Le pays d'Ingary
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 Gabriel de Guerry

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Gabriel de Guerry
Prince d'Ingary
Gabriel de Guerry


Nombre de messages : 57
Date d'inscription : 19/07/2007

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MessageSujet: Gabriel de Guerry   Gabriel de Guerry Icon_minitimeVen 3 Aoû - 2:29

I.IDENTITE

Prénom(s) & Nom à la naissance : Gabriel Alexandre Cyprien De Guerry

Date de naissance (nous sommes en 1827) : 3 août 1806

Sexe : masculin

Âge : 21 printemps

Lieu de Naissance : Kingsbury

Lieu d'Habitation : Le palais du roi, à Kingsbury, soit un bâtiment fort luxueux autant de l’extérieur que de l’intérieur. Ornementations dorées, statues, fontaines, tissus aux couleurs flamboyantes et aux matériaux précieux, etc.

II. PHYSIQUE

Fidèle à son prénom, l’on pourrait dire des traits de Gabriel qu’ils ont quelque chose d’angélique. Il a une fine bouche aux lèvres peu charnues, un nez droit, petit, et des yeux azurés à la forme amandée. Il y a dans le regard de l’héritier la lourdeur d’un mystère, une gravité dont l’ombre masque le sourire du jeune prince. Son mince visage est celui d’un jeune homme mature, quoique bien délicat.
Ce beau et fin visage est encadré par une longue et soyeuse chevelure d’ébène qui est, la plupart du temps, relâchée, tombant en généreuses cascades vaguées sur les solides épaules du prince.
La beauté fait partie des gènes de Gabriel. Les De Guerry ont toujours été reconnus pour leur charme et leurs traits particulièrement harmonieux. Gabriel compte d’ailleurs parmi ses sujets bon nombre d’admiratrices…
Côté carrure, il possède une stature digne d’un chevalier. Grand, les entraînements au combat ont fait de lui un homme bien bâti.
Enfin, comme il se doit d’un prince, Gabriel revêt des habits de haute couture, dignes de son statut. Icône masculine à Ingary, les couturiers et couturières espèrent tous et toutes voir un jour leurs créations portées par le très aimé prince.

III. CARACTERE

Autrefois un gamin enjoué, rieur, mordant dans la vie à pleines dents, toujours partant pour l’aventure, Gabriel le prince, l’héritier du trône d’Ingary, celui qui tel le noble des nobles fut élevé, s’avère aujourd’hui un futur roi idéal, réussite et fierté du roi et de la reine. Il se montre un jeune homme diplomate, tout à fait discipliné lorsqu’il s’agit d’affaires sérieuses. Il a à cœur le bien-être du peuple d’Ingary, des plus pauvres aux plus riches, et c’est avec conviction qu’il défend ses idées, convaincu que les idéaux qu’il poursuit peuvent se concrétiser.
Galant et courtois, chez les nobles, la compagnie de Gabriel est recherchée. Des plus jeunes aux plus âgées, rares sont celles qui n’ont point été séduites par les yeux myosotis du prince aîné. Quant aux hommes, il faut dire que Gabriel est un exemple à suivre. Escrimeur et cavalier hors pair, il a tout d’un vaillant combattant. Si ce n’était de cette ombre, ce voile qui parfois semble masquer le regard de l’héritier en le rendant étrangement inaccessible, la perfection serait, si pas atteinte, près de l’être par Gabriel De Guerry. Mais le bonheur? Pas tout à fait, non.
Le besoin de se retrouver seul le prend régulièrement et c’est souvent en la nuit qu’il trouve la paix qu’il recherche. Il y a en cet homme aux allures charmantes et en apparence confiant et même présomptueux, un vide qu’il ne sait combler, et ce depuis quelques temps déjà, le rendant en privé parfois irritable et anxieux. Mais ses soucis, Gabriel les garde pour lui, car « il est du devoir d’un roi de toujours se montrer digne du rôle qui lui fut attribué. »

IV. HISTOIRE

"MÈRE JE VEUX VOIR LE PRINCE!!!"

