptions pour se remplir le ventre et bavasser avec les demoiselles (bavasser peut être… tellement plus), mais il appartient également au monde de l’armée. En effet, il s’est tout récemment enrôlé dans les forces armées d’Ingary, espérant avoir sa chance dans les navires de guerre un de ces jours prochains. Et les études en Histoire, en Mathématiques? Pour une autre vie, peut-être.


V. QUESTIONS HORS-JEU

Comment trouvez-vous le design ? : Je commence à croire que y’a peut-être bien un truc qui cloche avec la police d’écriture…

Comment avez-vous connu le forum ? : niark des connaissances p’t’être bien
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