Une petite fille aux boucles dorées, dans une grosse robe jaune aux nombreux froufrous blancs, sautait sur place, les poings serrés, l’air d’un porcelet mécontent, devant une dame élégamment vêtue qui faisait la conversation avec un groupe de femmes toutes aussi élégantes. D’un vague geste de la main, sans porter plus d’attention à l’impertinente enfant qui, hélas, était la sienne, elle indiqua une lignée de gens un peu plus loin au centre de la pièce, près de l’endroit où siégeaient habituellement le roi et la reine.
Boucle d’or accouru aussitôt vers l’endroit pointé par sa mère et dut se débattre contre les jambes et les robes ardemment avant d’enfin atteindre son but. Un berceau, et pas n’importe lequel, était là, devant elle. Ce berceau était fort joli, soit doré et ornementé de diverses pierres précieuses sur les côtés ainsi que de gracieuses gravures. L’intérieur semblait moelleux, confortable à souhait et la petite fille songea à sa vue qu’elle voudrait un lit aussi douillet dès son retour à la maison, soit une sorte de château où elle régnait en quasi-maîtresse… On l’interrompit dans sa contemplation à peine entamée par un « Hmhm » émit par nul autre que le roi lui-même, Narcisse de Guerry, un homme à la stature imposante qui, pour l’occasion, revêtait une tenue fort soignée, tout comme la femme qui se tenait à ses côtés. L’homme souriait.

"Hey bien, si ce n’est pas mademoiselle Flavie Beauvais!"

La gamine demeura un instant immobile, pétrifiée. Son regard glissa vers la dame, qui s’avéra être la reine, elle aussi lui souriait et paraissait même amusée. D’une main elle faisait bercer le si beau petit lit. Un « Flavie! » autoritaire chuchoté suffisamment fort pour que l’ensemble des gens présents l’entende suffit à défiger la fillette et aussitôt celle-ci s’inclina en relevant les pans de sa robe, saluant dignement le roi et la reine d’Ingary. Elle se redressa et le roi reprit aussitôt la parole, toujours assez serein et souriant.

"Tu es venu voir le prince Gabriel n’est-ce pas?"

Elle ne sut que répondre, mais le regard que lui lança sa mère, désormais plus près, mais tout de même à l’écart, la convainquit qu’il fallait acquiescer et c’est ce qu’elle fit en faisant virevolter vigoureusement ses boucles.

"Approche… Il ne mord pas! Pas encore, du moins!"

Flavie fit donc un pas, puis un autre vers le berceau. Il y avait un bébé! Petit et joufflu, il ouvrait de drôles de yeux globuleux, bleus, mais qui ne semblaient pas voir grand chose… Il tenait ses petits poings potelés et fermés de chaque côté de sa grosse tête dont les quelques cheveux foncés étaient peu nombreux. Sur lui, une jolie couverture bleue avec dessus une belle étoile argentée. Ça aussi, Flavie en voudrait une, identique… Elle leva les yeux vers le roi et lui sourit.

"Il est beau le bébé…"

Et bien vite, en toute subtilité, Flavie fut tassée sur le côté et un couple de nobles se présentèrent devant le berceau. Ils s’inclinèrent, puis offrirent pour le prince un hochet d’or, qui fut pris par un valet afin d’être ajouté à une pile de présents dans une pièce adjacente. La reine eut un étrange sourire ennuyé et remercia les deux individus sur-fardés qui s’inclinèrent alors si bas que l’homme manqua d’en perdre sa perruque. Ils s’empressèrent ensuite de s’éclipser, laissant flotter derrière eux un nuage de fard. Les présents furent nombreux, les courbettes également. Et tout ce temps, le dauphin demeura en son berceau, succombant aux bercements de sa mère pour finalement sombrer dans le monde des rêves.

~


"Maman! Regar’ maman, regaaaaar’!"

Délia, une jeune femme dotée d’une grande beauté, assise dans une longue chaise de rotin, tenait dans ses bras un poupon endormi et surveillait d’un œil son explorateur en herbe. Celui-ci, à ses côtés, était en fait son fils aîné, un gamin de 3 ans et demie aux yeux bleus et brillants et dont les cheveux noirs, longs, frôlaient les épaules. Il s’agitait tout près de sa mère, tenant dans ses mains une coccinelle.

"Maman, maman! Regar’ la beziole!"

"Oui, oui Gabriel, je la vois, elle est très jolie."

Le garçon, les yeux rivés à l’insecte, retourna près du buisson où il l’avait trouvé et le posa soigneusement sur une feuille. Il l’observa fixement disparaître à travers le branchage, puis retourna vers la reine en gambadant.

"‘Fait quoi Adam?"

"Il dort, mon chéri… Ne parle pas si fort veux-tu?"

Les bras posés sur un accoudoir de la grande chaise, un côté de son visage couché sur sa peau, Gabriel observa son petit frère, puis tendit une main vers le crâne à peine chevelu, seulement sa caresse à peine entamée fut interrompue par l’arrivée de son père. Narcisse de Guerry veillait à l’éducation de son fils aîné tant qu’il le pouvait, lui servant, lorsque son emploi du temps le lui permettait, de maître d’armes et de tuteur en général pour tous les domaines se rattachant à la formation d’un futur roi.

"Gabriel, mon fils, vient me montrer ce dont tu es capable avec un sabre à la main!"

La reine se garda de toute opposition, mais à travers son regard l’on pouvait lire la déception qu’elle éprouvait en voyant son petit prince, la mine basse, rejoindre son père.

~


De plus en plus, Gabriel vit les moments d’innocence et de légèreté avec sa mère et son frère, éventuellement ses frères, raccourcir considérablement. Alors que lui s’entraînait avec son père et autres tuteurs, Adam et sa mère s’occupaient au jardin, Adam apprenait à peindre et à lire la musique, découvrait le monde à son rythme et s’émerveillait devant les fleurs et les bestioles. William, encore bébé, occupait la plupart du temps les bras de la reine.
L’appel du devoir rattrapa Gabriel avant même qu’il ne sache écrire entièrement son nom. Toujours dans la fleur de l’âge, le gamin fut informé que lorsqu’il serait grand, il épouserait une certaine jeune femme, une noble qui, disait-on, serait digne de monter sur le trône à ses côtés. Gabriel ne sut quoi en penser. À vrai dire, l’idée d’épouser quelqu’un qu’il choisirait était pour le jeune adolescent qu’il devint un concept aisé à concevoir vu le monde dans lequel il avait grandit et à cause des enseignements que l’on lui avait transmis.
Cultivé, courtois, habile dans l’art de la chevalerie, occupé comme il le fut, Gabriel oublia vite fait les beaux moments passés dans les jardins, remplaçant ces vagues souvenirs d’un bonheur perdu par une aiguisée concentration que l’on exigeait de lui lors des entraînements qui, en ces mêmes lieux, prenaient place.

~
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Gabriel de Guerry
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MessageSujet: Re: Gabriel de Guerry   Gabriel de Guerry Icon_minitimeVen 3 Aoû - 2:29

« En garde! Prêts? Allez! »

La seconde précédente, Gabriel, alors âgé de 16 ans, se tenait tout à fait immobile, derrière son casque d’escrimeur, ses yeux bleus étaient demeurés fixés à son adversaire, soit un proche de la famille royale, un ami également. Au signal de l’arbitre, le prince s’était élancé, sous les « oooh » et les « iiiih » des quelques spectateurs qui assistaient à cette petite démonstration, incluant Adam, désormais âgé de 13 ans et William, 11 ans. Gabriel avait avancé, marchant rapidement de la démarche typique des escrimeurs, soit en avançant de côté, épée pointée devant. Il avait ensuite reculé, avait avancé de nouveau puis avait tenté un dégagé, soit un mouvement en forme de U par la lame de son arme, visant celle de son adversaire, puis avait dut esquiver un coup.
Au loin l’on entendait un carrosse qui se rapprochait sur l’un des chemins de terre dans le jardin. Il n’était pas rare que des nobles visitent le jardin en calèche, seulement ce bruit, quoique familier, déconcentra Gabriel l’espace d’un moment. Malgré la très courte durée de cet instant de distraction, le prince en paya le prix, sentant la pointe de l’épée de Tristan s’enfoncer dans son vêtement protecteur, précisément sur son cœur. Gabriel reporta son attention devant lui et son regard croisa celui de son ami, ce dernier était fier de son coup. Le prince fit un pas à l’arrière, puis un autre, et trébucha, tombant sur le dos, là, dans l’herbe, dans le jardin, devant tout le monde et pourtant, Gabriel semblait ailleurs, absorbé par autre chose, complètement.

« Halte! »

La tête sur le côté, il releva son casque. La calèche était tout près à présent et il y avait à l’intérieur, elle… Qui d’autre qu’elle pouvait causer tant d’émoi en son cœur? Le monde sembla tourner au ralenti, le public n’était plus, il n’y avait que Gabriel et elle, elle, quelques mèches de sa chevelure virevoltant au vent, son air ennuyé, accoudée contre la fenêtre ouverte du véhicule tiré par les chevaux au trot.
Elle ne le vit même pas.

~


Quelques jours plus tôt, alors que le prince étudiait auprès du Magicien Royal, Prosper Madeye...

"Même si l’on est prince, beau, désiré et aimé, même si l’on est l’héritier du trône, il existe et existera toujours des gens qui résisteront, qui porteront un regard neutre, indifférent, voire même désapprobateur sur notre personne. Vous, Gabriel, ne ferez point exception à la règle…
-Mais pourquoi elle?
-Et pourquoi pas?"


~


Une main se présenta devant Gabriel, il la prit, c’était Tristan qui l’aidait à se relever. Il remit son casque, prit la position de départ, tendant son épée vers son adversaire.

« En garde! Prêt? Allez! »

Cette fois, en deux temps trois mouvements, Gabriel envoya valser dans les airs l’épée de Tristan. Il retira brusquement son casque et parut bien sombre. Les deux jeunes hommes se saluèrent et le prince rentra directement au palais d’un pas rapide, sans la moindre salutation, sans un regard, rien. Narcisse, qui avait assisté au combat, s’empressa de le rejoindre cependant, une main le retint.

"Permettez-moi de partager un conseil, votre majesté... Laissez Gabriel.
Il y a des vérités qui n’existent que dans les larmes d’un homme, et ces larmes n’ont apprit à vivre que dans la solitude."


~


Citation :
20 juillet 1823


Chère Élise,

Gabriel était assis à son bureau dans sa spacieuse chambre, portant toujours ses vêtements d’escrimeur, son casque gisait sur le sol. Une longue plume en main, il était penché sur une feuille blanche, les yeux rivés à l’encre qui s’écoulait peu à peu en épaisses larmes noires.

Citation :
Obligé que je suis à votre amour, à toutes forces il me fallait en ce jour, ma foi fort propice, vous dire, vous dire belle Élise, à quel point votre existence envenime la mienne. Ce parfum capiteux, qu’insouciante vous semez à vos trousses, pollue l’air que je respire en lui attribuant un goût pernicieusement envoûtant… À tel point que, Élise mon amour, j’en viens à vous haïr.
Je vous hais.
Et ce du plus profond de mon âme. Cette âme à laquelle vous avez infligé la pire des blessures, une plaie qui jamais ne cicatrisera. Élise, sublime sorcière, déesse envoûtante, jamais je n’ai tant haï et jamais je n’haïrai tant. Vous me voyez à présent entièrement dépossédé. Gabriel le prince sans armes, rendu inoffensif par la force d’un ineffable venin.
Aveugle Élise, cruelle Élise, inexorable, imperturbable, intraitable… Élise. D’un fallacieux baiser, vous m’achèverez. Et si-

"GABRIEL! Qu’est-ce tu fais!?! Y’a les de la Marquise qui attendent au jardin, père va être furieux!"

Et vlan! La porte se refermait derrière William qui repartait en trombe, laissant Gabriel déconcerté, la plume toujours posée sur le papier. Après quelques secondes de silence, il retrouva ses esprits et releva promptement sa plume, sursautant en constatant le dégât. Une tache d’encre sur sa lettre.
Les sourcils froncés, marmonnant quelques incompréhensibles paroles, il rangea la plume dans un tiroir, plia sa lettre et l’inséra dans une fissure entre la surface et les tiroirs de la table.
Gabriel rejoignit son jeune frère, ainsi que le reste de la famille royale, en compagnie des de la Marquise, incluant cette très chère, trop chère, Élise.

~


Les années s’écoulèrent, le papier taché des larmes noires de Gabriel jaunit et fut oublié, sans doute voué à demeurer à l’abri des regards pour toujours.
L’héritier devenait plus fort, plus grand, plus beau, le prince Gabriel devenu homme se préparait à devenir roi et l’on était fier de lui. Puis il y eut la guerre, nouvelle source de tourments au pays. Occupé par ses fonctions, le prince aîné se vit dans l’obligation de s‘impliquer davantage dans les décisions militaires, dans les planifications, etc. Mais malgré tout demeure un avenir qui, en dépit de tout le bien que l’on en dit, apparaît comme incertain et inquiétant aux yeux de Gabriel. Cet avenir qui si précisément fut tracé pour lui avant même qu’il ne vienne au monde.

V. QUESTIONS HORS-JEU
Comment trouvez-vous le design ? : très bien!

Comment avez-vous connu le forum ? révélation divine. Héhé non mais sérieusement… ce doit être par pur hasard…
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